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Ancien fleuron du secteur brassicole en France, Schiltigheim est aujourd’hui parsemée de friches industrielles. Municipalité et acteurs privés essaient tant bien que mal de relancer l'activité.
Au petit matin, derrière le long portail en métal de la brasserie de l’Espérance, une dizaine de camions chargés de fûts de bière s’apprêtent à partir. Heineken, Desperados, Adelscott, Ancre, Fischer, les marques de la multinationale néerlandaise Heineken remplissent les fourgons.
L’usine est l’un des sites majeurs de l’industrie brassicole française, de par sa superficie de 12 hectares, sa production et son histoire pluricentenaire. Lorsque Heineken s’implante sur le site de l’Espérance à Schiltigheim en 1972, la marque s’impose sur le marché brassicole en France. Le géant achète Fischer en 1996 puis transfère progressivement son activité sur le site de l’Espérance.
Emilien Hertement et Mathilde Iehl
Laurine Jeanson et Pierre Thevenet