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Le parvis de la gare dans sa multitude d'élements, d'habitués et d'activités. © Fanny Gelb et Jean Lebreton

 

Alina* sort de son sac une carte d’identité et deux billets de 50 euros. “Pour la même personne que la dernière fois”, dit-elle dans un français hésitant. De l’autre côté du guichet, le responsable de l’agence s’assure du pays de destination : la Roumanie. D’ici 20 minutes, la famille d’Alina pourra aller récupérer l’argent dans une boutique partenaire, à 2 000 km d’ici. Changée en 500 lei roumains, la somme paiera la nourriture et l’électricité pour un mois. Ni Alina ni sa famille n’ont besoin de posséder un compte bancaire pour effectuer cet envoi d’argent.

Dans le quartier de la gare, ils sont nombreux en ce début de mois de novembre à se rendre dans une des dix boutiques proposant le service de transfert d'argent à l’étranger. Parmi eux, des immigrés comme Alina, qui expédient des espèces à leur famille restée au pays, mais aussi des patrons de PME ou encore des étudiants. Ils viennent de Strasbourg, de Bischheim, de Lingolsheim, ou de plus loin, comme Saverne.

Neuf de ces enseignes sont des commerces multiservices, partenaires de sociétés de transfert d’argent comme Ria. Dans ces téléboutiques, les clients peuvent aussi appeler à l’étranger dans une cabine téléphonique ou grâce à une carte SIM prépayée, acheter un téléphone, un ordinateur, un chargeur, faire réparer leur appareil électronique, récupérer un colis et parfois prendre un café ou une boisson fraîche à la machine. Moneytrans, rue Thiergarten, est la seule agence dont l’activité principale est la remise de fonds.

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Sur le carrefour, les habitants sont souvent témoins d'accidents plus ou moins sérieux. © Mina Peltier

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© Alexia Lamblé

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Estella Peverelli se tient devant l'espace jeunesse où se trouvent des livres labellisés “+ juste, + égalitaire”. © Marine Lebegue 

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La priorité donnée au tramway provoque des situations difficiles qui engorgent encore plus le carrefour. © Mina Peltier

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Mona, 7 ans s'est plongée dans un ouvrage labellisé. © Marine Lebegue 

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L'association Abribus se déplace sur le parvis de la gare d'octobre à avril et distribue des centaines de repas aux plus précaires. © Jean Lebreton

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Les erreurs d'aiguillage sont monnaie courante pour les cyclistes près du pont. © Mina Peltier

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L'impatience des cyclistes et trotinettistes face aux longs feux rouges leur fait prendre des risques considérables. © Kilian Bigogne

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