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Hélène Gauche, militante salariée à L214 Grand Est, explique être présente “pour ne pas que le sujet soit oublié”. À côté de ses collègues déguisés en volaille, elle tend des tracts à tous les fonctionnaires européens sur place et les invite à porter un pin’s de soutien en forme de tête de poulet. Discutant avec les représentants de l’association, les eurodéputés ont pu évoquer leur volonté de poursuivre les efforts entamés par une Initiative Citoyenne Européenne (ICE) sur le bien-être animal en 2021. Cette dernière avait reçu 1,4 million de signatures, mais seul un règlement de la Commission sur le transport animalier en avait résulté, laissant un goût de trop peu aux militants.

L214 défend bec et ongles le bien-être animal 

Une vingtaine de militants de l’association animaliste L214, affublés de têtes de poulets en silicone et de costumes noirs, interpellent les eurodéputés de passage. “Don’t chicken out” (ne faites pas les poules mouillées), voilà le slogan utilisé pour alerter les élus sur l’importance d’une législation européenne sur la souffrance animale.

Alizée Grides

Esther Sarazin

Poursuivre l’aide pour les régions touchées par la guerre en Ukraine 

 

La Commission européenne et le Parlement européen en désaccord sur un insecticide potentiellement toxique

Un blocage qui s’enlise

Les trois rapporteurs en charge du dossier, les socialistes, les écologistes et l’extrême gauche ont pointé du doigt les problématiques liées à cet insecticide. Bien qu’il ait reçu un avis favorable de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), le stress environnemental ou encore sa filiation avec d’autres toxines connues n’ont pas été prises en compte dans l’étude du "MON 95275", dénonce les eurodéputés. Cette résolution ne sera pas contraignante et est utilisée par les parlementaires pour faire pression sur la Commission.

Les deux instances de l’Union européenne sont en désaccord sur l’insecticide  "MON 95275 génétiquement modifié". Ce produit phytosanitaire utilisé dans l’agriculture du maïs se propage ensuite dans les sols, l’eau ou les organismes des animaux qui sont exportés et vendus en Europe. Si la Commission européenne affirme que le produit permet de lutter efficacement contre les insectes et a autorisé sa mise sur le marché en 2024, le Parlement européen ne le voit pas de cet œil. Ce mercredi 12 février, les parlementaires s’y sont opposés à une grande majorité. 

Les trois rapporteurs en charge du dossier, les socialistes, les écologistes et l’extrême gauche ont pointé du doigt les problématiques liées à cet insecticide. Bien qu’il est reçu un avis favorable de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), le stress environnemental ou encore sa filiation avec d’autres toxines connues n’ont pas été prises en charge dans l’étude du "MON 95275", dénonce les eurodéputés. Cette résolution ne sera pas contraignante et est utilisée par les parlementaires pour faire pression sur la Commission.

Les navires de l’Union européenne peuvent contribuer à pêcher le thon dans les eaux du Cap-Vert

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