L'extension contestée de l'aéroport de Vienne, en Autriche, fait l'objet d'un bras de fer entre la Commission et le Médiateur européen. Strasbourg soutient son champion.
Le parlement européen a discuté mercredi d'une résolution, basée sur le rapport d’initiative de Bastiaan BELDER (EFD, NL), sur une nouvelle donne entre l'Union européenne et la Chine, dix ans après le lancement de leur partenariat stratégique. La résolution a été adoptée après la vote suivie de jeudi midi.
Lors de la succession du nouveau dirigeant chinois Xi Jinping, un profond changement de la Chine influencera sa relation avec l'Union européen, le parlement européen a choisit ce moment sensible d'en discuter pour construire une perspective de la coopération UE-Chine. Dans le débat d'hier soir, certains députés ont mentionné de la création d'une liaison entre le plan européen de 2020 et plan Quinquenat de la Chine.
Dans cette résolution, les députés soulignent que le lien entre l'UE et la Chine est essentiel pour apporter des réponses aux préoccupations mondiales. Mais les eurodéputés considèrent que cette relation doit être fondée sur un fort engagement commun, une confiance mutuelle et des valeurs universelles.
Le débat concerné de mercredi soir s'agit surtout de quatre grandes recommandations, dont l'une insistait fortement sur la démocratisation politique et le respect des droits de l'homme:
La résolution soutient l'activisme des citoyens chinois en faveur les droits de l'homme et les droits sociaux. Un appel est lancé aux dirigeants chinois à encourager la responsabilité civile en termes de respect des droits sociaux fondamentaux, dont le droit des minorités comme les tibétains . Les députés insistent en outre sur l'importance du respect et de la mise en œuvre rapide des règles de l'Organisation internationale du travail (OIT), y compris le droit à créer librement des syndicats indépendants. Ils considèrent que l'UE ne devrait pas ouvrir son marché aux biens issus du travail des enfants ou des camps de prisonniers. Les députés appellent, une fois encore, les autorités chinoises à réexaminer leur politique en matière de peine capitale et de liberté des médias, les députés demandent que le partenariat stratégique entre l'Union européenne et la Chine intègre la prise en compte de la liberté d’information sur une base de réciprocité. Les députés déplorent au passage le contrôle et la censure exercés par les autorités chinoises sur l'internet. Pour ce qui est de la liberté de culte, les députés demandent aux autorités chinoises d'accorder une reconnaissance officielle aux églises et condamnent fermement toutes les tentatives des autorités de priver les individus de leur droit fondamental à la liberté de religion.
Quant à la relation économique, les députés présentent les difficultés que les entreprises européennes rencontraient en Chine, ils demandent aussi d'équilibrer les intérêts communs pour le commerce de deux parts.Le Parlement note les notables progrès économiques et sociaux accomplis par la Chine, mais attend la réalisation « rapide » par les dirigeants chinois des appels à la démocratisation et aux réformes politiques, tout en soulignant les menaces que constituent les scandales de corruption récents, par exemple l'affaire du Boxilai, chef du parti communiste chinois de la ville-province Chongqing .
Le Parlement demande aussi à la Chine de modifier sa politique de soutien au régime syrien et se montre « préoccupé » par la montée des tensions dans la mer de Chine méridionale, ainsi qu'entre Pékin et Tokyo. Il encourage la multiplication des contacts entre la Chine et Taiwan.Les débutés estiment que la Chine joue un rôle positive et responsable dans les affaires internationales.