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Sur le parking de l’usine, trois employés nous partagent, le coeur lourd, souvenirs, craintes et perspectives d’avenir à quelques semaines de la fermeture définitive de leur entreprise.

Depuis la signature d’un accord avec la direction  en août, les salariés se sont résignés à la fermeture du site Knorr de Duppigheim. L’entreprise bas- rhinoise stoppera définitivement sa production fin septembre. Si l’attente a remplacé le combat, la colère demeure. 

 

« C'est encore plus dur d'être là à ne rien faire que de travailler, alors quand j'ai le temps je révise mes cours d'allemand », admet Fabrice, 40 ans, tout sourire, avant de rejoindre quatre de ses collègues sur les quelques chaises bleues installées sur le parking de l'entreprise. Après 20 ans chez Knorr, l'ouvrier qui travaille au pôle mélange, va entreprendre une reconversion  : «  Je vais commencer une formation de kiné à Baden en Allemagne donc il faut que je sois bilingue. J’ai déjà démarré toutes les démarches pour m’inscrire dans l’école ». Une idée qui lui trotte dans la tête depuis des années : «  Je suis tombé dans la facilité en étant embauché ici. J'ai pris mes petites habitudes, là c'est le bon moment pour complètement changer et aller vers quelque chose qui me plaît vraiment ». Le plus difficile pour lui, perdre ses collègues avec qui il a partagé presque la moitié de sa vie : « Ça me fait un pincement au cœur de devoir se séparer, ça va être bizarre le dernier jour. On a eu tellement de bons moments, les repas d'équipe, les rigolades », se souvient Fabrice, déjà nostalgique. 

 

Iris Bronner

 

Sous les sunlights des tropiques ou aux lacs du Connemara, le répertoire en soirées karaoké ne surprend pas. Mais derrière le micro, des histoires inattendues...

 

« C'est encore plus dur d'être là à ne rien faire que de travailler, alors quand j'ai le temps je révise mes cours d'allemand », admet Fabrice, 40 ans, tout sourire, avant de rejoindre quatre de ses collègues sur les quelques chaises bleues installées sur le parking de l'entreprise. Après 20 ans chez Knorr, l'ouvrier qui travaille au pôle mélange, va entreprendre une reconversion :«  Je vais commencer une formation de kiné à Baden en Allemagne donc il faut que je sois bilingue. J’ai déjà démarré toutes les démarches pour m’inscrire dans l’école ». Une idée qui lui trotte dans la tête depuis des années : «  Je suis tombé dans la facilité en étant embauché ici. J'ai pris mes petites habitudes, là c'est le bon moment pour complètement changer et aller vers quelque chose qui me plaît vraiment ». Le plus difficile pour lui, perdre ses collègues avec qui il a partagé presque la moitié de sa vie : « Ça me fait un pincement au cœur de devoir se séparer, ça va être bizarre le dernier jour. On a eu tellement de bons moments, les repas d'équipe, les rigolades », se souvient Fabrice, déjà nostalgique.

 

Iris Bronner

 

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Fabrice, 40 ans – « Je vais reprendre des études pour devenir kiné »

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