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La médiathèque deviendra un restaurant associatif en 2014

11 octobre 2012

L'association Table et Culture ouvrira un restaurant associatif dans les locaux de l'actuelle médiathèque pour adultes, au Maillon, à l'horizon 2014. De quoi combler un peu le manque de restaurants à Hautepierre.


L'actuelle médiathèque pour adulte, située au Maillon, deviendra un restaurant associatif une fois son déménagement au pôle de service effectué. (Photo CUEJ/Thibaud Métais)

Dans le quartier, habitants, employés et élus font tous le même constat : l'offre en restauration est bien trop faible. Mis à part les restaurants (rapides) de la galerie marchande du centre commercial, presque rien. Une pizzeria dans la maille Catherine et c'est tout.

Les choses pourraient s'améliorer grâce au plan de rénovation urbaine (PRU). Avec la construction d'un pôle de services regroupant le centre socio-culturel, les locaux jeunesse et associatifs, ainsi que la médiathèque, plusieurs bâtiments vont être disponibles. C'est le cas au Maillon. L'association Table et Culture, qui organise actuellement des ateliers cuisine à la Passerelle, va récupérer les locaux de la médiathèque adulte et ouvrir un restaurant associatif.

"C'est une conjonction de hasards, affirme Florence Graff-Vallat, chef de projet à la direction de projet de la rénovation urbaine. On s'est rendu compte qu'on manquait de restaurants de proximité, et cette association s'est présentée. Le projet était viable donc on a dit oui."

Concernant l'installation du restaurant, les délais vont être longs. La faute à un jeu de chaises musicales qui a pris du retard. Table et Culture doit attendre que la médiathèque adulte rejoigne le pôle de service pour entamer la réhabilitation du lieu. Or, la construction du pôle ne sera terminée que fin 2014, "au mieux" souligne Florence Graff-Vallat. "Il y a eu des procédures judiciaires pour la fermeture des magasins existants sur le site du futur pôle. On a pris un an et demi de retard."

Rien de grave pour Meriem Chenlali, la présidente de l'association, qui voit encore plus loin. "On ouvrira d'abord en tant que restaurant associatif, mais on veut rapidement en faire un restaurant d'insertion pour les femmes du quartier."

Thibaud Métais
 

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