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Les voyageurs peuvent rejoindre la gare en une minute depuis le parking Wodli. Exploité par Indigo, il a été construit en 2007 pour l'arrivée du TGV à Strasbourg. © Erwan Drouillac

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Aux Petites Cantines, les participants aident à préparer le repas qu’ils mangent tous ensemble. © Mathilda Idri

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Après les travaux, le magasin Relay sera agrandi de 80 m2. © Julie Revol

Aujourd'hui, roulement continu 

Smail Belaroussi, propriétaire du MShop, un magasin de vente de produits électroniques, est l’un des derniers venus. À ses yeux, le Faubourg présente l’avantage d’un loyer moins cher que dans le centre-ville. Mais le magasin ne représente que 20 % de son chiffre d’affaires. Les 80 % restants proviennent des ventes sur internet. "L'intérêt d’avoir une boutique au Faubourg-de-Saverne, c’est avant tout d’être visible et de rassurer la clientèle qui commande sur internet”, explique-t-il.

En 2022, l’histoire économique du Faubourg-de-Saverne continue de s’écrire. Signe d’un renouvellement constant des enseignes, l’agence Adecco Médical a quitté le quartier au mois d’octobre et le restaurant Mandala va s’étendre avec la création d’un bar à cocktails. 

Pauline Beignon et Keziah Cretin

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Le parking Sainte-Aurélie a été agrandi en 2005. © Erwan Drouillac 

Du côté de la SNCF, l’urgence des travaux est d’autant plus grande qu’elle s’apprête à recevoir le Réseau express métropolitain européen (REME). Un programme d'élargissement de l’offre de trains porté par l’Eurométropole et dont la première phase est inaugurée le 11 décembre. Un projet qui, par cette nouvelle cadence ferroviaire, devrait augmenter la présence de potentiels clients en gare. Lorsque le REME sera totalement déployé en 2023, les travaux de la SNCF se poursuivront encore pendant près d’un an. Un manque de coordination significatif entre l'Eurométropole et la SNCF qui sonne comme un faux départ ou une correspondance manquée.

Océane Caillat et Julie Revol

Ilham Ech-Cheblaouy et Max Donzé

Un manque de coordination

Les ambitions commerciales de la SNCF butent aussi sur un problème de propriété. Si elle possède en effet le rez-de-chaussée, c’est la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) qui possède l’étage -1 qui conduit aux quais du tramway. Lors de l’aménagement de la station, cet espace était occupé par des commerces, dont une boulangerie Paul. Désormais à l'exception de Velhop, les stores de ces locaux restent baissés en raison d'infiltrations dues à des problèmes d’étanchéité liés à la verrière. Ce lieu présente pourtant un vrai potentiel en raison des nombreux passagers qui y déambulent. Selon la ville, des réflexions seraient cependant en cours pour y proposer des activités adéquates.

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© Alice Caillau

Derrière la gare, les fortifications témoignent de l'histoire militaire de Strasbourg. Le Cercle d’étude et de sauvegarde des fortifications de Strasbourg se mobilise pour préserver ces lieux.

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