Association Ballade :
Depuis quand ? Elle a été créée en 2001 par Jean-Claude Chojcan et Perrette Ourisson.
Quoi ? Elle organise des ateliers de musique à l’oreille en se basant sur une pratique instrumentale collective.
Quel genre musical ? Des musiques traditionnelles européennes, de l’Irlande à la Turquie en passant par les Balkans et la musique manouche.
Où ça ? Au CSC et dans les lieux de vie du quartier prioritaire de la ville, des aires des gens du voyage, des espaces d’accueil des familles roms, ainsi qu'au Conservatoire de Strasbourg.
Combien d’élèves ? L’association regroupe 90 inscrits, à partir de 7 ans environ, accueillis par quatre Services volontaires européens et neuf professeurs salariés.
Combien ça coûte ? Les cours sont gratuits pour les deux tiers des adhérents. Les autres paient 10 euros par an.
La petite anecdote : Depuis 2006, elle organise des échanges jeunes internationaux où se rencontrent des musiciens de différents pays comme la France, la Bosnie ou la Croatie.
En 1932, le grand-père de Guy Eberhardt fait construire la maison familiale au 7 rue Kuttolsheim. Aujourd'hui, cela fait 40 ans qu'il y habite avec sa femme Patricia. © David Darloy et Julien Lecot
Ecole de musique de Cronenbourg :
Depuis quand ? C’est une des plus anciennes écoles de musique de Strasbourg, elle a fêté ses 50 ans en 2017.
Quoi ? Elle propose plusieurs types de cours individuels et collectifs et une dizaine d’instruments différents.
Quel genre musical ? De tout ! De la pop, du rock, du jazz, du classique, de la variété.
Où ça ? A l’école primaire Camille Hirtz, 3 rue des Renards.
Combien d’élèves ? 380 élèves, de la deuxième section de maternelle jusqu'à 99 ans, encadrés par 15 professeurs.
Combien ça coûte ? 140 euros par trimestre pour des cours en groupe et 175 euros pour des cours individuels. Possibilité d’aide par la ville de Strasbourg (sous réserve de quotient familial inférieur à 750 euros).
La petite anecdote : L’école propose l’enseignement de la cornemuse. En kilt s’il vous plaît ! L'école accueille aussi un jeune prodige : Evan, 14 ans, qui a gagné le prix de l'Académie de musique française, après seulement trois années de piano.
Quel serait l’adjectif qui décrirait le mieux votre structure ?
P.O. : Inclusif. J’aimerais dire “hors normes” [en référence au film d’Olivier Nakache et Éric Toledano, NDLR]. On s’occupe d’enfants mais on s’en occupe avec des intervenants qui sont aussi un peu une bande de branquignoles (rires). On fait venir chaque année quatre volontaires européens, on a fait venir une gamine d’Espagne qui était à la rue les six derniers mois, en rupture familiale, scolaire. Là aussi on prend quelqu’un à qui ça peut apporter quelque chose. Nassim, la seule chance dans sa vie, c’est de continuer avec nous. Il est resté en rééducation pendant deux ans, son père lui avait appris les percussions orientales et c’est tout ce qu’il sait faire dans la vie. Avec les heures de cours ici et les concerts que l’on fait, il a pu avoir un statut d’intervenant, il a un revenu fixe, un CDI, plus de stabilité.
L.P. : On s'éclate. C'est déjà pas mal. Vous voyez, là [on entend l’orchestre de cuivre qui commence à s’échauffer, NDLR], ils jouent n'importe quoi mais ils s’éclatent quand même. Il y a une sorte de partage et d'amour partout ici.
non
Myriam Mannhart et Juliette Mylle