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"Dans tous les groupes il y a du oui comme du non. L’avis dépend plus du pays que du groupe", avance l’eurodéputée Céline Imart (PPE, droite). Les députés français et polonais suivent la position de leurs représentants au Conseil de l’UE, craignant pour leur secteur agricole. Leurs homologues allemands y sont, eux, plutôt favorables, priorisant les intérêts des industries automobiles et chimiques allemandes.
Iris Pavie
Alizée Grides, Maud Karst
Un clivage au-delà des groupes
Maud Karst
"Je défie quiconque de me dire quelle sera l'issue du vote parlementaire", s’amuse Gilles Pennelle (PfE, extrême droite) au sujet du Mercosur. Validé le 6 décembre, cet accord doit encore être ratifié par le Parlement européen et le conseil de l’Union européenne dans les mois à venir. Il vise à instaurer une zone de libre-échange entre l’Union européenne et les cinq pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie). L’objectif : éliminer environ 90% des droits de douane dans les deux sens, notamment sur les produits agricoles et industriels. Il ouvrirait également l'Europe à un marché de 223 millions de consommateurs. Mais à l’heure où Trump menace l’équilibre du commerce international et que la crise agricole gronde parmi les 27, les groupes sont largement divisés au sein de l’hémicycle.
À la droite de l'hémicycle, les préoccupations concernent la sécurité militaire. Le finlandais Sebastian Tynkkynen, eurodéputé du groupe Conservateurs et réformistes européens (ECR, conservateur) réclame "un instrument spécial pour garantir notre sécurité", incluant des infrastructures militaires. En tout les cas quelques soit les domaines, il faut des "mécanismes plus pérennes, en plus des aides d’urgence", selon Andrzej Halicki, eurodéputé polonais du Parti populaire européen (PPE, droite).
Hommage rendu à Jan Kuciak, journaliste slovaque assassiné en 2018