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Une enquête menée en 2018 par l'entreprise Cisco montre que 54 % des cyber-attaques ont entraîné des dommages financiers supérieurs à 500 000 euros, liés principalement aux pertes commerciales et à la remise en fonctionnement des systèmes.

« La nécessité des lanceurs d’alerte dans notre société est devenue une évidence », a affirmé Jean-Marie Cavada (ADLE, libéraux) en saluant l’accord européen trouvé le 11 mars pour mieux les protéger. Antoine Deltour, Daphne Caruana Galizia ou encore Nicolas Forissier ont fait parler d’eux car ils ont été jugés pour avoir révélé des informations sur des pratiques frauduleuses de leurs entreprises ou Etats. Avec la nouvelle directive, ils bénéficient désormais d'un cadre qui garantit leurs droits à l'échelle européenne.

La principale avancée de la directive concerne les moyens d’alerte. Celui qui dévoile des infractions et abus de pouvoir pourra privilégier les procédures d’avertissement internes à son entreprise ou organisation. Mais il pourra aussi s’adresser aux autorités nationales ou européennes, s’il considère qu’il existe une menace imminente pour l’intérêt public, que sa propre sécurité est menacée ou qu’il n’a pas reçu de réponse appropriée en interne. « Les clauses de confidentialité ne pourront pas être opposés aux lanceurs d’alerte », a salué l’eurodéputée française Virginie Rozière (S&D, sociaux démocrates), rapporteure du texte.

Les lanceurs d’alerte bientôt protégés

13 mars 2019

Les lanceurs d’alerte bientôt protégés

Les institutions européennes ont adopté lundi 11 mars une directive sur la protection des lanceurs d’alerte. Le texte permet aux témoins d'infractions de les signaler à leur hiérarchie interne ou ...

En 2017, les cyberattaques "WannaCry" et "(Not) Petya" ont infecté en quelques heures plus de 300 000 ordinateurs dans 150 pays. Pour mieux protéger les citoyens européens des menaces informatiques, le Parlement européen a approuvé, mardi 12 mars, un nouveau règlement sur la cybersécurité. Il définit de nouvelles normes internationales de sécurité pour les produits électroniques vendus en Europe et renforce la capacité du réseau informatique européen à résister à des cyberattaques.

Les produits et services informatiques se verront désormais attribuer un label en fonction de leur capacité de résistance aux failles de sécurité.  « A l’avenir, les utilisateurs pourront contrôler la certification et le niveau de sécurité de tous les produits. Les utilisateurs auront une meilleure confiance dans les produits européens », explique Nicola Danti, eurodéputé italien (S&D, sociaux-démocrates).

Le Parlement a également décidé de renforcer la cybersécurité européenne face aux menaces liées à la présence technologique croissante de la Chine. L’Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information (ENISA) voit ainsi ses compétences de conseil et d’assistance auprès des États membres s’étendre à des tâches opérationnelles, telles que l'organisation d'exercices de cyberattaques à l’échelle européenne. Les eurodéputés souhaitent également que l’ENISA s'assure que le déploiement de la 5G dans l’Union européenne se fasse dans le respect des normes les plus strictes.

Clément Gauvin

L’UE met à jour son système de défense sur Internet

13 mars 2019

L’UE met à jour son système de défense sur Internet

Le Parlement européen a acté, le 12 mars,la création du premier label de certification de l'UE pour définir un cadre commun de la cyber sécurité en Europe. 

Le règlement s’est heurté aux intérêts économiques du marché de l’art, qui a affiché une croissance de 18 % en 2018. © Orane Delépine

La rapporteure italienne Alessia Maria (S&D, sociaux démocrates) a fait de l’uniformité des contrôles douaniers européens l’une de ses priorités. Objectif : éviter qu’un importateur choisisse un pays plutôt qu’un autre, sachant que les contrôles y sont moins rigoureux.

Malgré de longues négociations, le règlement ne fait pas pour autant l’unanimité. L’eurodéputé britannique Daniel Dalton (ECR, souverainistes) s'est ainsi vigoureusement opposé au texte. Il craint qu’après le Brexit, ces nouvelles règles nuisent aux marchands britanniques en entravant la vente d’œuvres d’art à des clients européens.

Orane Delépine

Pillages de sanctuaires, vols de statues : l’Union européenne vient de se doter de son tout premier règlement concernant l’importation des biens culturels en Europe pour réduire leur trafic illégal.

Des mesures pour réduire le trafic illicite d’objets d’art

13 mars 2019

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Pillages de sanctuaires, vols de statues : l’Union européenne vient de se doter de son tout premier règlement concernant l’importation des biens culturels en Europe pour réduire leur trafic illégal.

Le Premier ministre slovaque, Peter Pellegrini, a échangé avec les eurodéputés sur sa vision de l'avenir de l'Europe. © Clément Gauvin

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