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Extraite d'un article de Paul Atkinson et Adrian Blundell-Wignall, consacré aux banques systèmiques, aux produits dérivés, et à la stabilité financière, publié par l'OCDE fin 2011, cette infographie distingue deux types de produits financiers : les titres primaires qui servent à financer l'économie réelle et les contrats dérivés qui ont pour but d'échanger des richesses entre parieurs. Depuis le milieu des années 1990, l'essor des seconds est fulgurant, tandis que la courbe des transactions utiles à l'économie plafonne.
En 1998, la valeur totale des échanges sur les produits dérivés était de 81 000 milliards de dollars, soit près de 3 fois le PIB mondial. Elle a atteint 605 000 milliards en 2010, environ douze fois le PIB mondial. Les transactions primaires n'ont varié qu'entre 1,5 et 2 fois du PIB mondial sur la même période.
Catherine Deunf et Fabien Piégay
« Pour 2012, ce sera 4,5% de déficit et 3% en 2013 et rien d’autre », affirme Gilles Carrez (UMP), rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale. «Le problème, c'est que ni l'UMP, ni le PS ne détaillent leur plan pour revenir à l'équilibre à l'horizon 2016».
Pour 2012, le gouvernement table sur 1% de croissance, alors que la Commission européenne pronostique 0,6%. Soit une différence de 5 milliards, à trouver pour maintenir l'objectif de réduction des déficits, selon les administrateurs des commissions des finances.
Quant au rééquilibrage des finances à l'horizon 2016, c'est plus de 40 milliards d'économies qu'il faudra réaliser, soit l'équivalent d'une année d'impôts sur le revenu. Sans compter les intérêts payés par l'Etat pour emprunter sur les marchés. Aux commissions des finances, les administrateurs estiment la combinaison d'une réduction des dépenses et d'une hausse des impôts inéluctable.
Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste spécialisée dans la supervision des systèmes bancaires et financiers et membre du Conseil d'Analyse économique, regrette la lenteur des régulateurs.