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Dans le Bas-Rhin, de nombreux bénévoles se sont mobilisés. Une entraide plurielle qui a dépassé toutes les attentes. A Haguenau, des centaines d’habitants ont joint leurs efforts à ceux de la ville.

La crise sanitaire a isolé les personnes âgées, l’un des publics les plus vulnérables face au Covid-19. Dans le Bas-Rhin, cette période a été l’occasion de renforcer, non sans difficulté, l’utilisation des nouvelles technologies pour maintenir le lien avec les aînés. 

Haguenau, terre solidaire

28 mai 2020

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Dans le Bas-Rhin, de nombreux réseaux d’entraides ont vu le jour suite à la crise du coronavirus. Une mobilisation de masse, au-delà de toutes les attentes. A ...

Mamie et papy en wifi

28 mai 2020

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Güete Morje Internet

28 mai 2020

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Isabelle Grussenmeyer a lancé, dès le 15 mars, sa chaîne Youtube pour enseigner l’alsacien. Une façon pour elle de pallier la fermeture des écoles où elle délivre des cours. Elle va continuer cette expérience ...

Séduction sans contact

28 mai 2020

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Le coronavirus étant toujours présent, les rencontres physiques demeurent potentiellement dangereuses. Les rapports à la séduction, aux rendez-vous galants et à la sexualité se réinventent. 

Soulagement pour les fidèles bas-rhinois qui peuvent, depuis le 22 mai, reprendre le chemin des lieux de culte. Mais la crise sanitaire a poussé les croyants à investir les réseaux sociaux afin de poursuivre leur pratique religieuse.

Bò bún, salade vietnamienne, de la petite Valentine. 

© Mathilde Parmentier

Laëtitia est auxiliaire de vie et son confinement s’est fait à la maison. C’est elle qui garde Élies car Karim, pompier professionnel, a continué à travailler. Pendant ces deux mois, le temps de jeu mère-fils est passé de deux à cinq heures par jour : “Cela nous a permis de nous évader durant ces longues journées sans pouvoir sortir. On avait des choses à se raconter et puis on avait le sentiment que les journées passaient plus vite.” 

Depuis le déconfinement, Laëtitia, en chômage partiel, ne travaille que le matin. Son garçon ne retrouvera pas le chemin de l’école avant septembre. “On peut continuer nos sessions gaming les après-midi”, glisse la mère de famille. “Mais on joue quand même un peu moins, on profite du soleil.”

“On n’avait plus le même rythme”

Aujourd’hui, Johnny est raisonnable. Quand ce garagiste savernois rentre du travail, il fait seulement une partie sur The Crew, un jeu de course automobile. Beaucoup moins que durant le confinement, période durant laquelle il était au chômage technique. Pour l’occasion, il avait dépoussiéré sa Playstation 4. “On n’avait plus le même rythme”, se plaint Jennifer, sa compagne. “Il passait tout son temps sur les jeux vidéo.” 

“Parfois je me levais à 7h du matin et il était encore en train de jouer, il faisait des nuits blanches”, remarque-t-elle. “Ça prend quand même de l’énergie de passer autant de temps devant les écrans.” Avec un tel rythme, Johnny a délaissé d’autres activités. “On prévoyait de profiter du confinement pour vider l’appartement, faire le tri”, poursuit Jennifer. “On n’a pas fait comme prévu.”

Lucas Lassalle
Antoine Cazabonne

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