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Tous les mercredis, salariés et bénévoles d'Action quartier, une antenne de l'Armée du Salut, retrouvent les enfants de l'Elsau dans le square Nicolas-Poussin pour deux heures d'animation de rue. Une opération destinée avant tout à amuser les enfants qui, pour un bon nombre d'entre eux le mercredi, n'ont guère d'autres activités et se retrouvent dehors pour jouer.

Malgré le froid, ils étaient dix-sept ce mercredi à avoir rejoint l'équipe d'Action quartier composée de trois bénévoles et deux salariés. Quatre enfants participaient aux activités pour la première fois: leurs noms ont soigneusement été consignés sur la fiche qui liste tous ceux qui sont passés par ces animations. En tout, une centaine d'enfants y sont référencés.

Les activités d'Action quartier ne se limitent pas à la simple animation. L'association religieuse effectue un suivi des enfants en difficultés. Elle se rend dans les familles et alerte, en cas de difficultés sociales ou scolaires, l'OPI (Orientation - Prévention - Insertion) ou les assistantes sociales du quartier pour engager un suivi qu'Action Quartier ne peut assurer. L'association organise néanmoins des aides aux devoirs.

Outre les animations et l'aspect social, les activités sont émaillées de références religieuses. Entre deux jeux, les enfants sont rassemblés autour d'une histoire inspirée de la Bible et illustrée par un spectacle de marionnettes. Ce mercredi, cette histoire tourne autour du pardon. Le récit permet ensuite aux animateurs d'engager une discussion avec les enfants autour d'un verset biblique.

Avant de démarrer ces activités, Sébastien Cottet, responsable d'Action quartier à l'Elsau, fait le tour des environs et invite les enfants qu'il croise à se joindre au groupe :


 


Les enfants de l'Elsau s'amusent avec Action quartier. Certains d'entre eux sont devenus des habitués du mercredi après-midi et les marmots les plus fidélisés sont invités à partir avec les bénévoles en colonie de vacances l'été.

Sébastien Cottet affirme qu'une vingtaine d'enfants sont venus à lui pour en savoir plus sur la Bible, mais que cela «n'est pas le but premier des animations de rue». Mais si les enfants en font la demande, Action quartier se rend dans les familles pour expliquer la teneur du livre sacré. Certains se voient même offrir une Bible.

A 16h, l'équipe lève le camp et file au local de l'Armée du Salut pour faire le bilan pédagogique de l'après-midi. La réunion est close par une prière qui, ce mercredi commençait par ces mots : «Merci Seigneur. Tu nous as protégé cette après-midi, nous n'avons eu aucune agression». 

Simon Castel
 

Depuis 40 ans, le restaurant du marché gare ouvre ses portes au petit jour. Yann, le patron, qui a repris l'affaire il y 10 ans, accueille ses clients dès 5 heures du matin. Des personnes travaillant au marché mais aussi des ouvriers ou même des éboueurs se retrouvent à table ou au comptoir le temps d'une halte pour partager un moment de convivialité avant d'entamer la journée. Si le restaurant marche bien, l'ambiance autour du bar, elle, est nettemment plus calme qu'auparavant. 

Floriane Leclerc et Victor Patenôtre

Depuis quelques années, les circuit-courts sont en vogue. L'objectif : favoriser les débouchés pour les agriculteurs locaux. Jacques Geistel, entrepreneur de 28 ans, a sauté le pas avec la ferme Vogt à Bischwiller.

En mars 2010, titulaire d'un BTS Force de Vente, Jacques Geistel monte son entreprise de livraison à domicile de panier de légumes et de fruits frais, issus de l'agriculture conventionnelle : le Petit Lucien.

Le déclic ? «Je suis tombé sur un tas de radis en putréfaction à la ferme Vogt à Bischwiller. Je suis allé demander au producteur pourquoi il les laissait comme ça. Il m'a répondu que le cours des prix des légumes était trop bas. Faire fonctionner ses machines lui coûtait trop cher», raconte Jacques Giestel. « Avec les circuits courts, il n'y a pas de perte de marchandises, puisque tout est commandé en avance », explique-t-il.

Olivier Vogt, le responsable de la ferme, devient son fournisseur. Cet agriculteur vend ses produits exclusivement grâce aux circuits courts par la vente directe dans sa ferme et par le biais des distributeurs locaux. Jacques Giestel commence ses premières livraisons à la Robertsau. Après un an et demi d'activité, il s'y est constitué une clientèle de 70 familles, qui lui permet de vivre. Tous les lundis il fait sa tournée dans le quartier. Nous l'avons suivi.

 

«Je pratique des prix moins élevés et j'ai moins de marge que les grands distributeurs», insiste Jacques Geistel. Après un comparatif de son panier à 10 euros dans les rayons du principal supermarché de la Robertsau, il n'a pas tort : cette semaine, les mêmes produits y coûtaient 12,45 euros. Les consommateurs s'y retrouvent donc, les producteurs aussi.

« Travailler avec la grande distribution est trop contraignant car ils exigent le conditionnement des produits, qui prend beaucoup de temps », explique Olivier Vogt. Sa production ne lui permet pas non plus d'assurer la livraison régulière de grandes quantités de produits. Selon lui, leurs prix d'achat sont trop bas : « On gagne 50% ou 60% de moins qu'en vente directe ». Avec le Petit Lucien, Olivier Vogt gagne donc 5 à 6 euros par panier. Jean-Pierre Andrès, l'un des derniers maraîchers de la Robertsau, confirme : « Pour un kilogramme de tomates vendu à 1,80 euros en vente directe dans ma ferme, une grande surface propose de me l'acheter à 40 centimes hors taxe.»

Mais ce système gagnant-gagnant a quelques inconvénients. «Les paniers sont trop copieux en hiver et les mêmes produits reviennent souvent d'une semaine à l'autre. Mes clients jettent donc certains produits. Il y a aussi beaucoup de légumes que les gens ne consomment plus trop, comme le radis noir. Ça me fait perdre de la clientèle», explique-t-il. Jacques Geistel compte donc adapter son panier au mode de consommation de ses clients. Pour cet hiver, il proposera, en plus des légumes, des pots de confitures, des œufs et du jus de pomme.

Leyla Doup Kaïgama et Anna Benjamin / Photos: Anna Benjamin

 

 


Jeunes et vieux ont chanté ensemble pendant le goûter. (Photo Cuej - Thibaut Gagnepain)

L'association «Les disciples» organisait mercredi après-midi un goûter inter-générationnel dans ses locaux, en-dessous de l'église protestante rue Langevin. Une douzaine de personnes âgées étaient venues partager les gâteaux cuisinés le matin même par les enfants.

Les membres de l'association ont animé le goûter avec des chants et des morceaux de musique tout public. «Ça fait toujours du bien de se retrouver avec des jeunes», s'est enthousiasmé Marlyse, 81 ans, ravie de l'initiative. «On est des friands de mélange ici», a résumé Gérard Haehnel, pasteur et président de l'association.

T. G. et V.P.

 

Franck Leduc a élu domicile à la Robertsau il y a sept ans. Aujourd'hui, il met sa curiosité au profit de son quartier et édite un livre sur ses lieux remarquables : «Cet ouvrage est né d'une demande de la Ville, qui a souhaité que le conseil de quartier répertorie des lieux significatifs pour émettre des réglementations dans le cadre du Plan local d'urbanisme».

Pendant des mois, des habitants ont donc arpenté leurs rues, appareil photo à la main. «Du coup, on s'est dit que c'était idiot de ne pas se servir de toutes les données que l'on avait collectées», ajoute-t-il. Franck Leduc nous a emmené pour une visite de quelques uns de ces lieux remarquables, souvent méconnus.

Cliquez sur un repère pour les découvrir avec Franck Leduc (cliquez ici pour afficher la carte en plus grand).

Ce livre est disponible sur commande à 125 euros, son prix de production. Franck Leduc prévoit d'organiser une exposition en janvier à la Robertsau pour présenter son travail.

Anna Benjamin

Depuis un an le Training club canin de Strasbourg (TCCS) a intégré ses nouveaux locaux route de l'Oberjaegerhof, au coeur de la forêt du Neuhof. Un lieu idéal pour l'entraînement des chiens de compétition.

Sur trois hectares, près de 200 adhérents apprennent à connaître et éduquer leur fidèle compagnon, plusieurs soirs par semaine au TCCS. Certains membres souhaitent aller plus loin avec leur quadrupède pour s'adonner à la compétiton sportive.

Corinne Schilb et Laurence Moussa, deux monitrices bénévoles du club, expliquent leur discipline, l'obéissance canine. En concours, le chien doit effectuer une dizaine d'épreuves selon sa catégorie et sous la conduite de son maître.


 

D'autres disciplines comme le pistage ou le mordant sont dispensées par le TCCS. Mais la compétition ne concerne qu'une quinzaine d'adhérents.

Plus de 90% de l'activité du club est tournée l'éducation canine. Elle permet aux maîtres d'apprendre les règles de base pour vivre avec son chien au quotidien. L'école du chiot accueille ainsi les jeunes toutous dès l'âge de deux mois. Pour une première approche, un stage est proposé les 29 et 30 octobre prochain.

Thomas Richard

De nouvelles entreprises vont s'installer à Cronenbourg sur la zone franche urbaine (ZFU) située rue de Hochfelden. Les ZFU offrent de nombreux avantages aux sociétés qui choississent de s'y installer. Parmi celles-ci, Tiz, une société de  création de sites internet. Son directeur Jean-François Marnette explique les raisons de son arrivée à Cronenbourg.

Rue de Hochfelden, le chantier touche à sa fin. Une partie des immeubles a
déjà été achetée. Deux des trois immeubles d'habitations sont complets. (Photo CUEJ - Thibaut Gagnepain)

En novembre, les engins de chantier vont quitter la rue de Hochfelden. Les immeubles vitrés blancs et gris accueilleront alors leurs nouveaux propriétaires. Des entreprises, des commerces et des habitants vont prendre possession des lieux. Ces constructions entrent dans le cadre de l'extension de la Zone franche urbaine (ZFU) de Hautepierre, implantée en 2007. L'objectif est d'offrir un pôle d'activités à Cronenbourg.

Les ZFU ont pour vocation d'attirer les entreprises de moins de 50 salariés. Les PME, qui s'y installent, bénéficient d'exonérations fiscales et sociales, c'est-à-dire les charges patronales. Ces économies permettent aux sociétés d'acquérir des locaux, comme l'explique Jean-François Marnette. Ce dernier est le directeur de Tiz, une entreprise de création de sites internet installée à Mundolsheim. En venant à Cronenbourg, il deviendra propriétaire de ses locaux et se rapprochera de Strasbourg.

Tiz prendra possession de ses locaux cronenbourgeois de 150 m2 dans le courant du mois de décembre : «Nous sommes dépendants d'une connexion Internet, explique Jean-François Marnette. Donc nous arriverons dès que nous serons connectés». Cette entreprise, qui compte huit personnes, est dans une période charnière. Pour le directeur de Tiz, les économies liées à son installation à Cronenbourg lui permettront d'étendre son activité et d'investir dans de nouveaux projets.


Jean-François Marnette veut notamment dévelloper des applications adaptées aux tablettes numériques. En contrepartie des exonérations, les chefs d'entreprises s'engagent. Un tiers des embauches doivent se faire parmi les habitants des quartiers sensibles. Pour Jean-François Marnette ce n'est pas un problème. La cité Nucléaire voisine peut même devenir un véritable vivier.

«L'installation de la zone franche à Cronenbourg va entraîner une dynamique économique notamment en termes d'emplois pour le quartier», explique Delphine Naillon, chargée de mission zones sensibles urbaines à la CUS. Sur les cinq dernières années, 1000 emplois ont été créés par les PME installés sur les ZFU du Neuhof et de Hautepierre.

 


 

Marion Michel

Martin Page a publié La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique aux éditions
de L'Olivier (Photo Cuej - Fabien Piégay)

La médiathèque de la Robertsau a accueilli Martin Page pour la première rencontre avec les lecteurs de la saison. L'auteur qui écrit pour les adultes, mais aussi les enfants, s'est prêté au jeu de cette mise à nu publique.

Une vingtaine de personnes est venue écouter Martin Page parler de son dernier livre La disparition de Paris et sa renaissance en Afrique, mardi 18 octobre à la médiathèque de la Robertsau.

Héros du livre, Mathias, gratte-papier à la mairie de Paris, se retrouve au chevet de Fata Oukoumi, une riche femme d'affaires africaine. Cette dernière, suite à un contrôle d'identité, a été victime d'une bavure policière. Mathias est ainsi missionné pour trouver un moyen de réparer cette faute et calmer la polémique. Juste avant de tomber dans un comas irréversible, la riche femme lui confie qu'elle aimerait faire disparaître Paris. Une idée folle à laquelle, finalement, Mathias souhaite donner vie.

Martin Page a ouvert la saison du cycle de rencontres avec de jeunes auteurs prometteurs, mis en place en 2009 par la médiathèque. Bénédicte Junger, organisatrice et animatrice de la soirée, explique la démarche.


L'auteur s'est quant à lui laisser prendre au jeu. Entre deux digressions et des explications sur le lien entre l'humour et la tragédie, il semble tirer de cet exercice des enseignements sur sa propre création.


Elisabeth, enseignante à la retraite, est rompue à ce genre d'exercice. Aller au-devant d'un écrivain reste pour elle un "rendez-vous". Et comme pour tout rendez-vous, l'ancienne institutrice a des attentes mais également des petites astuces pour se préparer.

La prochaine rencontre est fixée au mardi 14 février. Le soir de la Saint-Valentin, les lecteurs de la médiathèque pourront découvrir un premier roman, dont le choix n'est pas encore arrêté. L'actrice Catherine Javalogues lira des extraits de l'ouvrage. Le 22 mars, l'écrivaine suédoise Katarina Mazetti viendra présenter ses romans Le mec de la tombe d'à côté et Le caveau de famille. Le 22 mai, Carole Martinez, nommée au Goncourt, concluera ce cycle. 

Fabien Piégay 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annick Neff, Roland Saenger et François Desrues exposent les projets aux riverains. (Photo CUEJ - Anne-Claire Poirier)

Mardi 18 octobre 2011, une dizaine d'habitants s'est rendue à la réunion de concertation publique organisée par la municipalité à propos du réaménagement de la rue du Commandant-François. Le tronçon situé entre l'avenue Jacqueline-Auriol et la rue Jean-Mermoz sera restructuré dans le but de contraindre les automobilistes à lever le pied. Roland Saenger, chargé d'opération pour le réaménagement de la voie a annoncé le passage de la rue en zone 30. D'autre part, il a soumis deux projets de réaménagement à la décision des habitants :

Solution 1 : un système d'écluse

 

Solution 2 : du stationnement alterné pour pour casser la rectitude de la voie.

Les riverains présents ont opté pour la seconde solution, jugée plus sécurisante. Ils craignaient notamment que le système d'écluse envisagé dans la première solution ne provoque des accidents de la circulation.

Dans le cas où le stop installé au carrefour avec la rue Jean-Mermoz ne serait pas respecté, la municipalité ne ferme pas la porte à l'installation d'un feu tricolore.

Anne-Claire Poirier

Vu ce mardi après-midi à Rivétoile, devant la médiathèque Malraux... Trois jeunes hommes sautaient d'un bord à l'autre de la passerelle, la rivière d'un côté et un amas de vélos de l'autre, sous le regard mi-admiratif, mi-inquiet des badauds.


 

Aurélie Delmas et Laure Siegel

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