Comment envisagez-vous les cours que vous proposez ? Suivez-vous une technique particulière ?
Ljuba Preslavski : On propose une heure de formation musicale. C'est très ludique, il y en a qui râlent, parce que ça ne l'est pas encore assez. C’est vrai que ça reste de la théorie. Et une demi-heure de pratique, en tête-à-tête avec un professeur.
Perrette Ourisson : Nous, c’est tous les vendredis. On a quatre ateliers : guitare, violon, percussions et chant. Tout le monde peut venir, c’est gratuit pour ceux qui n’ont pas d’argent, on fait payer ceux qui en ont un peu plus, une dizaine d’euros par an. Les enfants apprennent les notes, c’est important, ils ont un acquis, ils savent ce qu’ils jouent. La plupart des gens lisent des points, pas les notes.
Une répartition inégale
Ce dernier permet de multiplier les créneaux d’activité mais l’Olympique doit continuer à composer avec du temporaire : deux petits vestiaires (à peine de quoi mettre une équipe entière) et deux préfabriqués faisant office de club-house pour l’un, de réserve de matériel pour l’autre. Des installations qui, selon le règlement de la Fédération française de football, ne permettent pas à l’équipe première d’évoluer à domicile : les matchs sont délocalisés à Koenigshoffen cette saison. Un crève-cœur pour Soylu Aziz, qui génère par ailleurs un manque à gagner pour les finances du club : "Il est plus difficile de faire payer l’entrée quand tu ne joues pas à la maison."
La Ville a validé la construction de nouveaux vestiaires et d’un terrain supplémentaire en même temps que celle du nouveau terrain principal. Cette deuxième partie des travaux constitue un investissement de 800 000 euros environ.