À l’heure où l’intelligence artificielle envahit notre quotidien et génère un nombre incalculable de données, l’Union européenne s’est saisie de cette question afin de réglementer leur partage, et de maximiser leur potentiel, notamment dans l’industrie. En effet, selon la Commission, « 80% des données industrielles sont sous-utilisées en Europe. Il est donc urgent d’optimiser ces outils ».
Un enjeu pour la compétitivité et l’innovation
« Toutes les entreprises devront se plier à cette règlementation, qu’elles soient des startups, des PME ou des multinationales. Il n’y a pas d’exceptions », a déclaré Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, au Parlement européen. Ce mardi, l’institution a approuvé à une écrasante majorité son texte phare sur les données numériques.
Le règlement sur les données ou « Data act », adopté par le Parlement européen, vise à créer un marché unique du digital. Dorénavant, les entreprises devront partager, sous certaines conditions, leurs données industrielles à qui en fera la demande. Mais difficile d’allier secret des affaires et intérêts des consommateurs.
Marine Lebègue et Jade Lacroix
De plus, l'ouverture de mines sur le territoire reste un écueil en matière d’environnement. Dans le cas du lithium, 40 000 litres d’eau sont nécessaires pour séparer l’atome du sol, asséchant les cours d’eau. Et les déchets de roche, mélangés aux substances toxiques utilisées lors de l'extraction, polluent le sol et les nappes phréatiques.
Pour la députée écologiste Saskia Bricmont, « Il faut promouvoir la recherche et le développement pour se passer des matières premières critiques. On doit réduire nos besoins envers ces matériaux et chercher la circularité des ressources, c’est-à-dire de recycler les appareils usagés. Ce qui est sûr c’est qu’il n’est pas possible de continuer sur cette trajectoire, il faut une prise de conscience ».
Contreparties écologiques