À proximité de la gare, des établissements montent en gamme et offrent de nouveaux services.
Passée sous pavillon allemand après la guerre de 1870, Strasbourg voit ses fortifications des XVe et XVIe siècles modernisées entre 1872 et 1876. Pour donner de l’air au centre-ville, les ingénieurs éloignent les remparts de 5 à 7 kilomètres. Cette modernisation relève également d’une stratégie militaire avec l’ajout de 27 bastions, qui servent de logements aux soldats.
Derrière la gare, la partie ouest des remparts fait l’objet des aménagements les plus importants. Leur hauteur peut atteindre 16 mètres. La porte de guerre (Kriegstor II) en est un ouvrage majeur, mais elle n’a jamais fonctionné comme entrée de ville, en témoigne l’absence de grand boulevard. “Une douzaine d’hommes contrôlaient les allées et venues (en temps de paix, ndlr)”, détaille Antoine Schoen du CESFS. À l'avant, l’éventuel attaquant devait franchir une zone de 300 mètres et s’exposait aux tirs de l’artillerie placée au sommet des remparts. Ce “glacis” a donné son nom au parc dans lequel on trouve encore une caponnière blindée. Ouverte sur les côtés, elle devait défendre les abords de la porte. Les nombreuses poudrières stockaient près de 20 000 tonnes de poudre à canon.
À la fin des années 1990, l’armée a quitté les fortifications. Depuis, la mairie a récupéré la gestion de l’édifice.
L'album photo de commerces du Faubourg-de-Saverne. © Pauline Beignon et Keziah Cretin
© Zoé Dert-Chopin et Carla Génévrier
Au croisement du boulevard du Président Wilson, les voitures d'aujourd'hui remplacent les hippomobiles des années 1920. © Patrick Hamm / Keziah Cretin