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À cinq minutes de Strasbourg, la ville de Schiltigheim souhaite développer son activité touristique. Malgré les ambitions de la mairie, les commerçants peinent à croire en un potentiel lucratif.

 

Les lieux phares de cette histoire sont mis en valeur le long du "parcours du judaïsme", qui invite à arpenter les ruelles de Bischheim, depuis la Maison Waldteufel jusqu’au musée, en passant par la rue de l’École, ancien centre de la vie communautaire juive locale. Un peu plus au nord, le cimetière juif abrite certaines personnalités importantes de la communauté et suscite lui aussi l’intérêt des curieux et amoureux d’histoire.

Nécessité de se régénérer pour subsister ?

À la fin du XVIIIe siècle, environ 40 % des Bischheimois sont juifs, majoritairement ashkénazes, originaires d’Allemagne et d’Europe de l’Est. De nombreuses familles séfarades s’y installent suite à l’indépendance de l’Algérie en 1962. 

Aujourd’hui, les juifs de Bischheim, Schiltigheim et Hoenheim dépendent d’un seul rabbin. Des deux synagogues, il n’en reste qu’une à Bischheim sur la place qui porte son nom. Celle de Hoenheim, trop peu fréquentée dès la moitié du XIXe siècle, aurait été vendue il y a quelques années. Le nombre de fidèles pour les trois communes s’est réduit à une cinquantaine de familles. “Les enfants de notre communauté sont depuis allés vivre à Strasbourg”, confie le rabbin de Bischheim, Philippe Cohen. “Les personnes les plus engagées dans la religion veulent avoir une synagogue à côté de chez elles. Strasbourg a l’avantage d’en avoir plusieurs et il y a des écoles juives, ce que nous n’avons pas ici”, souligne encore le religieux.

Tourisme : Schiltigheim veut-elle vraiment sortir de l’impasse ?

Au cœur de la Storig, la seule brasserie artisanale à Schiltigheim

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 © Géraud Bouvrot © Nils Sabin

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