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Le tirage au sort du 6ème tour de la Coupe de France de football a réservé un gros cadeau aux joueurs du FC Kronenbourg. Dimanche 30 octobre, ils recevront le RC Strasbourg pour un derby a priori déséquilibré. Rétrogradé en CFA 2 (5ème division) pour des raisons financières, le RCS a conservé un effectif de qualité. L’équipe de Cronenbourg, pensionnaire de Promotion d’excellence (8ème division), n’aura donc rien à perdre. Interrogée, elle refuse de s’exprimer. « Il faut nous laisser le temps de digérer », souffle l’un des entraineurs joueurs de l’équipe.
Victor Patenôtre
(Photo CUEJ - Marion Garreau)
Ce mardi après-midi, le centre socio-culturel du Neuhof organisait un atelier "bien-être" à destination des seniors dans le cadre de la semaine bleue. Une vingtaine de femmes, qui venaient de profiter de l'hebdomadaire repas des seniors, étaient présentes. Certaines, comme Josephine, ont pu se faire pomponner. De la coiffure au maquillage, Linda Gerhard a pris soin de les mettre en valeur.
L'atelier renvoie à la question du rapport au corps et à sa propre image. Il vise aussi à travailler l'estime de soi. Pour Evelyne North, organisatrice de l'animation, il y a dans le quartier une réelle demande en ce sens. D'autres ateliers du même type pourraient ainsi voir le jour, et seraient ouverts à toutes les femmes, quelque soit leur âge.
Le 2, route de la Wantzenau accueillera la nouvelle école européenne en 2014.
(Photo Cuej - Marion Kremp)
Dernier symbole de l'opposition au bétonnage de la Robertsau, l'abattage au début du mois d'août de quelques arbres du «petit bois», situé au commencement la route de la Wantzenau, agite quelques habitants du quartier.
Propriété de l'Etat, le terrain du 2 route de la Wantzenau accueillera d'ici 2014 la nouvelle école européenne. Début août, 1,8 hectare de bois y a été abattu afin de sonder les sols, en vue du prochain chantier. Un évènement a priori anecdotique, qui pourtant attise la colère de quelques Robertsauviens.Via le courrier des lecteurs des Dernières Nouvelles d'Alsace, des riverains expriment leurs inquiétudes et s'érigent en défenseurs des espaces naturels de la Robertsau. «L'abattage du petit bois c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ! Il y a un tel fossé entre le discours de prise de conscience écologiste de la Ville et ce qui se passe en ce moment à la Robertsau. Les projets pharaoniques de la Ville entraînent la disparition d'espaces naturels indispensables à la préservation de l'environnement», s'indigne Etienne Bezler, membre d'Alsace nature et habitant de la Robertsau. Cet amoureux des arbres déplore l'absence de compensation par le reboisement. «L'argument de la Ville, c'est de dire que le petit bois n'est pas une forêt mais une friche, et donc conditionne la préservation de cet espace naturel à sa fonction pour les habitants.»
Une observation qui rejoint celle de Nicolas Pelaccia, habitant du quartier depuis plus de cinquante ans. Il s' indigne lui aussi de ce «massacre à la tronçonneuse». «Le petit bois est la marque de la Robertsau, il symbolise l'entrée dans le quartier qui se distinguait il y a peu du reste de la ville par son caractère boisé et son environnement naturel. Aujourd'hui, le béton remplace les arbres. Je porte le petit bois comme l'étendard de la lutte contre la densification urbaine de la Robertsau ! », s'insurge-t-il.
Si René Hampé, président de l'Adir, l'Association de défense des intérêts de la Robertsau, s'étonne de cette mobilisation pour une «poignée d'allumettes», il regrette tout autant la disparition des espaces naturels: «On grignote les îlots de verdure pour construire toujours plus, le Programme local de l'habitat est exagéré. Pour beaucoup de Robertsauviens, cette densification devient inacceptable !»
Marion Kremp et Anna Benjamin
Jusqu'en novembre, le chemin du Kammerfeld, dans le quartier de la Montagne Verte, est interdit à la circulation en raison de travaux sur la voirie.
Des trottoirs sont en train d'être aménagés dans le chemin du Kammerfeld. (photo CUEJ - Marjorie Lenhardt)
Jusqu'alors dépourvu de revêtement, le chemin du Kammerfeld va être recouvert de macadam et des trottoirs vont être mis en place. Le coût total des opérations de voirie s'élève à 100 000 euros. Un nouvel éclairage va également être installé. «Ces travaux sur la voirie font partie intégrante du chantier de la zone 30», explique Rémy Volz, chargé d'affaire du service ingénierie de la voirie à la CUS.
Autres aménagements prévus sur cette petite parcelle proche de la route de Schirmeck: la création de plusieurs espaces verts à l'entrée et à la sortie du chemin (essentiellement des massifs), ainsi que la mise en place d'un canisite et d'un conteneur à verre enterré. «Avec les nouveaux trottoirs, on risque d'avoir des problèmes pour se garer, regrette Jean-Jacques, habitant du chemin du Kammerfeld depuis 1964. Avant le début des travaux, nous avons été consultés. Quatre de mes voisins étaient favorables à la mise en place des trottoirs, et trois autres étaient contre.» La fin des travaux est prévue pour le mois de novembre.
Marjorie Lenhardt et Marine Daviller
Inauguré il y a un an, le centre culturel Django Reinhardt est l'un des axes du plan de rénovation urbaine du Neuhof. Petit à petit, les habitants du quartier s'approprient ce nouvel équipement.
Abritant une médiathèque, une école de musique et une salle de concert, l'espace repose sur la volonté de la Ville d'amener la culture au Neuhof. Tout ici est tourné vers les musiques du monde, même la médiathèque.
Depuis son emménagement dans cette nouvelle construction il y a un peu plus d'un an, elle a quadruplé ses inscriptions pour atteindre 1700 inscrits. L'école de musique,elle, a doublé son nombre d'adhérents.
Au menu: cours de percussion africaine ou de jazz manouche. Comme tous les samedis, Francko Merhstein, guitariste professionnel issu de la communauté manouche du quartier, transmet à ses élèves sa passion pour cette musique inventée par un certain Django Reinhardt ...
La salle de concert est la seule à Strasbourg à ne proposer que des concerts de musique du monde et reste essentiellement fréquentée par un public extérieur au quartier. Le directeur, Jean-François Pastor, estime qu'uniquement 15 à 20% des spectateurs résident dans les environs. « C'est pas pour moi. A 52 ans, qu'est-ce que je vais y faire ? », s'interroge Nadine, habitante du Neuhof. Quant à Claudine, ça ne lui dit rien : « J'ai autre chose à faire à la maison. »
Le jour de l'inauguration du centre, Roland Ries, maire de Strasbourg déclarait: « C'est un élément important pour la rénovation du Neuhof. A côté des habitations et de l'emploi, il faut de la culture.»
Un an après, force est de constater que les tarifs abordables ne suffisent pas à attirer certaines populations. « Notre centre est un encouragement à l'accès à la culture, mais notre programmation musicale ne vise pas uniquement les habitants du Neuhof. Ils n'ont pas l'habitude de pratiques culturelles et il faudra travailler sur le long terme pour casser les barrières, explique Jean-François Pastor. C'est une éducation et un accompagnement vers les lieux culturels qui les feront venir. Les réseaux associatifs et les acteurs culturels du quartier travaillent en ce sens. »
Mais il leur faudra du temps, peut-être le temps que les jeunes enfants du Neuhof deviennent adultes.
Catherine Deunf / Vidéo: Thomas Richard
Au stade Michel-Walter, les filles aussi ont droit à leur place sur le terrain. Depuis deux semaines, Yüksel Eker et Cheraz Ghrieb travaillent donc à la création de la première équipe de footballeuses de l'histoire du CS Neuhof. Pour l'instant, l'équipe est constituée de sept championnes en herbe, âgées de 10 à 13 ans. Le club offre les frais d'inscription à chaque nouvelle recrue. Les entraînements ont lieu les lundis et mercredis soir à 19h. Renseignements au ✆ 03 88 39 75 88.
(Photo CUEJ - Anne-Claire Poirier)
Le Goo Traiteur affiche fièrement son menu. (Photo Cuej - Renaud Février)
La 22e édition de la semaine nationale du goût se tient du 17 au 23 octobre. L'occasion, comme chaque année, d'organiser de nombreux événements comme des leçons de goût pour les enfants, des tables de goût à petits prix ou des ateliers du goût à l'initiative associations, d'entreprises ou de collectivités.
A la Robertsau, Le Goo Traiteur, situé au 79 rue Boecklin, a décidé de proposer aux habitants un menu spécial pour l'occasion. « Ici, on fait du traditionnel, explique la gérante. Ça correspond à notre clientèle. Mais on aimerait bien innover un peu. Cette semaine, c'est l'opportunité de leur faire découvrir de nouvelles saveurs. »
Au menu, entre autres : tajine de poulet au citron et aux olives, ravioles aux cèpes, sauté de veau à l'orange, filet de poisson sauce vanillée...
Renaud Février
Le 11 novembre, les 19 locataires des jardins ouvriers du Entenloch (derrière le magasin Ikea) devront avoir quitté les lieux. La municipalité a choisi ce terrain pour implanter la SPA, dont les travaux débuteront dès l'été prochain.
L'automne a pris ses quartiers aux jardins ouvriers du Entenloch. (Photo Cuej - Marion Michel)
L'allée n'a plus vu un coup de pioche depuis quelques mois et les mauvaises herbes s'y sont installées. Les haies dépassent maintenant la hauteur souhaitée. Dans les jardins, les dernières tomates n'ont pas été cueillies et sont maintenant flétries. Le lieu, si fleuri et entretenu à ses beaux jours, a perdu de son charme.
La nouvelle a fait des ravages chez les locataires : la SPA, jusque là implantée route du Rhin, va s'implanter à la place de leur jardin. La récolte passée, ils ne se donnent donc plus la peine d'entretenir un lopin de terre qu'ils devront abandonner le 11 novembre.
Charles Walter, jardinier ici depuis 1984, ne cache pas son désarroi, même s'il est l'un des deux locataires à avoir décroché un nouveau jardin.
Charles Walter avait totalement équipé sa gloriette. (Photo Cuej - Marion Michel)
La décision est d'autant plus mal vécue que ces jardins, considérés parmi plus beaux de Strasbourg, étaient vraiment appréciés par leurs occupants. Albert Rey, président de l'association des jardins ouvriers de Strasbourg-Ouest.
Albert Rey trouve au lieu une certaine "magie". (Photo Cuej - Marion Michel)
Charles Walter va plus loin. Avec la perte de son jardin, c'est tout une ambiance qu'il laisse derrière lui. Et qu'il craint de ne pas retrouver sur ses nouvelles terres, près du parc de la Bergerie.
Il ne compte d'ailleurs pas autant s'investir pour son nouveau jardin. Ce serait trop après tout ce qu'il avait fait ici.
Les locataires ont eu du mal à y croire au début mais, devant la volonté municipale, ont dû se résigner. Aujourd'hui, une action en justice n'est toujours pas écartée. Cependant, les jardiniers préféreraient obtenir réparation pour leur investissement physique et financier et se voir attribuer, dès que possible, un nouveau jardin.
L'association se sent véritablement trahie parce qu'elle avait obtenu des garanties orales de la municipalité quant à la survie du lieu.
A côté d'eux, les forains vont devoir également quitter leur terrain.
Marion Michel et Thibaut Gagnepain
Les travaux de destruction de l'usine Sofral devraient commencer l'année prochaine. (Photo CUEJ - Cedric Dolanc)
Entre 150 et 200 logements, dont un quart de logements sociaux, devraient voir le jour sur le site de SOFRAL (l'ancienne usine Danone), route de Schirmeck à la Montagne Verte. Les discussions sur le projet ont bien avancé, même si aucune décision définitive n'a encore été prise, selon l'adjoint en charge du quartier, Eric Elkouby. Les travaux débuteraient par la destruction de l'usine, mi-2012, pour s'achever en 2014. Le terrain à été racheté à la SOFRAL par le promoteur immobilier Stradim, qui n'a pas souhaité répondre à nos questions.
La mairie n'a pas encore délivré de permis de construire, Eric Elkouby souhaitant préalablement consulter les riverains. L'installation de commerces est prévue, notamment « un restaurant qui serait un véritable lieu de rencontres, de brassages et de lien social », toujours selon Eric Elkouby. L'élu souhaite également la création d'une salle d'animation et de rencontre à l'usage des habitants du quartier. La salle des fêtes que le conseil de quartier appellait de ses vœux sur le site devra trouver un autre lieu d'implantation, précise encore l'édile.
La construction de logements et de commerces sur l'emprise de l'ancienne usine s'inscrit dans le projet de restructuration du cœur de la Montagne Verte. Dans ce cadre, la municipalité a déjà voté la construction d'un lieu d'accueil parents enfants en face du site ainsi que le réaménagement de l'ancien terrain du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
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Cedric Dolanc
La voiture est entrée en collision avec un scooter au feu rouge. (Photo CUEJ - Marjorie Lenhardt)
Ce mardi, peu avant midi, un accident est survenu entre un automobiliste d'une cinquantaine d'années et un scooter, qui était à l'arrêt au feu rouge du carrefour entre la route de Schirmeck et la rue Dachstein, dans le quartier de la Montagne Verte. Âgé de 60 ans, l'homme en scooter a été gravement blessé. Il a été acheminé par les pompiers au CHU de Hautepierre. La circulation a été momentanément coupée sur la route de Schirmeck, dans le sens Lingolsheim-Strasbourg, sur la petite portion entre la place d'Ostwald et la rue Dachstein.
Marjorie Lenhardt et Marine Daviller