* Le prénom a été changé.
Source: Le personnel et les difficultés de recrutement dans les Ehpad, étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), parue le 14 juin 2018.
Ce qui pourrait les faire changer d’avis? “La thune !”, s’exclame Léo, avec un grand sourire. Son sérieux retrouvé, l’étudiant de deuxième année explique en énumérant sur ses doigts: “T’es en sous-effectif, t’es mal payé, il y a trop de résidents.” À côté de lui, Oscar acquiesce. Au déficit de moyens, de personnel ou d’argent, il ajoute un manque d’entrain pour la routine du métier: “En gériatrie, c’est tous les jours la même chose, les mêmes soins avec la même population.” Beaucoup de facteurs qui font de cette spécialité la grande oubliée des infirmiers fraîchement diplômés.
Marine Corbel et Luc Herincx
Pierre Tryleski dans son cabinet avec derrière lui la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen
Il y a aussi le problème de la motivation. Certaines personnes se disent: “C’est trop compliqué, je laisse tomber, j’ai d’autres choses à faire.” C’est vrai pour la santé en général, pas seulement pour les soins. Certains cessent d’espérer pouvoir vivre en bonne santé. Ils n’imaginent pas la vie sans alcool ou sans tabac; ou ne considèrent pas la possibilité de pouvoir se maintenir en forme par le sport, par exemple.
Pierre-Mickaël Carniel et Matei Danes
“C’est dans les friches [industrielles] qu’on trouve le plus de biodiversité”, explique Sébastien Heim, patron de l'entreprise Hymenoptera, basée à Obersteinbach, qui conseille les entreprises et les municipalités dans la création de biotopes. “Comme il y a moins d’interventions humaines, on y trouve beaucoup plus de fleurs que dans des prairies grasses riches en engrais”, note-t-il.
Un constat que partage Marie-Madeleine Leroy, enseignante à la retraite désormais membre de la LPO et d’Alsace Nature. Devant la friche de l’ancien hôtel À l’écluse du Rhin, la militante note la présence de sureau, mais aussi de buddleia, une plante invasive “dont raffolent les papillons”. Le lieu constitue un “abri idéal pour les oiseaux et les rongeurs, qui peuvent se nourrir de graines et s’abriter dans les recoins du jardin”, s’enthousiasme-t-elle.
Les Ehpad et la gériatrie ont mauvaise presse
Pour ses prochains stages, Alyssia souhaite découvrir le métier d’infirmière en bloc opératoire et d'infirmière anesthésiste.
Sophie exerce au pôle maternité de la clinique Sainte-Anne où 38 sages-femmes ont fait naître 2 084 bébés en 2019. Laurence, elle, est la première praticienne libérale du quartier de l’Ill. Elle assure un suivi de proximité à la Maison urbaine de santé (MUS) depuis 2020.
La zone Seveso, une biodiversité à part
En suivant les berges vers l’est, le quai Jacoutot - long de 3,5 kilomètres - croise la rue de Rouen. À gauche, la route mène au cœur de la Robertsau; tout droit, le quai file vers le port aux pétroles, bordé par une trentaine de platanes parfaitement alignés. Ce site est classé Seveso du fait du stockage de liquides inflammables et de produits toxiques, ce qui entraîne la mise en place de mesures de sécurité supplémentaires. Dans le cadre du Plan de protection des risques technologiques (PPRT), les parcelles les plus proches des structures dangereuses ont fait l’objet de mesures d'expropriation. C’est le cas des anciens terrains de la compagnie française de navigation rhénane. Ses espaces à l’abandon laissent proliférer séneçons du Cap, lierre, clématite des bois qui grimpent le long des clôtures abîmées.
“C’est dans les friches [industrielles] qu’on trouve le plus de biodiversité”, explique Sébastien Heim, patron de l'entreprise Hymenoptera, basée à Obersteinbach, qui conseille les entreprises et les municipalités dans la création de biotopes. “Comme il y a moins d’interventions humaines, on y trouve beaucoup plus de fleurs que dans des prairies grasses riches en engrais”, note-t-il.
Une profession en déclin
En l’absence de ses principaux protagonistes, la fête de la Saint-Fiacre se résume aujourd’hui à une messe annuelle suivie d’un vin d’honneur. La célébration a attiré 200 participants en 2019, dont la plupart ne sont plus du métier. “Aujourd’hui, comme il y a beaucoup moins de maraîchage, tout le monde peut être membre, même ceux qui n’ont pas de jardin”, admet Jean Grieneisen. Ils ne sont en effet plus que deux maraîchers et deux horticulteurs installés dans le quartier le plus septentrional de Strasbourg.