Nathan Bocard
Lucas Jacque
“Je m'en suis rendu compte parce qu’ils venaient avec un jeton pour leur chariot alors que ça fait plus d’un an que les nôtres sont en libre-service.” Claude Barthel a aussi remarqué cette tendance : “On a vu plein de nouveaux jardiniers, des jeunes surtout, des parents. Cela se voyait qu’ils étaient novices car ils étaient décalés par rapport à la saison. À cause des gelées qui étaient encore prévues, ce qu’ils ont planté, ça n’allait pas tenir. Mais c’est difficile de dire à un client de ne pas acheter quand il en a envie. Et ça n’a pas loupé, il a gelé.”
Bien que le duo espère retourner au plus vite sur scène dans des bars bien réels de Strasbourg comme la Kulture ou la Perestroïka, il n’entend pas abandonner cette pratique des lives à distance dans son univers virtuel. Crash Server compte ainsi se produire une fois par mois dans le hub. Ce dernier ne pouvant accueillir pour l’instant qu’une vingtaine de personnes en simultané, seuls les fans les plus assidus seront conviés aux premiers rendez-vous.
Nathan Bocard
Lucas Jacque
Selon les organisateurs, plus de 200 000 membres se sont inscrits mais ils ne sont que 4000 à pouvoir participer réellement au projet. Pour cela, il faut être nommé constructeur officiel. “C’est très carré, lâche Jonathan, c’est toute une procédure : il faut d’abord construire deux bâtiments en guise d’exemple, puis compléter une fiche avec les coordonnées de construction. Une fois que les Américains valident, c’est au tour des administrateurs français de donner leur feu vert et tu peux enfin entrer.” Une démarche qui vise surtout à protéger le serveur de personnes malveillantes, dans un jeu où chaque cube est destructible. La réussite de BuildTheEarth s’explique aussi par le succès mondial de Minecraft : ses développeurs, Mojang Studios, ont récemment annoncé que 126 millions de personnes y avaient joué au mois d’avril.
Guillaume Carlin