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De plus en plus de sans-abri trouvent refuge dans une ruelle du centre de Strasbourg. Les commerçants à proximité s’inquiètent de la dégradation du lieu. Rencontre avec ses occupants.
Le journal L’Équipe a publié vendredi 7 février une estimation des revenus que perçoivent les joueurs du championnat de France sur la saison 2019-2020. Le PSG affole les compteurs et semble ne montrer aucune limite financière. Nous avons sélectionné les cinq chiffres les plus marquants.
Dans l'Hexagone, Le PSG ne truste pas que les titres sportifs : les dix premières places du classement des joueurs les mieux payés sont occupées par des Parisiens. L’année dernière, seul Radamel Falaco (6e) contestait leur suprématie. Dans ce top 10, on retrouve Leandro Paredes, installé confortablement sur le banc, et Edinson Cavani, devenu indésirable dans la capitale.
Les 30 salaires les plus élevés de ligue 1 selon @lequipe ya carrément le 11 du psg en tête #psg #TeamPSG pic.twitter.com/95oLCkhBSy
— R10 Gaúcho (@R10_PSG) February 7, 2020
Il faut donc remonter à la douzième place pour trouver trace d’un autre écusson : celui de Monaco, porté par Wissam Ben Yedder et ses 650 000 euros mensuels. Qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur ?
Soit le salaire de Neymar, joueur le mieux payé en France. Et de loin. La superstar met un million dans la vue de son dauphin et partenaire en club, Kylian Mbappé.
En Europe, seuls deux footballeurs gagnent plus : Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, avec respectivement 4,5 et 8,3 millions d’euros. Si le talent de Neymar est indéniable, il est à des années-lumières de présenter le même pedigree qu’eux. Nul doute qu’une qualification en demi-finale de la Ligue des champions amortirait (un peu) son salaire démesuré.
La moitié des joueurs gagnent moins de 35 000 euros par mois. Début janvier, l’économiste Pierre Rondeau publiait un rapport sur le régime des retraites des sportifs de haut niveau. Selon lui, la plupart des footballeurs sont dans l’incapacité d’épargner ou de constituer un capital.
Surtout, leurs carrières dépassent rarement dix ans. Et ils doivent attendre des années avant de toucher de maigres pensions de retraite. Une question, très actuelle en Ligue 2, où le salaire médian est de 8 500 euros. Mais complètement oublié dans la réforme des retraites.
Gregory Sertic a disputé 341 minutes de jeu en ligue 1 depuis son arrivée à l’OM.
A 180 000 € mensuel sur 3 ans ça fait....
19 000€ la minute.Gaspillage.#TeamOM pic.twitter.com/691taLXjXO
— Louis Gustave (@TacleurFou) February 7, 2020
Être payé 180 000 euros par mois pour jouer au football sans pression et profiter du soleil de Marseille. C’est peu ou prou la vie que mène Grégory Sertic depuis trois ans. L’ancien capitaine de Bordeaux symbolise les déboires de la politique - ou l’absence de politique - salariale de l’OM. Malgré un temps de jeu d'abord famélique, puis littéralement inexistant (zéro minute au compteur cette saison), le Français récupère son large pécule le 31. Voilà un footballeur qui a le temps préparer sa reconversion professionnelle avant la retraite.
L'entraîneur du Nîmes Olympique, Bernard Blaquart, présente le plus petit salaire : 20 000 euros. Ses émoluments sont trente fois inférieurs à ceux du coach parisien Thomas Tuchel (625 000 euros).
En gagnant 400 000 euros mensuels, le manager Marseillais André Villas-Boas n’est pas en reste. Dans les cinq grands championnats européens, des entraîneurs gagnent bien plus. C’est le cas de Diego Simeone à la tête de l’Atlético de Madrid (3,6 millions). Le même métier, mais pas le même cachet.
Mickaël Duché
Hugo Bossard
Dépendance énergétique
Fukushima se solde donc par un désastre écologique, doublé d’un revers pour l’économie nippone. À défaut de pouvoir satisfaire ses besoins en énergie, l’archipel accroît sa dépendance aux importations de carburants. Neuf dixième de son pétrole provient du Moyen-Orient, et plus des deux tiers du charbon est acheminé depuis l’Australie. Et pour brûler ces combustibles, il faut bien des centrales thermiques. D’où la construction de ces 22 nouveaux sites. Selon Greenpeace, Tokyo a investi plus de 15 milliards d’euros dans le charbon depuis 2013.
Mauvais élève
Pour l’archipel, c’est un camouflet sur la scène internationale. La plupart des pays du G20 ont déjà planifié leur sortie définitive du charbon - 2022 pour la France, 2025 au Royaume-Uni, 2038 en Allemagne. En comparaison, la politique environnementale japonaise fait tâche. Lors du sommet sur le climat de New York, en septembre 2019, l’ONU avait privé le premier ministre Shinzo Abe de tribune. « Ce sommet est celui de l’action concrète », avait asséné le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, en réponse au manque d’ambition climatique de Tokyo.
It's absurd: #Japan plans #coal phase-in! Yes, phase-IN! What a backwards decision for a developed country & also hypocritical given Japan wants its @Tokyo2020 @Olympics to be green. The @AbeShinzo gov actively promotes anti-#climateaction https://t.co/Z5XxcxO7WG
— Energy Watch Group (@EWGnetwork) February 5, 2020
« Sayonara charbon »
Encore traumatisée par l’accident nucléaire de 2011, et bien consciente des orientations prises par son gouvernement, la population hausse le ton. « La majorité des Japonais exigent une transition vers les énergies renouvelables. Cependant, le gouvernement cherche à redémarrer les réacteurs nucléaires tout en augmentant considérablement le nombre de centrales au charbon, ce qui entraîne un changement climatique extrême », déplore Kazue Suzuki, responsable de la campagne énergie pour Greenpeace Japon.
En décembre dernier, des militants écologistes avaient même fait le déplacement à Madrid pour la COP25, clamant des « sayonara charbon ! » à l’intention de leurs dirigeants.
Des JO pas si verts
À six mois des Jeux Olympiques de Tokyo, tous les projecteurs se braquent vers l’archipel nippon, qui promet des infrastructures vertes. « L'environnement est la troisième dimension de l'Olympisme, avec le sport et la culture », a proclamé le directeur général de Tokyo 2020, Masato Mizuno. Mais derrière les déclarations, il y a les faits. Le Japon a récemment acté le déplacement du marathon olympique vers le nord de l’île, afin d’épargner aux athlètes les chaleurs intenables de Tokyo.
Julia Toussaint