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Les étudiants de Presse écrite multimédia du Cuej, confinés et confiants, ont décidé de lancer en toute autonomie une newsletter. Mercure arrive dans les boîtes mails chaque jour à 18 heures.

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Jean-Marie Brom, Antoine Waechter et Alain Jund on vu naître le premier parti écologiste : les Verts. À l’heure où la question environnementale est récupérée par beaucoup de candidats aux municipales, les trois précurseurs racontent leur vision du mouvement. 

« Lili », elle, est coiffeuse. Elle a vu grandir ces jeunes. Certains sont pris dans un trafic de drogue mais elle entend les valoriser. « Rien que le fait de venir les voir et s’intéresser à eux, leur montrer qu’ils ont un pouvoir, c’est important », explique-t-elle. Dans la pénombre de la cage d’escalier, elle prend le temps d’indiquer le bureau de vote à Rémy*, tout juste majeur. « Moi je vais voter pour la première fois, pour eux, parce qu’ils vont faire quelque chose pour nous », livre-t-il. 

Peu importe le résultat, les colistiers considèrent qu’ils ont « déjà gagné ». Le mouvement citoyen créé par Patrick Arbogast compte bien poursuivre ses actions et se présenter aux élections départementales l’année prochaine. 

* Le prénom a été modifié
 

Maxime Arnoult

Ce qui n’empêche pas Maurer, son ancien rival, de garder un je-ne-sais-quoi de chafouin quand on l’interroge sur sa tête de liste. Tout juste concède-t-il à son camarade « une campagne très dynamique », avant d'ajouter : « Ce n’est pas un mystère, j’ai une certaine notoriété à la Meinau ; lorsque j’y vais avec Jean-Philippe Vetter, c’est un peu la même chose que lorsque que Mathieu Cahn allait à Hautepierre avec son colistier, Serge Oehler, bien plus connu dans ce quartier. » Un parallèle entre sa tête de liste et l’ex candidat du PS, l’ectoplasmique Mathieu Cahn, débranché de son investiture début février à la suite des révélations de Mediapart sur son passé de photographe érotique, et qui a dû laisser la place à sa seconde, Catherine Trautmann. 

Voitures brûlées et parkings

Pourtant, des gages à sa famille conservatrice, le candidat LR a eu à cœur d’en donner. À coups de tracts tapageurs sur les voitures brûlées du Nouvel-An, ou de grands projets de parkings souterrains sous la Grande-Île, Jean-Philippe Vetter n’a eu de cesse de déplacer le curseur vers la droite. Pour se rapprocher de l’électorat d’extrême droite ? Si la catastrophique candidate du RN, Hombeline du Parc, reste sous la barre des 10% au premier tour, la tête de liste LR disposerait certes d’une réserve de voix non négligeable pour le second tour. 

Veut-il plutôt monnayer à prix d’or une alliance avec Alain Fontanel pour le 22 mars ? Il y retrouverait certes ses anciens amis kellériens, mais également nombre de  transfuges du PS avec lesquels ses colistiers de droite n’ont pas pour habitude de casser la croûte. 

Lui ne souhaite pas s’exprimer sur d’éventuelles tractations. À quelques jours du premier tour, Jean-Philippe avait l'intention de renouveler sa « journée marathon » de juillet 2019 : pendant 24 heures, partager la vie de travailleurs strasbourgeois, du boulanger aux veilleurs de nuit en passant par les enseignants. Las, le stage de découverte, bienvenu pour ce professionnel de la politique, a dû être annulé pour cause d'allocution présidentielle. 

 

Nicolas Massol

Si l'abstention a augmenté de manière générale à Strasbourg entre 2008 et 2014, c'est dans les quartiers dits prioritaires (QPV) qu'elle est la plus visible. Le quartier de Hautepierre est celui où l'absention a été la plus forte en 2014 avec 58,5% de personnes qui ne se sont pas déplacées dans les bureaux de vote, lors du second tour. En 2008, elle s'élevait déjà à 50,5%, ce qui représente tout de même une nette augmentation. 

« Alors, on recommence. On continue. » Aujourd’hui, le maire a proposé un nouveau terrain. Un projet est à l’étude pour une installation près du réservoir d’eau. Budget : 300 000 euros selon l’évaluation de l’opérateur Free. « Normalement, en 2021, on devrait avoir du réseau », espère-t-il. L’État et la préfecture apportent une aide à hauteur de 200 000 euros. Les premiers engins de chantier devraient arriver en juillet prochain.

Sarah Chopin et Marine Godelier

Rimbach fait partie des trois communes du Haut-Rhin en zone blanche. Photo Pauline Boutin

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