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Mardi 18 mai, les députés européens ont débattu de la stratégie de l’Union européenne face à l’escalade de violence entre Israël et la Palestine. Un débat qui, encore une fois, a montré la difficulté des européens à arrêter une position commune sur le sujet.
« Qu’a fait l’Union européenne ? Une réunion d’urgence après huit jours de violences, après des centaines de morts. » L’eurodéputée espagnole Idoia Villanueva Ruiz (GUE/NGL, extrême-gauche) résume la frustration d’un certain nombre de parlementaires européens : celle de voir l’Union européenne divisée et incapable de se positionner clairement face à la nouvelle crise israélo-palestinienne. Mardi 18 mai, les eurodéputés ont débattu sur la stratégie européenne face à ces événements.
Depuis une dizaine de jours, on assiste à un regain de tensions au Proche-Orient après des heurts entre des Palestiniens et la police israélienne à Jérusalem. La situation a rapidement dégénéré avec des tirs de roquette du Hamas et des bombardements israéliens sur la bande de Gaza. Plus de 230 personnes, dont 60 enfants, ont été tuées pendant ces affrontements, essentiellement du côté palestinien.
Un débat sans enjeu
La communauté internationale, et notamment l’Union européenne, peine à mettre fin à l’escalade. Le 18 mai, Josep Borrell, le Haut-représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a organisé une réunion avec les ministres des Affaires étrangères des États membres pour tenter d’arrêter une position commune européenne. Le Parlement européen a tenu à apporter sa pierre à l'édifice comme l’a rappelé l’eurodéputé belge Hilde Vautmans (Renew, libéraux) : « Nous devons aider à trouver une solution car je pense que cette assemblée a son rôle à jouer. »
Cependant, le débat au Parlement a surtout donné à voir l’état des divisions entre les groupes politiques et à vite tourné à la recherche de responsabilités. Certes, une majorité de groupes s’est entendue pour critiquer la réponse disproportionnée d’Israël. L’eurodéputée suédoise Evin Incir (S&D, sociaux-démocrates) a ainsi dénoncé « une annexion au quotidien, une autorité occupante ». Une position partagée par les Verts/ALE (écologistes) et la GUE/NGL (extrême-gauche) très critiques à l’égard de la politique israélienne. Plus nuancés, les élus du PPE (centre-droit) et d'ECR (conservateurs) ont souligné le rôle du Hamas dans cette crise à l’instar de l’eurodéputé Michael Gahler (PPE, centre-droit) : « Si une organisation terroriste telle que le Hamas lance des roquettes contre Israël en sachant qu'elle détruira des civils et des bâtiments, Israël a le droit de répondre. »
Seul consensus : l’appel à un cessez-le-feu immédiat des deux parties. Une position reprise par les États membres qui ont plaidé par la voix de Josep Borrell pour « un arrêt immédiat de toutes les violences et la mise en œuvre d’un cessez-le-feu. » Une demande qui n’a pas fait fléchir Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien qui, au 20 mai, n’a toujours pas cessé les frappes sur la bande de Gaza.
Nils Sabin
Les députés européens souhaitent renforcer la lutte contre le streaming illégal de contenus sportifs en Europe. Une pratique en pleine croissance depuis des années que les diffuseurs veulent voir disparaître.
Streamonsport, Channelstream, Buffstream… Depuis plusieurs années, les noms des sites changent mais les amateurs de sport ont toujours l’embarras du choix pour regarder les événements sportifs gratuitement. Une pratique illégale qui se traduit par une perte d’abonnés pour les diffuseurs légaux. Pour remédier à ce problème, le Parlement européen a adopté un rapport visant à lutter contre le streaming sportif (479 votes pour, 171 contre) ce lundi 17 mai.
A l’échelle européenne, le droit d’auteur protégeant l’utilisation d’une œuvre ne s’applique pas aux contenus sportifs. Il est néanmoins possible de notifier et bloquer un streaming illégal mais les procédures sont souvent chronophages. Le temps de signaler la diffusion, la compétition est souvent déjà arrivée à son terme.
Pour endiguer le phénomène, les eurodéputés veulent améliorer la capacité de détection des flux illégaux en créant un statut de « signaleur de confiance » qui pourrait être accordé aux propriétaires des droits de diffusion par exemple. Une fois repéré et signalé, un site de streaming devrait arrêter la diffusion dans un délai de 30 minutes. « C’est un texte historique car c’est la première fois que ces problématiques sportives sont traitées par l’Union européenne. » se félicite Mathieu Moreuil, représentant de la Sports Rights Owners Coalition, qui défend les intérêts des détenteurs de droits sportifs.
Si le texte a été adopté largement, l’absence d’une décision de justice pour valider le blocage et le retrait d’un site a néannmoins suscité les oppositions des eurodéputés des groupes écologistes (Verts/ALE) et de la gauche anti-libérale (GUE/NGL). En l'état, les diffuseurs et fournisseurs internet auraient une totale latitude pour décider qui diffuse illégalement. « Les signaleurs de confiance ainsi que les diffuseurs vont avoir un pouvoir de décision trop important, c’est une atteinte à la présomption d’innocence et aux libertés numériques. » s’inquiète ainsi l’eurodéputé allemand Patrick Breyer (Verts/ALE).
Reste désormais à savoir si les propositions des députés seront reprises dans une proposition législative de la Commission européenne. « Je pense qu’il y aura des amendements sur le Digital Service Act [proposition de la Commission qui vise à modérer les contenus illicites en ligne] ou un nouveau texte » se réjouit l’eurodéputé Adrián Vázquez Lázara (Renew, libéraux).
Quentin Gilles
Par Manon-Lombart Brunel
A 16 ans, Elisa est une nageuse de haut niveau, une sportive à la nage gracieuse mais atypique. Pour avancer, elle ondule sous l’eau à la seule force de son buste et de ses jambes. Les nerfs et les muscles de ses bras sont atteints du bout des doigts jusqu’aux épaules. Impossible donc pour elle de s’en servir. Elisa est née comme ça. Alors, il a fallu apprendre à faire avec les moyens du bord… Et des rêves plein la tête.
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Par Nathan Bocard
Alyson, 28 ans, travaille à Paris dans la branche marketing d'une grande compagnie automobile. Mais la partie la plus importante de sa vie, elle la passe sur la route. Depuis son adolescence, la jeune femme est passionnée de moto. Entre les week-ends de compétition sur circuit et les virées sur les routes de France avec ses potes, les histoires de deux-roues construisent sa vie. Une vie de passion mais aussi de combats, dans un univers où les femmes doivent lutter pour se faire une place égale à celle des hommes.