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Depuis 2017, la pasteure d’origine allemande Ulrike Richard-Molard est à la tête de l’église protestante de la Meinau. Derrière l’image froide qu’elle renvoie se cache une ecclésiastique extrêmement active, prête à défendre les causes qui lui tiennent à cœur.
Camille Fraioli et Clara Gross
La partie nord des Villas en 2026, après la restructuration du stade et l'apparition de la fanzone. © François Bertrand et Aryel Camus
"La Ville nous dit qu’elle va essayer de réfléchir à conserver la mixité sociale dans notre école. On est forcément un peu inquiet, mais on attend de voir le résultat", confie Emmanuel Schmitt.
Arthur Guillamo
Kenza Lalouni
Le statut prioritaire présente cependant des avantages aux yeux de certains parents : depuis 2019, les classes de grande section, de CP et de CE1 sont dédoublées. "À l’école privée, ils sont 30 dans les classes, nous, on est au maximum à 16", note Stéphanie Maurer, directrice par intérim de l’école élémentaire de la Meinau. Ces effectifs réduits en inciteraient certains à maintenir leurs enfants à l’école de la Meinau, en raison de meilleures conditions d’apprentissage.
L’horizon du collège pousse des familles à partir dans le privé dès le CM1 ou le CM2. L’établissement de secteur Lezay-Marnésia étant victime d’une mauvaise réputation, des parents souhaitent y échapper coûte que coûte. Même si "c’est cher", Olivia, qui habite rue de la Canardière, compte mettre ses quatre enfants à l’école privée. C’est aussi le cas de Khalide, domicilié sur l’avenue de Colmar, qui souhaite y inscrire son fils "peut-être une année avant" la fin de l’école élémentaire, afin de lui assurer une place à l’entrée en sixième.
Jusqu’au début des années 2010, l’école de la Meinau était une école d’application. Autrement dit, ses enseignants étaient des maîtres formateurs. Même si aujourd’hui elle a perdu cette fonction, elle conserve un certain prestige aux yeux des parents.