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©Tifenn Leriche et Victor Topenot

La “jungle” d’Euroasis.

À l’orée d’un bois qui abrite un hêtre remarquable, des ifs ou encore un pin noir, se dévoilent trois villas de maître abandonnées. “Ça ressemble à une jungle”, s’exclame Gaby Guthmann, présidente de l’association Euroasis. Le mot sonne juste pour décrire cet espace de permaculture, qui tente de reproduire un écosystème naturel. Au cœur de ce désordre organisé dans lequel poussent lavande, blettes, fraisiers, Anne-Claire, une nouvelle recrue, pointe l’enjeu du “sol très pollué. La mairie a recensé du mercure, de l’arsenic et du plomb”. Une problématique qui concerne l’ensemble du quai Jacoutot. Fred, jardinier à ses heures perdues, confie avoir “nettoyé, par précaution, le sol, et ajouté de la terre”. De son côté, l’association fait pousser ses courges, son maïs, ses citrouilles, dans des bacs à lasagnes: empiler les couches de matériaux permet d’éviter que les cultures ne touchent le sol. La permaculture, en favorisant la biodiversité, a aussi permis le retour de la faune. Désormais classée refuge Ligue de protection des oiseaux (LPO), Euroasis affirme tout mettre en œuvre pour encourager l’installation des oiseaux. L’association a déjà observé un couple de buses, des crécerelles et même une chouette hulule. “On a la chance d’avoir un jardin avec une clôture naturelle de haies, qui permet d’abriter les oiseaux. Des feuilles, du compost et des briques concassées forment des tas à l’extérieur pour les hérissons ou les orvets”, décrit Gaby Guthmann.

 

 

Liza Foesser-Eckert et Lorenzo Vergari Morelli

Si les habitants de la Cité de l’Ill jouissaient d’un accès aux soins égal à celui des autres habitants de la Robertsau, seraient-ils en meilleure santé, auraient-ils la même espérance de vie ?

Ce n’est pas aussi simple. Beaucoup de gens ne trouvent pas la porte d’entrée. Aujourd’hui, pour avoir accès à un médecin spécialisé par exemple, il faut passer par Doctolib. Il faut avoir un smartphone, un abonnement, et savoir naviguer sur internet. C’est le problème de la fracture numérique: certaines personnes renoncent à se soigner parce qu'elles ne maîtrisent pas ces outils.

 

 

La destruction annoncée du bois de Bussière au nord de la Robertsau sera-t-elle le désastre pour la biodiversité qu'annoncent ses défenseurs? Des spécialistes de la nature strasbourgeoise établissent un constat plus nuancé.

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Autrefois destinés aux ouvriers et aux rescapés de guerre, les chalets intéressent les agents immobiliers. ©Tifenn Leriche

Si les habitants de la Cité de l’Ill jouissaient d’un accès aux soins égal à celui des autres habitants de la Robertsau, seraient-ils en meilleure santé, auraient-ils la même espérance de vie ?

Ce n’est pas aussi simple. Beaucoup de gens ne trouvent pas la porte d’entrée. Aujourd’hui, pour avoir accès à un médecin spécialisé par exemple, il faut passer par Doctolib. Il faut avoir un smartphone, un abonnement, et savoir naviguer sur internet. C’est le problème de la fracture numérique: certaines personnes renoncent à se soigner parce qu'elles ne maîtrisent pas ces outils.

Il y a aussi le problème de la motivation. Certaines personnes se disent: “C’est trop compliqué, je laisse tomber, j’ai d’autres choses à faire”. C’est vrai pour la santé en général, pas seulement pour les soins. Certains cessent d’espérer pouvoir vivre en bonne santé. Ils n’imaginent pas la vie sans alcool ou sans tabac; ou ne considèrent pas la possibilité de pouvoir se maintenir en forme par le sport, par exemple.

 

Si les habitants de la Cité de l’Ill jouissaient d’un accès aux soins égal à celui des autres habitants de la Robertsau, seraient-ils en meilleure santé, auraient-ils la même espérance de vie ?

Ce n’est pas aussi simple. Beaucoup de gens ne trouvent pas la porte d’entrée. Aujourd’hui, pour avoir accès à un médecin spécialisé par exemple, il faut passer par Doctolib. Il faut avoir un smartphone, un abonnement, et savoir naviguer sur internet. C’est le problème de la fracture numérique: certaines personnes renoncent à se soigner parce qu'elles ne maîtrisent pas ces outils.

Il y a aussi le problème de la motivation. Certaines personnes se disent: “C’est trop compliqué, je laisse tomber, j’ai d’autres choses à faire”. C’est vrai pour la santé en général, pas seulement pour les soins. Certains cessent d’espérer pouvoir vivre en bonne santé. Ils n’imaginent pas la vie sans alcool ou sans tabac; ou ne considèrent pas la possibilité de pouvoir se maintenir en forme par le sport, par exemple.

 

Si les habitants de la Cité de l’Ill jouissaient d’un accès aux soins égal à celui des autres habitants de la Robertsau, seraient-ils en meilleure santé, auraient-ils la même espérance de vie ?

Ce n’est pas aussi simple. Beaucoup de gens ne trouvent pas la porte d’entrée. Aujourd’hui, pour avoir accès à un médecin spécialisé par exemple, il faut passer par Doctolib. Il faut avoir un smartphone, un abonnement, et savoir naviguer sur internet. C’est le problème de la fracture numérique: certaines personnes renoncent à se soigner parce qu'elles ne maîtrisent pas ces outils.

Il y a aussi le problème de la motivation. Certaines personnes se disent: “C’est trop compliqué, je laisse tomber, j’ai d’autres choses à faire”. C’est vrai pour la santé en général, pas seulement pour les soins. Certains cessent d’espérer pouvoir vivre en bonne santé. Ils n’imaginent pas la vie sans alcool ou sans tabac; ou ne considèrent pas la possibilité de pouvoir se maintenir en forme par le sport, par exemple.

 

Si les habitants de la Cité de l’Ill jouissaient d’un accès aux soins égal à celui des autres habitants de la Robertsau, seraient-ils en meilleure santé, auraient-ils la même espérance de vie ?

Ce n’est pas aussi simple. Beaucoup de gens ne trouvent pas la porte d’entrée. Aujourd’hui, pour avoir accès à un médecin spécialisé par exemple, il faut passer par Doctolib. Il faut avoir un smartphone, un abonnement, et savoir naviguer sur internet. C’est le problème de la fracture numérique: certaines personnes renoncent à se soigner parce qu'elles ne maîtrisent pas ces outils.

Il y a aussi le problème de la motivation. Certaines personnes se disent: “C’est trop compliqué, je laisse tomber, j’ai d’autres choses à faire”. C’est vrai pour la santé en général, pas seulement pour les soins. Certains cessent d’espérer pouvoir vivre en bonne santé. Ils n’imaginent pas la vie sans alcool ou sans tabac; ou ne considèrent pas la possibilité de pouvoir se maintenir en forme par le sport, par exemple.

 

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