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​​​Le bailleur Nouveau logis de l’est (NLE) s’est alors engagé dans une action globale de sécurisation et d’amélioration des conditions de vie. "Nous avons constaté la présence de fuites et d’infiltrations d’eau. Il fallait intervenir", explique Aurélie Scotti, directrice d’agence du bailleur. Un projet de réhabilitation d’un montant de 1,3 million d’euros a été lancé, sans augmentation des loyers.

 

Pendant un an et demi, plusieurs entreprises mandatées par NLE ont réalisé d'importants travaux à l’intérieur des appartements et dans les parties communes. Les volets défectueux ont été refaits, les chaînes métalliques remplacées par des poignées en plastique. L’autre point notable a été la remise en état des canalisations d’eau des sanitaires dans les 110 logements sociaux. Au sous-sol, les caves individuelles n’étaient pas toutes utilisables. Elles ont été sécurisées et dératisées. Pour renforcer la sécurité des halls d’entrée et éviter les squats, les portes ont été changées et équipées de digicodes. Elles étaient jusqu’alors pourvues de serrures trop souvent forcées.

 

60 % d’insatisfaction

 

Lors de la réunion bilan du 18 octobre au foyer Saint-Joseph, à laquelle assistaient Luc Gillmann, l’adjoint au maire, Syamak Agha Babaei, président de NLE, Asma Kilicoglu, déléguée du préfet et une quinzaine d’habitants, l’ambiance était tendue.

 

 

Parc naturel urbain : le patrimoine au grand air

14 novembre 2018

Parc naturel urbain : le patrimoine au grand air

Une tour historique réanimée, des sentiers le long du canal de la Bruche, des jardins partagés, le Parc naturel urbain (PNU) prend diverses formes dans le sud de Koenigshoffen. Associations, résidents et institutions ...

"Elle est bien ma perspective là?", lance Daniel. Au CSC, le cours de peinture à l’huile a commencé depuis trente minutes, mais aucun des sept élèves n’en est au même stade. La séance est bercée par de douces notes de piano, qui s’échappent de la salle voisine. Des caisses de peinture jonchent le sol, et au mur, trois chevalets sont accrochés. Chacun est arrivé à l’atelier avec un projet en tête. Les élèves, dont la moyenne d’âge est de 60 ans, le travaillent depuis maintenant plus de six mois. Ils sont surtout amateurs de l’art pictural et l’ont pratiqué avec plus ou moins de régularité au long de leur vie.  Daniel, quant à lui, retraité de la fonction publique, s’initie à la peinture à l’huile ce mardi 6 novembre 2018. Dans une ambiance paisible, les questions de l’apprenti fusent : "Il faut que je ponce ma première couche de peinture? Comment je peux nuancer les couleurs ?" A contrario, ses deux autres camarades dans la pièce sont autonomes. La salle dans laquelle ils peignent est reliée à une autre par une porte communicante. La maître Laurence Bernecker y fait régulièrement des allers-retours. "Ce que j’aime dans ces cours, c’est laisser à chacun sa liberté, cela leur permet de s’épanouir. Si je leur imposais un sujet, ils travailleraient différemment" explique-t-elle. 

Une élève peint un loup aux reflets bleus. “Cela fait cinq mois que je travaille dessus, mais je peins très lentement”, confie-t-elle. Calme et sereine, elle tapote des touches de blanc sur sa toile en faisant glisser le pinceau très légèrement. “Il faut savoir s’arrêter, tu vas trop nuancer tes couleurs avec ce blanc”, lui conseille Laurence Bernecker. Toujours bienveillante, cette passionnée de peinture est ravie de pouvoir vivre de ses cours. Assistante de l’ancienne professeure pendant huit ans, elle a repris le flambeau des ateliers au CSC.

Ce n'est que dans les années 1880 que le bâtiment administratif de la brasserie a été construit. Racheté par la Mairie il est aujourd'hui voué à devenir une maison des services. © Clémence Barbier 

Néanmoins, certains jeunes ont déjà pu performer dans des compétitions et se frotter à la concurrence : "Ces compétitions sont juste la première étape pour leur permettre de gérer de stress et d’aider les jeunes à avoir confiance en soi", précise l’éducateur sportif. Après un an d’entrainement, ces jeunes amateurs peuvent se mesurer à d’autres enfants dans le Bas-Rhin. A l’image de Nathan, qui a déjà remporté cinq médailles dans ces concours, et qui se voit promis à un grand avenir dans un sport pourtant très exigeant.

Sur le mur de la salle relatant les exploits passés de licenciés du club, on peut voir écrit en grosses lettres : "Soit tu gagnes, sois tu apprends. Mais si tu baisses les bras ou que tu cherches des excuses, c’est sûr que tu seras perdant".

Thu Thuy Nguyen

 

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Le mercredi après-midi, sept apprentis peintres se réunissent dans l’atelier du centre socio-culturel Camille Claus (CSC). Moment convivial, ce cours de peinture à l'huile est l’occasion d’exprimer leur sensibilité artistique au sein d’un groupe.

Des compétitions dès le plus jeune âge

L’entrainement type pour ces enfants est sensiblement le même d’une séance sur l’autre. Dans un premier temps, ils prennent le temps de s’échauffer avec des barres sans poids durant une dizaine de minutes. Chacun porte des haltères avec des charges minimales et augmente progressivement le degré de difficulté.  L’entraineur assure toujours leurs arrières pour éviter toute blessure. Il insiste sur les précautions à prendre : "L’objectif pour la plupart des jeunes, c’est l’éducation posturale, pas la performance", en ajoutant que l’haltérophilie peut vite devenir dangereuse.

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Laurence Bernecker aide Daniel à peindre le fond de son tableau : El Cortijo de David Crane. © Héloïse Lévêque

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