Vous êtes ici
[ Plein écran ]

Christian Christophel prend soin d'assurer les arrières de ses protégés qui ne soulève pour la plupart pas plus de cinq kilos. © Nathan Ramaherison

[ Plein écran ]

Christian Christophel prend soin d'assurer les arrières de ses protégés qui ne soulèvent pour la plupart pas plus de cinq kilos. © Nathan Ramaherison

Le Parc des Forges est un quartier historique du nord de Koenigshoffen qui tire son nom de l’ancien site des Forges de Strasbourg. Proche de l’autoroute A351, cette zone industrielle de 35 hectares s’est transformée pour devenir un pôle économique important de Strasbourg. 

Pauline Dumortier, Héloïse Lévêque et Marie Pannetrat

Implanté au cœur du Parc national urbain, le CREPS accueille chaque année plus de 300 sportifs dont 170 internes. Athlètes de haut niveau, professeurs et visiteurs occasionnels vivent en semi-autonomie.

[ Plein écran ]

© Benjamin Martinez

Mise en veilleuse

“De moins en moins de personnes viennent aux réunions”, se désole Vincent Schitlzer. Début 2018, le vice président de l’association est parti mener son activité de bijoutier en Allemagne. La braderie organisée tous les ans n’aura plus de nouvelles éditions par manque d’intérêt des clients. Son coût devenait de plus en plus important pour l’association notamment à cause des frais de sécurité. “Nous avons été obligé de mettre l’association en veilleuse car il y a un manque de volonté de la part des commerçants”, explique-t-il : “Il faut que tout le monde soit acteur du quartier”.  Vincent Schitlzer souhaite apporter quelque chose à la vie du quartier : “Nous voulons créer une cohésion pour les habitants et trouver un dynamisme”.

Espoir

Le président ne veut pas perdre espoir et veut continuer à faire vivre son association. Il espère que cette pause permettra de redynamiser l’activité commerçante à Koenigshoffen. “Nous menons une réflexion autour de l’association, les bases sont là et nous ne voulons pas d’une mort certaine comme l’association des commerçants de Schiltigheim”, affirme-t-il. “L’arrivée imminente du tramway dans le quartier pourra donner lieu à l’installation de nouveaux commerçants et permettre à l’association de trouver un nouveau souffle” espère avec optimisme le président.

Pauline Boutin

Une autre élève continue de peindre un loup aux reflets bleus. "Cela fait cinq mois que je travaille dessus, mais je peins très lentement", confie-t-elle. Calme et sereine, elle tapote des touches de blanc sur sa toile en faisant glisser le pinceau très légèrement. "Il faut savoir s’arrêter, tu vas trop nuancer tes couleurs avec ce blanc", lui conseille Laurence Bernecker. Toujours bienveillante, cette passionnée de peinture est ravie de pouvoir vivre de ses cours. Assistante de l’ancienne professeure pendant huit ans, elle a désormais repris le flambeau des ateliers au CSC.

[ Plein écran ]

Papier Gâchette éditait de nombreuses affiches sérigraphiées, dont certaines pour défendre le squat. © Papier Gâchette

Pages