Le Parlement européen a adopté, mercredi 12 février, une résolution pour réclamer une meilleure régulation pour les intelligences artificielles.
Cheveux bruns, accent italien, et français impeccable, Sandro Gozi, arrivé le 10 février au Parlement européen, affiche sa fierté d’être eurodéputé. Il est l’un des 27 eurodéputés qui sont arrivés après le Brexit. Président de l’Union des fédéralistes européens, une association promouvant une Europe souveraine et pleinement démocratique, il milite pour une Europe fédérale, dotée d’une véritable Constitution. À peine arrivé au Parlement européen de Strasbourg, il se sent déjà comme un poisson dans l’eau, et pour cause : à 51 ans, il a consacré sa carrière au projet européen. D’abord en tant que conseiller à la Commission, puis comme député italien investi au Conseil de l’Europe, comme secrétaire d’Etat italien aux affaires européennes et enfin conseiller à l’Europe pour le Premier ministre Édouard Philippe. Sa volonté : dépasser les barrières nationales et s’engager au nom de tous les citoyens européens. "Si je m’étais présenté dans le nord-est de l’Italie, j’aurais été élu en tant qu’ancien ministre italien, dans une liste italienne, par des Italiens. Moi j’avais envie de poursuivre la bataille pour la politique transnationale."
Venue défendre une nouvelle liste de projets en matière énergétique, la commissaire à l’énergie s’est heurtée mercredi 12 février à la résistance de certains députés européens. En cause, l’impact environnemental des projets et leur mode de sélection.
Óliver Várhelyi, le commissaire à l’élargissement, a exposé, lundi 10 février, sa nouvelle stratégie aux eurodéputés.
“Un processus plus dynamique et plus clair”. C’est la promesse d’Olivér Várhelyi. Le commissaire à l’élargissement a proposé, lundi 10 février au Parlement européen, une nouvelle stratégie pour les futurs élargissements de l’Union européenne. Finies les négociations divisés en 35 chapitres, les échanges seront désormais concentrés en six groupes thématiques : sur les fondamentaux démocratiques, la stabilité économique du pays, le projet environnemental et les relations extérieures. Par ailleurs, les négociations pourront être interrompues à tout moment par la Commission si elle juge qu’un candidat "ne progresse pas assez" dans les objectifs fixés.
Cette réforme est présentée alors que certains dirigeants européens affichent clairement leur opposition à tout élargissement. Devant les eurodéputés, Olivér Várhelyi a maintenu son objectif d’intégrer l’un des cinq pays candidats d’ici à 2025. Une ambition qui s’est toutefois heurtée, en octobre, au refus de la France, des Pays-Bas et du Danemark d’engager des négociations d’intégration avec l’Albanie et la Macédoine du Nord. Emmanuel Macron avait alors critiqué une procédure trop “bureaucratique” et qui “ne parle plus aux peuples”.
Certains eurodéputés comptent tout de même sur cette nouvelle stratégie pour relancer la dynamique d’élargissement. “J’espère que les négociations avec l’Albanie et la Macédoine du Nord seront ouvertes dès mars, ce qui pourrait accélérer certaines réformes essentielles dans les Balkans, notamment en matière de lutte contre la corruption”, estime l’eurodéputé autrichien, Andreas Schieder (S&D, sociaux-démocrates). Son collègue slovaque, Vladimir Bilčik (PPE, droite), lui, ne se fait pas d’illusion : “Il n’est pas réaliste de parler d’un éventuel élargissement de l’Union européenne avant la fin de la décennie.”
Guillaume Carlin
Óliver Várhelyi, le commissaire à l’élargissement, a exposé, lundi 10 février, sa nouvelle stratégie aux eurodéputés.
“Un processus plus dynamique et plus clair.” C’est la promesse d’Olivér Várhelyi. Le commissaire à l’élargissement a proposé, lundi 10 février au Parlement européen, une nouvelle stratégie pour les futurs élargissements de l’Union européenne. Finies les négociations divisées en 35 chapitres, les échanges seront désormais concentrés en six groupes thématiques: sur les fondamentaux démocratiques, la stabilité économique du pays, le projet environnemental et les relations extérieures. Par ailleurs, les négociations pourront être interrompues à tout moment par la Commission si elle juge qu’un candidat "ne progresse pas assez" dans les objectifs fixés.
Cette réforme est présentée alors que certains dirigeants européens affichent clairement leur opposition à tout élargissement. Devant les eurodéputés, Olivér Várhelyi a maintenu son objectif d’intégrer l’un des cinq pays candidats d’ici à 2025. Une ambition qui s’était heurtée, en octobre, au refus de la France, des Pays-Bas et du Danemark d’engager des négociations d’intégration avec l’Albanie et la Macédoine du Nord. Emmanuel Macron avait alors critiqué une procédure trop “bureaucratique” et qui “ne parle plus aux peuples”.
Certains eurodéputés comptent tout de même sur cette nouvelle stratégie pour relancer la dynamique d’élargissement. “J’espère que les négociations avec l’Albanie et la Macédoine du Nord seront ouvertes dès mars, ce qui pourrait accélérer certaines réformes essentielles dans les Balkans, notamment en matière de lutte contre la corruption”, estime l’eurodéputé autrichien, Andreas Schieder (S&D, sociaux-démocrates). Son collègue slovaque, Vladimir Bilčik (PPE, droite), lui, ne se fait pas d’illusion: “Il n’est pas réaliste de parler d’un éventuel élargissement de l’Union européenne avant la fin de la décennie.”
Guillaume Carlin