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On a testé pour vous

Un projet mondial

Les trois Bas-Rhinois ont, en fait, répondu à l’appel du youtubeur américain "Pippen FTS". Dans une vidéo, publiée le 21 mars et déjà vue près de dix millions de fois, il invite les joueurs du monde entier à rejoindre son projet BuildTheEarth. Le défi consiste à reproduire la Terre telle qu’elle est aujourd’hui, à l’échelle réelle, chaque cube du jeu représentant un mètre carré. Pour coordonner cette gigantesque entreprise, il a créé un serveur de discussion sur l’application Discord, très prisée des joueurs de jeux vidéo.

Le virtuel ne sera jamais à la hauteur du réel

Alycia Thomas, accompagnante des élèves en situation de handicap au collège Jean-Mentel de Sélestat, et peu habituée des musées, est le parfait exemple de ceux qui se sont essayés à l’art par écran interposé. Depuis son canapé, elle a tenté de découvrir le Louvre, mais s’est rapidement déconnectée. “J’ai été un peu déçue. Le virtuel, c’est quand même très différent. Je me baladais dans les couloirs avec ma souris, mais sans pouvoir observer les œuvres de près.” Laureen Turlin, étudiante à Strasbourg, a visionné des pièces de théâtre qui devaient être jouées au Maillon, à Strasbourg, et elle est du même avis : “Ce n’est pas aussi bien qu’en vrai. Les captations ne sont pas esthétiques et ça ne donne pas envie de regarder.”

Paul Lang, le directeur des Musées de la ville de Strasbourg, reconnaît que le numérique n’est pas une finalité, mais un moyen : ”Le web, on l’investissait déjà. Avec la crise, on a juste plus de visibilité.” Il espère, avant tout, que les gens reviendront dans les musées. Sabine Bierry confirme qu’internet est un outil indispensable pour se faire connaître : “L’avantage, c’est que les algorithmes permettent parfois de toucher des personnes qui n’auraient pas d’elles-mêmes regardé notre site, ou qui n’y seraient pas allées : ça peut clairement créer et susciter des envies.”

Première réussite : le concours #ArtEnQuarantaine compte déjà plus de 500 participants en France. Mais il faudra attendre jusqu’à la réouverture des espaces culturels pour savoir si leur présence sur le web a pu drainer un nouveau public.

Héloïse Décarre
Juliette Jonas

[ Plein écran ]

 

Paroles de bricolos

 

Bon nombre de Bas-Rhinois ont pu retrouver ces derniers mois le plaisir des activités manuelles et mener à bien leurs projets.

 


Intervention d'Éric Bothorel, député de la 5e circonscription des Côtes d’Armor, à la tribune de l'Assemblée nationale lors de la présentation de la stratégie nationale de déconfinement par le gouvernement.

 

Un cadre juridique "brutal"

 

Le 23 avril dernier, de nouvelles normes pour les équipements de protection individuelle (EPI) ont été établies par le gouvernement. Adapté aux recommandations de la Commission européenne, ce texte remplit un vide juridique dans lequel se trouvait la production des makers. La fabrication et le don de visières ne sont pas interdits mais deviennent plus compliqués. Les makers craignent désormais d’être poursuivis pour concurrence déloyale ou travail dissimulé. Le texte a généré un vif ressentiment chez eux. Quentin Lehmann dénonce l'influence du “lobby de la plasturgie”. Quant à Farid Maniani, il résume non sans ironie : “C'est brutal. C’est comme si on disait aujourd’hui merci à une infirmière pour son travail et que, sans lui dire, on démantelait son hôpital…” Toujours est-il que, comme le remarque le journal Contrepoints, l'Europe est à la traîne par rapport aux États-Unis. Outre-Atlantique, un masque de fabrication 3D a rapidement été certifié pour tout le pays et les plans ont été mis en libre accès.

Valentin Béchu

 

Dans le regroupement de paroisses de Rosenmeer, les fidèles et prêtres catholiques ont, dès le 15 mars, créé une véritable communauté virtuelle. Lorsque le journaliste de télévision Marc Jonas filme avec brio les messes en direct sur Facebook, Victor Weiss, créateur de site freelance, gère les commentaires postés en direct, transmet les textes bibliques à lire et publie les intentions de prière. Quant à Annette Herr, elle organise sur Zoom le partage biblique qui a lieu tous les vendredis à 20h.

Dans le regroupement de paroisses du Rosenmeer, les fidèles et prêtres catholiques ont, dès le 15 mars, créé une véritable communauté virtuelle. Lorsque le journaliste de télévision Marc Jonas filme avec brio les messes en direct sur Facebook, Victor Weiss, créateur de site freelance, gère les commentaires postés en direct, transmet les textes bibliques à lire et publie les intentions de prière. Quant à Annette Herr, elle organise sur Zoom le partage biblique qui a lieu tous les vendredis à 20h. La messe en ligne profite à certaines paroisses qui peuvent accroître leur influence grâce aux réseaux sociaux.

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