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Pourtant, les supporters nostalgiques se rappellent du train bleu, nom historique du train qui emmenait, de Saint-Louis à Strasbourg, les fans du RCSA à la fin des années 1970, quand le club a été champion de France. Un vrai succès populaire : 600 à 700 personnes par navette avec des personnes debout dès Colmar mais le dispositif a été supprimé. Il est réapparu à deux reprises : en juillet 2011 lors d’un match contre Mulhouse et en mai 2022 contre Clermont-Ferrand.
Destruction, modernisation et changement de clientèle : l’offre commerciale de la Canardière se recompose en faisant des gagnants et des perdants. Derrière le Plan de renouvellement urbain (PRU), bailleurs et pouvoirs publics tirent les ficelles.
Place de l’Île-de-France, aux alentours de midi, le Fournil de la Meinau ne désemplit pas. "Qui veut encore un sandwich poulet curry ?", lance la vendeuse à la file d’attente d’une dizaine de personnes. Parmi elles, certaines ont acheté un logement dans le quartier ces dernières années. Des nouveaux habitants qui sont "majoritairement jeunes et consomment différemment, plus de baguettes que de pâtisseries", constate Diana Leblond, gérante depuis 2016 de ce commerce emblématique. "C'est un quartier qui commence à revivre. Il y a deux lunetiers, alors qu’avant, il n’y en avait pas. Sinon, on a toujours les mêmes commerces. Ils ont juste changé de place", affirme-t-elle. Pourtant, dans la même rue, deux échoppes gardent les rideaux baissés.
Tristan Vanuxem et Ismérie Vergne
Derrière son carré sage, ses lunettes aux verres épais, et ses manières un peu dures, on ne devinerait pas que Madame la Pasteure est engagée dans la cause LGBTQIA+. "Ulrike a participé à fonder un groupe paroissial pro-LGBTQIA+ en 2013, l'Antenne inclusive. Elle s'est longtemps occupée des prières lors des chapelles arc-en-ciel et continue d’intervenir dans les diverses conférences à ce sujet", s’enthousiasme Juliette, bénévole. Une fois encore, l’écclesiastique est restée discrète sur son action. De ses engagements, elle ne s’attribue aucun mérite.
Athénaïs Cornette de Saint Cyr et Emma Fleter
Lassé de cette incertitude du tirage au sort et découragé par la perte de la moitié de ses bénéfices avec la crise du Covid, Tastan Sadullah s’est reconverti en rôtisseur. Il tenait depuis 2013 un stand "bazar", où il proposait piles, cadenas, bassines... Devenu "fixe" en 2020, il embaume désormais la place de l'Île-de-France de l’odeur de ses poulets rôtis halal.
Le 16 novembre, à l’occasion de la 28e semaine des rencontres islamo-chrétiennes, L’Oasis a organisé un repas sous le signe de l’hospitalité. Une trentaine de croyants se sont réunis à la mosquée de la Fraternité autour d'un buffet généreusement garni. Alors que les assiettes se vidaient, Ulrike s’est levée pour prendre la parole. Elle souhaiterait que les représentants des cultes s’investissent davantage dans le quartier. Peut-être en organisant un stand commun au marché place de l’Île-de-France.
Claude Hecker, président de l’association interreligieuse L’Oasis de la rencontre, en parle en des termes similaires. “Lorsqu’elle est arrivée à la Meinau en 2017, Ulrike a fait le choix de poursuivre le travail de son prédécesseur au sein de l’association. Elle s’est tout de suite impliquée avec énergie.”
Une pasteure engagée sur plusieurs fronts
Dans la bouche de ses proches, une autre Ulrike se révèle. En formation depuis septembre auprès de la pasteure, Beatriz témoigne. "C’est vraiment une personne très ouverte et curieuse. Il lui arrive souvent de louer l’église. Un jour, on organisait au foyer une soirée crêpes avec les adolescents du catéchisme, tandis qu’une communauté d’hindous célébrait son culte dans la paroisse. Très spontanément, Ulrike a décidé d’y faire chanter les jeunes. C’est alors que j’ai assisté à une scène magnifique. Des personnes de confessions différentes exprimaient ensemble leur foi en musique."
Une pasteure engagée sur plusieurs fronts
Dans la bouche de ses proches, une autre Ulrike se révèle. En formation depuis septembre auprès de la pasteure, Beatriz témoigne. “C’est vraiment une personne très ouverte et curieuse. Il lui arrive souvent de louer l’église. Un jour, on organisait au foyer une soirée crêpes avec les adolescents du catéchisme, tandis qu’une communauté d’hindous célébrait son culte dans la paroisse. Très spontanément, Ulrike a décidé d’y faire chanter les jeunes. C’est alors que j’ai assisté à une scène magnifique. Des personnes de confessions différentes exprimaient ensemble leur foi en musique.”