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Zoom sur la France

Thomas Pellerin-Carlin, député français S&D prend la parole lors du débat d'actualité © European Union 2025 - Source : EP

Le Parlement européen a voté une nouvelle directive favorisant la coopération administrative entre Etats membres ce mercredi 12 février. Pour mieux lutter contre l’évasion fiscale et réduire la concurrence ...

Pour ce faire, la rapporteure Aurore Lalucq (S&D, gauche) a annoncé la mise en place d’un "système d’échange d’information entre les autorités fiscales" et d’un "formulaire standard en ligne". Un nouveau système qui devrait lutter contre l’évasion fiscale tout en réduisant "la charge administrative qui pèse sur les groupes d’entreprises", avance le rapport parlementaire. De cette manière, à l’échelle européenne on passerait de 180 000 entités déclaratives avant la directive à 4 000 après sa mise en place.

En cas de suspicions de déclarations erronées, les États pourront également demander à consulter une déclaration déposée auprès d’un autre Etat membre. Dans l’ensemble, la directive a pour objectif de simplifier la communication entre pays grâce à une plus grande transparence.

La directive stipule également que les Etats devront appliquer des sanctions "effectives, proportionnées et dissuasives" aux entreprises soumettant des déclarations erronées. Sans plus de précision sur la forme que devraient prendre ces mesures.

L’avis du Parlement européen étant seulement consultatif, la décision revient maintenant au Conseil de l’Union européenne, qui devrait se prononcer en mars prochain après négociations.

Un allègement de la charge administrative

Mais cette coopération administrative ne concerne qu’un impôt précis : "l’impôt minimum mondial", dont le parlement a déjà acté la mise en place. Celui-ci prévoit une taxation effective de 15 % sur les bénéfices des multinationales dont le chiffre d’affaires est supérieur à 750 millions d’euros.

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