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La comparaison avec la gare de Lille Flandres est éloquente. Les deux gares accueillent le même nombre de voyageurs par jour selon Open Data SNCF. Mais celle de Lille Flandres reçoit aussi 27 000 de non-voyageurs. À Strasbourg, ces derniers ne sont que 11 000.

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Fresque recouverte par les graffitis des "crews" 7Click et TNC rue de Rothau. © Max Donzé

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Les commerces animent le Faubourg-National du côté du centre-ville. © Azilis Briend

Le graffiti légal et illégal occupent le même mur rue Rothau. © Max Donzé

Fresque recouverte par un graffe à l'entrée du tunnel Wodli-Wilson. © Max Donzé

Comparée avec des gares de même envergure, l’offre commerciale strasbourgeoise demeure à la traîne. Une situation en partie liée au statut du bâtiment. Construite en 1883 sous l’empire allemand, la gare est classée monument historique depuis 1984. La législation interdit toute modification ou destruction du bien sans accord du ministère de la Culture.

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Au Gobelet d'Or, N'Guyen Anza enregistre une baisse de fréquentation. 
© Zoé Dert-Chopin

Années 2010, le tramway revient

Près d’un siècle après sa première installation, le tramway reprend du service rue du Faubourg-de-Saverne, le 27 novembre 2010. Un retour décevant pour certains commerçants et réjouissant pour d’autres. “Le tram ne nous a rien apporté, à part le bruit", constate Édith, salariée de la boutique Bric Electronic depuis une vingtaine d’années. La commerçante décrit un changement radical, mais pas dans le sens attendu. “On n’a pas plus de visites qu’avant mais avec l’arrivée de la piste cyclable, c’est devenu le bazar, il y a des vélos de tous les côtés.” 

À l'inverse, les boutiques arrivées plus récemment voient le tramway d’un bon œil. “On a gagné en visibilité car davantage de personnes passent dans le Faubourg”, assure Guy Pensavalle, propriétaire du magasin Cityzen Bike. 

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Cofondatrice du Cric, Marie Storup ne regrette pas son départ du quartier Gare © Julie Lescarmontier

40 % de surface supplémentaire

À la suite des travaux, la surface commerciale en gare passera de 1 840 à 2 600 m². Une boutique supplémentaire verra le jour et les 14 autres seront agrandies. Le magasin Relay en sera l’un des bénéficiaires. “Nous avions deux magasins avant les travaux. [...] Il a fallu fermer celui du hall nord (pendant la première phase du chantier, ndlr). Une partie de l’activité a été perdue mais on va la retrouver ensuite”, explique Vincent Bourelle, le responsable des opérations SNCF Grand Est du groupe Lagardère qui détient les deux magasins Relay présents en gare. Une fois que tout sera terminé, le magasin situé dans le hall central gagnera 80 m² supplémentaires. Les voyageurs pourront profiter majoritairement de commerces de bouche ainsi que de boutiques d’accessoires, d’hygiène et de beauté ou encore d’un magasin de presse, multimédia et culture.

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