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Dès 2013, la Banque d'Angleterre reprendra son pouvoir de régulation. (© Cuej / Anna Benjamin)

La banque Barclays risque de devoir séparer sa banque de détail de sa banque d'affaires. (©flickr/Dominics)

 

 

Deux étudiants de l'université de Leicester, diplômés en économie en 2012, venus à la City dans l'espoir de trouver un emploi. (CUEJ/Anna Benjamin)

Directoire de la BCE en novembre 2011 (de gauche à droite) : Au premier rang, Vitor Manuel Ribeiro Constâncio (vice-président depuis 2010), Mario Draghi (président depuis octobre), José Manuel Gonzalez-Paramo. Au deuxième rang, Lorenzo Bini Smaghi, Jürgen Stark, Peter Praet (en place depuis juin).

(©DR/BCE)

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Pour légiférer sur la régulation financière, les élus, souvent désarmés, se fient à l'expertise des banquiers. L'avis éclairé et parfois idéologique des think tanks ne suffit pas à contre-balancer l'influence des lobbies. Face à cette situation, certains hommes politiques sont désarmés. En juin 2010, ils créent Finance Watch, un contre-lobby financier qui dit vouloir représenter l'intérêt public.

Crédit est mort

Endettement, faillites, licenciements, chômage, récession. Autant de maux attribués aux seuls excès de la dépense publique, nourrie par des lobbies électoraux irresponsables et des gouvernants trop complices. Leur guérison passerait par la médication forcée de l'austérité budgétaire, dont il faut répartir le fardeau. Mais le mal dont souffre la zone euro s'avère plus aigu, révélant des défauts de constitution économique et politique qui suscitent la défiance des marchés. Surtout, la crise financière commencée en 2007 n'a jamais cessé. Les sauvetages répétés des banques par les contribuables en témoignent.

Tous ces symptômes manifestent un dérèglement plus profond : celui du système de crédit sur lequel sont fondés les marchés globaux et les consensus politiques qui ont accompagné leur expansion. La bataille pour rétablir la confiance dans ses promesses est engagée ; mais les forces en présence sont inégales, et son issue est incertaine. Une chose paraît acquise cependant : depuis vingt ans, les règles du jeu financier ont produit beaucoup plus de dettes que la croissance n'est capable d'en absorber.

Jessica Trochet

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