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Symbole de l’identité alsacienne, les maisons à pans de bois de la Robertsau n’échappent pas aux ravages du temps. Des initiatives voient le jour pour réhabiliter un patrimoine éparpillé.
Pour parvenir à la gravière du Blauelsand, depuis le château de Pourtalès, il faut longer la piste cyclable pendant quinze bonnes minutes et s’enfoncer dans la forêt en évitant les flaques de boue. Un chemin en terre comprenant trois ponts débouche sur un décor de carte postale, où vivent cygnes, gardons, tanches et grenouilles rousses.
Un étang de 200 mètres de large à l’eau transparente est entouré de frênes et d’aulnes. Avec sa plage de sable fin, le site attire aussi bien les naturistes l’été que les adeptes de bains glacés l’hiver.
“Une seule consigne: plus de vêtements’’
“Le naturisme, ce n’est pas juste être nu, souligne Hervé Bégeot, président de l’Association naturiste de sauvegarde et d’animation du Blauelsand (Ansab) depuis 1999. Je me sens encore plus partie intégrante de la nature, je fais partie du système naturel.” Pour lui, plus qu’une pratique, c’est une façon de voir le monde, une approche philosophique de l’existence.
En “se mettant en tenue” pour reprendre son expression, plus de place au jugement. Le rapport à l’autre est modifié, entre vulnérabilité et égalité, explique-t-il en substance. “J’aime voir les gens dans leur entièreté”, confie le président de l’association.
À deux marches de la gloire, six manches à remporter avant l’accomplissement ultime, un dernier souffle avant la consécration suprême. À 34 ans, le numéro un mondial, Novak Djokovic est en passe d’écrire l’histoire. Conquérir le graal absolu du tennis : réussir le Grand Chelem calendaire en remportant les quatre majeurs au cours d’une même saison. À ce jour, seuls deux hommes y sont parvenus : Donald Budge en 1938 et Rod Laver en 1962 et 1969 à une époque où le tennis se conjuguait entre gazon et terre battue. Depuis, Steffi Graaf, chez les filles, est la dernière à s’être imposée aux quatre coins du globe en 1988. Maureen Connolly (1953) et Margaret Smith Court (1970) furent les premières.
Après eux, plusieurs légendes du jeu ont tutoyé les cimes sans pour autant approcher pareil exploit. Mais d’autres ont quant à eux saisi la balle au bond et ont été proches de remporter quatre titres en une saison. Jimmy Connors, le virevoltant gaucher américain était pas loin d’empocher le titre suprême en 1974. Melbourne, Wimbledon et l’US Open glanés, c’est Roland-Garros qui lui a fait défaut. S’il n’avait pas été banni de Roland-Garros cette année-là à cause d’un juteux contrat l’incitant à disputer une compétition alternative aux Etats-Unis, Connors aurait sans doute réussi le Grand Chelem. Une quinzaine d’années plus tard, le vent glacial de Suède souffle sur le tennis mondial, Mats Wilander est le meilleur joueur du monde en 1988. Quart de finaliste à Wimbledon entachera un bilan presque parfait après Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open.
Le Serbe avait déjà réalisé le Petit Chelem
Plus récemment, Roger Federer et Rafael Nadal n’ont jamais été aussi proche que leur compère serbe. Mais eux aussi ont fait le Petit Chelem (trois Grands Chelems remportés sur quatre). L’Espagnol, après une saison 2010 de tous les records, l’emporte pour la première fois à l’US Open, en finale face à Djokovic. Le Serbe est alors trop frêle pour concurrencer le numéro 1 mondial. Rafael Nadal s’était imposé précédemment sur le gazon londonien face à Thomas Berdych, son dernier titre à Wimbledon. Moins d’un mois auparavant, il retrouvait la plus haute marche du podium sur sa terre parisienne face à son bourreau de l’année précédente, Robin Soderling. Ne restait plus que Melbourne, souvent considéré comme l’épreuve du feu pour le Majorquin, diminué aux Antipodes en 2011, il est contraint à l’abandon en quarts de finale face à son compatriote, David Ferrer. Jamais, il ne sera en mesure de gagner quatre Grand chelems d’affilé.
En réalité, le « Djoker » l’a déjà réalisé mais sur deux saisons (de Wimbledon 2015 à Roland-Garros 2016). Mais le faire sur une seule saison serait une prouesse historique. À l’aune d’écrire peut-être la plus belle page de sa propre histoire, Novak Djokovic a pu compter sur l’absence de ses deux meilleurs ennemis, Roger Federer et Rafael Nadal. À New-York, Alexander Zverev, Daniil Medvedev ou Felix Auger-Aliassime sont les derniers à se dresser sur la voie royale de l’Empereur serbe. À eux trois, ils totalisent trois finales du Grand Chelem, toutes perdues. Un maigre vécu avant de s’attaquer à la montagne aux trente finales. Mais l’allemand Zverev est le dernier à l’avoir vaincu, c’était à Tokyo, cet été, aux Jeux-Olympiques. Si Djokovic ne s’auto-détruit pas, difficile d’imaginer une autre issue qu’un couronnement dans la ville qui ne dort jamais.
Hadrien Hubert
Le tennisman serbe peut réaliser dimanche le Grand Chelem calendaire, performance qui n’a pas été réalisée depuis cinquante-deux ans.
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