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Ruée vers les merceries 

“Il se passe des choses assez incroyables dans ce métier depuis que le gouvernement a dit que le port du masque est un geste barrière. Il y a eu un basculement et depuis ça n’arrête pas”, constate le dirigeant de Self Tissus Est, Olivier Schwab. Dès le 15 avril, ses boutiques à Strasbourg et Sélestat ont vu défiler “six clients par quart d’heure”, du jamais-vu. Idem chez Toto tissus à Strasbourg : depuis la réouverture le 27 avril, “il y a en permanence 20 à 30 personnes qui font la queue devant la boutique”, s’enthousiasme la gérante Hayat Adrevic. Il y a une forte demande en tissus et fils clairs, ainsi qu’en élastiques. Tout ce qu’il faut pour faire des masques en somme. Si bien que les vendeurs épuisent vite leurs stocks. “Un mardi matin, on avait 400 mètres d’élastique, et le mercredi à midi il n’y en avait plus”, s’exclame Maryse, qui tient la mercerie du Bain aux plantes à Strasbourg. Aux côtés des doigts d’or aguerris, un réservoir de petites mains nouvellement converties.

Eva Moysan
Léna Romanowicz

Les files d’attente devant les merceries du Bas-Rhin peuvent en attester : la crise du coronavirus et le besoin urgent de masques pour se protéger ont entraîné une demande massive de tissus, d’élastiques et, pour les plus aguerris, de machines à coudre. 

Claire Birague

Léa Giraudeau

L'Alsacien malmené par l'Histoire depuis 1918

Dix mètres de distance et le plaisir s’en va

Avec ces consignes, toute sortie collective vire désormais au casse-tête. Président de l’Xtreme bike club de Strasbourg, Ludovic Lechner a lui aussi réalisé une notice de six pages à destination de ses membres. Les sorties sont réduites à quatre personnes, avec un talkie-walkie pour l’ouvreur et celui qui ferme le groupe. “Un des enjeux quand nous roulons ensemble, c’est de rester un minimum groupés pour guider certaines personnes”, expose-t-il.

Au Champ du Feu (20 km à l'ouest d'Obernai), des vététistes tentent de garder leurs distances, dimanche 24 mai.  © Ludovic Lechner

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 © Musique Bensoud

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29 mai 2020

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