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La nouvelle frasque de Donald Trump s’en prend cette fois-ci à la Cour pénale internationale (CPI). Elle aurait "engagé des actions illégales et sans fondement contre l'Amérique et notre proche allié Israël", selon le texte diffusé par la Maison Blanche le 6 février. Des références aux enquêtes de la CPI sur des crimes de guerre présumés de soldats américains en Afghanistan et de militaires israéliens dans la bande de Gaza sont également dénoncées par la Maison Blanche.
Donald Trump interdit l'entrée sur le sol américain aux dirigeants, employés et agents de l’instance située à La Haye aux Pays-Bas, ainsi qu'aux plus proches membres de leurs familles et à quiconque considéré comme ayant apporté son aide aux travaux d'enquête de l’instance. Le décret prévoit aussi de geler tous les avoirs détenus aux Etats-Unis par ces mêmes personnes. Les noms des individus visés n'ont pas été rendus publics dans l'immédiat.
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Les républicains américains et de nombreux démocrates s’étaient indignés le 21 novembre dernier de l’émission d’un mandat d’arrêt de la CPI contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, reçu le mardi 4 février à la Maison Blanche, ainsi que contre l’ancien ministre de la défense israélien, Yoav Gallant. Les juges ont estimé qu’il y avait des « motifs raisonnables » de soupçonner les deux hommes de crime de guerre et de crime contre l’humanité pour la guerre dans la bande de Gaza, qui a suivi l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien.