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Les artistes strasbourgeoises Éliane Karakaya et Valentine Plessy travaillent régulièrement dans la forêt de la Robertsau. Elles y trouvent inspiration, modèles et même matières premières.

À la Robertsau, des rues et des stèles honorent les victimes de la guerre. Des débats politiques se mêlent aux enjeux de mémoire.

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Le barrage de la Robertsau et ses 750 aiguilles, vus de la berge côté Wacken. ©Amjad Allouchi

©Émilie Autin et Léna Sévaux

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Des équerres et traverses en métal consolident l’ossature de la maison à colombages de la rue Adler pour faciliter son déplacement. ©Juliette Vienot

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Plonger dans l'eau glacée permet de renforcer son système immunitaire ©  léna sévaux

Rempart contre les crues à Strasbourg depuis 1842, le barrage à aiguilles de la Robertsau sera remplacé en 2022 par une version automatisée.

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©Émilie Autin

Trois phases d'urbanisme, autant de styles architecturaux

Le résultat final, alliant ancien et moderne, devrait témoigner de la diversité architecturale de la Robertsau. D’après Marc Hoffsess, adjoint à la maire de Strasbourg et référent du quartier, le secteur a traversé trois phases d’urbanisation. Les premières bâtisses étaient à colombages. Des maisons de pêcheurs et maraîchers qui remontent aux XVIIe et XVIIIe siècles. La fin de cette période voit l’avènement de villas bourgeoises. Plus grandes et sans pans de bois, elles servent de lieux de villégiature pour les Strasbourgeois les plus aisés.

La troisième phase commence après la Seconde Guerre mondiale. Durant le conflit, les bombardements détruisent de nombreux bâtiments et créent une crise du logement. La Robertsau et ses terres maraîchères constituent alors une réserve foncière, comme d’autres quartiers périphériques de Strasbourg. Des logements collectifs et bâtiments institutionnels sortent de terre. Cette densification urbaine réduit la proportion de maisons à colombages. Aujourd’hui, elles se répartissent autour des axes historiques de la Robertsau: rue Boecklin, rue Mélanie, et le long de la route de La Wantzenau. On en compte une quarantaine dans ce secteur.

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Catherine Redelsperger conte son éco-fiction à un public attentif. ©Léna Sevaux

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