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La simple croix en pierre blanche posée sur un bloc de poudingue rappelle la mémoire d'Anne-Marie Fritscher. ©Corentin Chabot

Un couple, l’air enjoué, s’apprête à sortir de chez Sonance. Il évoque avec la gérante le film On est fait pour s’entendre de Pascal Elbé, sorti en salle le mercredi 17 novembre dernier. L’histoire d’un quinquagénaire qui doit se résoudre à porter des appareils auditifs. “Il faut le voir ! Vous verrez, vous allez avoir plus de clients après”.

Jules Beaucamp et Julien Rossignol

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Isabelle Camisan donne l'une de ses dernières séances chez Nanou Beauté. À partir de janvier 2022, elles auront lieu à l’église protestante de la rue de l’Ill. ©Théo Renault

Itinéraire d'un projet qui fâche

  • De 2016 à 2021: refus par la mairie de Strasbourg de deux projets de construction proposés par le promoteur immobilier Nexity. 

  • 25 janvier 2021: dépôt d’un permis de construire pour l’édification de deux immeubles et une maison, 30 logements au total.

  • 11 mai 2021: permis accordé par la Ville à Nexity.

  • 17 juin 2021: lancement d’une pétition dans le quartier pour demander le retrait du permis.  

  • 25 juin 2021: modification, par le conseil de l'Eurométropole, du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) qui détermine quelles zones urbaniser et quelles zones préserver. Le plan spécifie que la zone du bois de la rue de Bussière “assure un rôle important en termes de fonctionnement et de continuité écologiques, et constitue à ce titre un support de diversité”.

  • 23 juillet 2021: modification du permis de construire pour suivre les nouvelles règles du PLUi: ajout de percées arborées entre les bâtiments par exemple, qui ne constituent plus un front bâti le long du canal des Français. 

  • 13 septembre 2021: lancement de la pétition en ligne par Christiane Cornec Rubio.

  • 20 septembre 2021: question d’actualité portant sur la destruction du bois posée par Jean-Philippe Vetter (élu d’opposition LR) au conseil municipal de Strasbourg. 

 

Clémence Blanche et Théodore Laurent

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La municipalité ne peut pas procéder à son entretien sans l'accord des descendants de la famille. ©Corentin Chabot

A l’opposé, les Ehpad attirent moins. “Avant, les maisons de retraite avaient le vent en poupe, maintenant on ne choisit plus de venir”, constate Nathalie Laeng, psychologue au sein de l’association Alsace Alzheimer depuis 1994. Elle exerce également depuis 25 ans dans les maisons de retraite: “La vieillesse n’est pas une maladie, c’est une étape normale. C’est quand les maladies apparaissent que les questions de dépendance résonnent.” Elle conclut: “Pour la personne âgée, quitter son domicile c’est perdre son identité et mettre sa vie dans une valise.”

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Les enfants du dispositif Preccoss ont rendez-vous chaque samedi au gymnase du Conseil des XV à Strasbourg pour une séance multisport. Ce jour-là, une seule participante a fait le déplacement depuis la Cité de l'Ill. ©Louison Leroy

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La végétation est reine dans l'enclos funéraire de la famille de Pourtalès. ©Delphine Schiltz

Au Jardin de Marthe, chemin Goeb, on plante, on récolte et on vend en circuit court. Troisième génération de producteurs, Laetitia Hornecker et son frère David, trentenaires, ont repris l’exploitation familiale en 2015. Ils sont, avec Jean-Pierre Andrès, les deux derniers représentants de la tradition maraîchère à la Robertsau.

Sur leurs 4,5 hectares de terrain, les Hornecker cultivent tout au long de l’année 50 types de légumes différents. Ils produisent aussi des pommes, poires, pêches et abricots dans leur verger de 1200 arbres. “On a vu le retour d’une envie d’alimentation locale et de saison”, explique Laetitia. Leurs radis noirs, choux chinois ou céleris-raves trônent sur les étals aux côtés du vrac, du pain ou du lait d’amande bio fournis par d’autres producteurs locaux du secteur.

La demande croissante du bio

Développer l’activité en-dehors du cabinet

Dans le quartier, les professionnels du bien-être disposent de plusieurs moyens pour élargir leur offre de soins. L’institut d’esthétique Nanou Beauté est pourvu d’une salle de sport qui accueille une fois par semaine une séance de sophrologie en groupe animée par Isabelle Camisan. Gérante de l’institut, Anne Claret en est persuadée: “Dans dix ans, la sophrologie sera comme le yoga, mais aujourd’hui c’est compliqué d’en vivre.” De son côté, la sophrologue Frédérique Collin intervient à la fois en milieu scolaire comme au collège Jules-Hoffman, mais aussi en entreprise et dans un centre pour le sommeil.

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