Accouchements, consultations d’urgence, suivis obstétriques et gynécologiques, suivis post natals, consultations homéopathiques, hospitalisations à domicile: c'est le quotidien de Sophie, sage-femme à la clinique Sainte-Anne. Une large palette de tâches qui reflète une charge de travail importante. “Nos missions varient selon l’affluence, dit Sophie. Parfois, les pics d’activités sont tels qu’il nous est impossible d’accomplir notre rôle jusqu’au bout, en accompagnant les jeunes mamans après leur accouchement.” Une situation frustrante pour la jeune femme qui déplore de “ne pas avoir le temps de prendre le temps”.
Une volonté d’être présent dans le quartier
Au sein de la microstructure, la psychologue et la travailleuse sociale proposent une aide aux personnes en situation d’addiction ou de précarité. “Quelqu’un qui est dans l’addiction peut tomber dans la précarité”, relève Florence Duvivier, travailleuse sociale, qui reçoit uniquement des patients orientés par les médecins de la MUS. En étant membre de l’association Ithaque, spécialisée dans la prévention et les soins pour toute addiction, elle apporte aussi des conseils pour réduire les risques relatifs à la consommation.
Naturopathes, sophrologues, hypnothérapeuthes: le profil des habitants et les opportunités de diversification attirent les praticiens du bien-être au cœur de la Robertsau.
« Je suis très bien là où je suis »