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Mercredi 13 mars, le chef de file des eurodéputés du PPE, Manfred Weber, s’est montré perplexe sur l'attitude du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui sème le trouble dans son groupe politique.
Des « signes de bonne volonté », mais aucune « preuve ». Les mots, rapportés par Contexte, sont de Manfred Weber. Le chef de file du PPE (chrétiens démocrates) au Parlement européen a, mercredi 13 mars à Strasbourg, fait le bilan de sa rencontre avec le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán. Le candidat de la droite à la présidence de la Commission européenne s’était rendu la veille à Budapest, pour tenter de résoudre la crise qui tourmente la droite européenne depuis plusieurs semaines.
En mars, 12 partis membres du PPE (chrétiens démocrates) avaient en effet demandé l’expulsion du Fidesz, le parti de Viktor Orbán. En cause, la dernière provocation du Premier ministre : une campagne d’affichage accusant Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, de fomenter un complot pour attirer plus de migrants musulmans sur le Vieux continent.
Le Fidesz peut-il vraiment quitter le groupe parlementaire ? Au Parlement, les eurodéputés font valoir leurs doutes. « Le Fidesz préfèrerait réformer le PPE de l’intérieur pour revenir à ce qu’il estime être ses valeurs originelles, assure une source proche du parti hongrois, c’est-à-dire la lutte contre l'immigration, la religion et la famille. »
Les dirigeants du PPE trancheront la question le 20 mars à Bruxelles. En attendant, selon l’agence Reuters, le Premier ministre hongrois a envoyé une lettre pour s’excuser de ses propos sur la politique migratoire de l’Union aux présidents des douze partis demandant son exclusion du PPE.
Clara Guichon
Les eurodéputés s'alarment de la situation au Nicaragua et invitent l'Union européenne à hausser le ton.
Fait-il l’unanimité ?
Des socialistes aux chrétiens démocrates, les principaux groupes du Parlement européen s’accordent sur la nécessité de faire du FME une entité juridiquement autonome. « C’est une bonne chose pour que nous soyons résilients face aux crises », considère Tom Vandenkendelaere, au nom du PPE (chrétiens démocrates).
Ce qui n’empêche pas certains eurodéputés de continuer à s’inquiéter pour la gouvernance du futur fonds. Ralph Packet, représentant du groupe ECR (souverainistes), estime que « les sauvetages, véritable épée de Damoclès sur les contribuables, doivent être décidés directement entre États ». L’eurodéputé grec Dimitros Papadimoulis (GUE/NGL, gauche antilibérale) fustige quant à lui « une version européenne de l’ultralibéral FMI ».
Thémïs Laporte
La protection négociée interdit explicitement les représailles, qu’elles soient salariales ou physiques, à la suite de révélations. Elle encourage également les Etats à informer leurs citoyens sur les recours possibles, et à mettre en place des autorités indépendantes de gestion des signalements. Le Parlement européen et les Etats ont mis plusieurs mois avant d’aboutir à un accord. Certains pays souhaitaient que les lanceurs d’alerte soient obligés de s’adresser à leur organisation avant de se tourner vers une autorité extérieure. Les Etats membres doivent valider cet accord le 15 mars prochain. Le vote définitif du Parlement devrait lui intervenir avant les élections européennes.
Claudia Lacave
La résolution adoptée vise à convaincre le Service Européen pour l’Action Extérieure, dirigé par la Vice-Présidente de la Commission Federica Mogherini, de durcir les sanctions contre le Nicaragua. Elle exige en particulier la suspension du pays de l’accord d’association entre l’UE et l’Amérique centrale.
Pour Mark Demesmaeker (ECR, souverainistes), qui a pris part à la délégation de janvier : « Il ne faut pas que le Nicaragua devienne un nouveau Venezuela. Il faut de nouvelles élections équitables et honnêtes, accroître la pression ainsi que des sanctions ciblées et individuelles ».
Robin Magnier
Le Parlement européen a approuvé, jeudi 14 mars, la création d’un fonds monétaire européen pour assurer la stabilité financière des États membres.