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Le centre du Ziegelwasser avait perdu son agrément en 2011. Après une brève reprise du centre par l'ARES (Association des résidents de l'Esplanade de Strasbourg), le Ziegel est revenu entre les mains des associations du quartier. Le centre socio-culturel du Neuhof essaie de faire revivre ce lieu en permettant à des habitants du quartier d'y mener des activités. « On veut encourager les initiatives, explique Patrick Roger, le président de l'association du centre socio-culturel. Par le centre, on peut faire revivre le quartier. »

Les mamans sont donc bienvenues au Ziegel. Le couscous était une première, désormais elles vont préparer des repas tous les jeudis du mois de novembre. Vendredi 18, elles organisent une soirée orientale.

Claire Le Moine

 

 

Ce jeudi, c'était la grande rentrée des danseurs "bel-âge" au centre socio-culturel de l'Escale. Presque 70 hommes et femmes de plus de 55 ans sont venus pour fouler la piste de danse toute l'après-midi. Ils se réuniront une fois par mois pendant toute l'année scolaire.

Dans le hall du centre socio-culturel l'Escale ce jeudi, résonne le titre « Ce n'est rien »  de Julien Cerc. Derrière les portes aux fenêtres opaques de la grande salle, des dizaines d'hommes et de femmes fêtent la rentrée dansante de l'Escale. Depuis trois ans et demi, le centre socio-culturel propose dans le cadre de ses activités « bel-âge » un après-midi mensuel « thé dansant-guingette ». Pendant 4h, de 14h à 18h, les plus de 55 ans qui le souhaitent viennent passer une demi-journée hors du temps, autour et sur une piste de danse en parquet de 100m2.

« On vient à chaque guinguette de l'Escale. On s'amuse, on danse, on danse, on danse... ça nous fait du bien. » Germaine et Liliane, les cheveux courts, le sourire facile et l'air dynamique, aiment «  tout danser, sans préférence ». Dans leurs agendas, elles notent ces rendez-vous festifs et ne les manqueraient pour rien au monde. Rock, cha-cha-cha, valse lente... les deux femmes connaissent tous les rythmes et tous les pas. Et ne leur parlez pas de cours de danse, elles n'en ont jamais pris. «  Avant on apprenait à danser avec les parents ! Aujourd'hui les gens ont des professeurs... » regrettent-elles en choeur. Derrière elles, Jeannot « danse depuis le berceau » et ne manque jamais une occasion de « faire danser ces belles vieilles femmes ». Taquin, il sait faire rire ses partenaires et aime à les faire vibrer sur les rythmes langoureux du tango et du paso doble. 

Pour la rentrée du thé-dansant, le succès était comme chaque fois au rendez-vous. Sur des morceaux modernes ou plus anciens, le bel-âge a tournoyé toute l'après-midi sur le parquet de la grande salle. Pour assurer un beau moment, l'organisateur Antoine Johner, bénévole à la Guinguette du Rhin, sait comment s'y prendre. Élégant dans sa chemise banche, derrière ses platines, il alterne les genres, et fait danser les dames dès qu'il le peut. Pour leur plus grand plaisir. « J'ai toujours aimé danser mais j'y consacre réellement tout mon temps depuis 2004. La saison débute bien, chaque année le nombre de participants augmente. » Chez les seniors de la Robertsau, le thé dansant-guiguette remporte tous les suffrages : c'est l'activité la plus fréquentée et la plus demandée. Pour Germaine, « Rien de mieux que de danser contre la déprime ! », et comme le chantent les danseurs sur les accords de Julien Clerc, « ce n'est rien, tu le sais bien, le temps passe ce n'est rien...» 

Clémence Lesacq

 

 

Douze mamans, habitantes du Neuhof, ont décidé de partir une semaine en vacances à l'étranger au printemps. Inde ou Turquie, leur destination n'est pas encore arrêtée mais jeudi 17 octobre, elles ont mené leur première action pour financer leur voyage.

D'origine maghrébine ou turque, elles ont préparé un couscous qu'elles ont servi au centre socio-culturel du Ziegelwasser. Les enseignants de l'école voisine sont venus profiter des savoir-faire gastronomiques de ces mamans pour 7,50€. Les femmes ont servi vingt-cinq plats à table et quinze à emporter.

Afficher Agro quartier de la Robertsau sur une carte plus grande

Le projet d'agro-quartier de la Robertsau s'étend entre la foret, la rue Mélanie et la rue Kempf. (Crédits : Estelle Choteau/Cuej)

Questions de sécurité

Le thème de la sécurité intéresse particulièrement les lecteurs strasbourgeois. Parmi les 13 ouvrages documentaires les plus empruntés, quatre traitent des problèmes de sécurité en France. Si trois d'entre eux sont destinés à décrypter l'actualité sur ce sujet et à éclairer les enjeux sécuritaires, le dernier vise un tout autre objectif. « Votre sécurité en question, tout savoir pour mieux se protéger » de Roland Chatard annonce clairement que notre sécurité est en danger. Pour y remédier, le livre propose une sorte de manuel pratique pour se protéger contre les cambriolages et les agressions. Avis aux malfrats, avec 22 emprunts en 2012, c'est donc près de 22 foyers de plus qui connaissent désormais toutes les astuces pour assurer sa sécurité.

Enfin, plus classique, la Fantasy a été un bon crû l'année dernière. Le DVD du film « Mutant Chronicles » de Simon Hunter remporte la palme du document le plus emprunté (36 fois), tandis que « Le septième fils » de Orson Scott Card est le roman le plus emprunté, et de loin (30 emprunts devant « Le cœur du monde » de Col Buchanan avec 18 prêts).

Quels sont les titres les plus empruntés dans les bibliothèques du quartier ? De la médiathèque Malraux à celle place du Marché, petit tour d'horizon des préférences des lecteurs.

Neudorf a la chance de disposer de deux des plus importantes médiathèques de Strasbourg. La première, la moderne et géante médiathèque André Malraux située aux confins du quartier, et la seconde, au cœur de Neudorf sur la place du Marché. En analysant les documents les plus empruntés en 2012, plusieurs tendances se dégagent.

La cuisine omniprésente

Faut-il y voir une conséquence des multiples émissions de télé-réalité (Top Chef, Master Chef, Un dîner presque parfait, Cauchemar en cuisine...) ? Incontestablement la cuisine fait recette, sur le petit écran comme dans les bibliothèques neudorfoises. Les deux livres documentaires préférés parlent de cuisine. « Les céréales » de Catherine Madani et « Dim Sum » de Mikaël Petrossian, totalisent à eux deux 66 emprunts en 2012. Mais le thème de la cuisine ne se limite pas aux frontières du documentaire. Avec 34 emprunts, l'album jeunesse le plus plébiscité se nomme « Lulu grand chef ». Le synopsis ? Un grand concours de cuisine organisé par la maîtresse de Lulu, avec un jury prestigieux réputé pour son jugement impitoyable. Un livre illustré de Daniel Picouly, dont l'histoire rappelle étrangement quelque chose dans la réalité, à moins que ce ne soit dans la télé-réalité...

L'Asie a la cote

Les bouquins asiatiques figurent dans le peloton de tête des ouvrages les plus prisés. La cuisine (encore) avec l'ouvrage « Dim Sum » déjà cité plus haut, qui explique comment cuisiner ce mets chinois comme à Hong-Kong. « Mes voisins les Yamada » de Hisaichi Ishii est également au coude à coude avec le Petit Spirou pour le prix de la bande-dessinée la plus empruntée. Et logiquement enfin, les mangas, avec en haut de l'affiche « Mei's butler » de Riko Miyagi (33 emprunts).

Le 5 novembre prochain, la ville de Strasbourg recevra officiellement le cahier d’attentes du conseil de quartier (COQ) de la Robertsau pour son projet d’agro-quartier. La COQ travaille sur cette idée depuis quelques années, et demande la création d’un agro-quartier proche de la forêt, entre la rue Mélanie et le château de Pourtalès.

Un agro-quartier est une sorte d’éco-quartier très performant, une aire de vie respectueuse de l’environnement et qui favorise le lien social. Espaces verts et agricoles (bosquets, vergers, ruches, élevages) y côtoient petites résidences écologiques et lieux de vie commune.

Après des mois de réflexion, de mise en commun d’idées et d’ateliers, le COQ a rédigé un cahier d’attentes autour du projet, qui fédère la plupart des robertsauviens. Il est d'ailleurs soutenu par l'Adir, association pour la défense des intérêts de la Robertsau. « Certains membres de l'Adir sont dans le COQ et ont participé à la rédaction de ce recueil », précise son président Jacques Gratecos. « Le cahier a été transmis aux instances politiques il y a quelques mois », continue André Ehret, coordinateur du COQ.

Mais pour officialiser la réception du cahier d'attentes, il faudra attendre le mardi 5 novembre et l’assemblée plénière du conseil de quartier : « Lors de cette assemblée, nous le remettrons officiellement à l’adjointe de quartier Nicole Dreyer ainsi qu’à François Buffet, adjointe au maire de Strasbourg en charge notamment du développement durable », explique André Ehret.

Peut-être, enfin, un premier pas vers une concrétisation du projet.

Estelle Choteau

La scène se répète chaque année. Lors de la fête musulmane de l'aïd, les boucheries halal reçoivent des centaines de commandes d'agneau à sacrifier. Depuis l'interdiction du sacrifice chez le particulier, les abattoirs et les boucheries sont les seules lieux de retrait. Mais Hautepierre ne compte qu'une seule boucherie halal. Pour les musulmans du quartier, la préparation de l'aïd peut alors prendre la forme d'une attente interminable.

 

À Hautepierre, lors de la fête musulmane de l'aïd, une longue file d'attente s'installe devant la caisse du comptoir oriental Daoubi, la seule boucherie halal de Hautepierre. Ce mardi, les pratiquants sont venus y chercher leurs commandes, souvent passé plusieurs semaines en avance : un mouton, sacrifié rituellement, comme le veut leur religion.
La boucherie a dû faire face, seule, à plus de 300 demandes. Résultat, les clients ont passé plusieurs heures à attendre dans l'enceinte de la boucherie. Ce qui n'est pas la meilleure manière d'entamer une fête dédiée à la famille et à la solidarité.  

Texte : Florence Tricoire

Photos : Maxime Le Nagard

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