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Lieu accessible à tous, l’Aquarium, annexe du Centre social et culturel (CSC) Victor-Schoelcher, est le point de rencontre de nombreux jeunes. Cependant, il peine à attirer certains publics, notamment les filles. 

Histoires d'Abattoirs

13 novembre 2019

Histoires d'Abattoirs

Durant 30 ans, les Abattoirs ont été un lieu important du quartier. Entre contreverses et évolution, retour sur son histoire. 

Translations commerciales

13 novembre 2019

Translations commerciales

À cause de leurs locaux trop vétustes, trois enseignes ont déménagé de la rue Einstein à la rue Langevin et gagné au passage en visibilité.

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Hasan Yildirim, responsable des jeunes à l'Olympique Strasbourg, a vu ses effectifs décupler. © Valentin Bechu

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Elle comptera encore 1350 salariés en 2000. Le site de Cronenbourg héberge tout le processus de fabrication de la bière, du brassage à la mise en bouteille, mais aussi les services administratifs et commerciaux des brasseries Kronenbourg.

Selon Yves Grossiord, habitant de K’hutte, un habitat participatif financé en autopromotion, le point positif de ce quartier est "la variété d’individus, d’origines, de styles d’architecture". Il souligne toutefois que "tout reste à faire, ce n’est pas parce que c’est un écoquartier que tout va bien". Or celui qui est aussi l’architecte de K’hutte et président de l’association de quartier Brassage souligne certaines lacunes : "Il faut que l’on soit réellement un écoquartier. On doit faire le tri des déchets, accepter que ce soit un espace sans voiture. Vivre dans un bout de ville en 2019 et pour les années à venir, ce n’est plus comme on le faisait dans les années 1950."

Julien D.* s’est installé au 22 rue Hatt avec sa petite amie au mois de mars 2019 après un voyage d’un an en Australie : “L’Australie c’est un peu comme les Etats-Unis. On a vu la malbouffe, la consommation excessive. On faisait aussi de la randonnée et on était plus proches de la nature. Depuis, on s’intéresse à tout ce qui est gestion des déchets et au bio”. Le jeune couple fait le tri, possède un bac à composte dans sa cuisine et cultive une parcelle d’un jardin partagé au milieu du quartier. Circulant le plus souvent à vélo, ils souhaitent se séparer d'une de leur voiture. Cependant, Julien D. regrette “qu’il y ait des différences au niveau de la motivation. On voit dans les poubelles que certains ne font pas le tri, c’est bizarre pour un écoquartier...” 

* Le prénom a été modifié.

 “Je ne savais pas que ça serait un écoquartier, on ne le ressent pas forcément”

Habitante du 6 rue Hatt depuis cinq ans avec son mari et ses quatre enfants, Karima Driouch est venue ici pour quitter la Cité nucléaire et bénéficier d’un appartement social plus grand. Il aura fallu cinq ans de patience à la famille pour que le bailleur Ophéa (ex-CUS Habitat) leur propose l’écoquartier. “Je ne savais pas que ça serait un écoquartier, on ne le ressent pas forcément”, déclare-t-elle. 

 

David Darloy et Julien Lecot

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