Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.
Entre les envolées interventionnistes des majorités et les réserves de l'extrême-droite, Manon Aubry, co-présidente du groupe La Gauche (extrême gauche), promeut la fin des combats : “Nous sommes engagés dans une forme de gouffre sans fin et il nous faudra envisager une issue diplomatique en Ukraine. On ne fait jamais la paix avec ses amis, on fait toujours la paix avec ses ennemis. C’est avec Vladimir Poutine qu’il faut conclure un accord de paix.”
“Il nous faudra envisager une issue diplomatique”
“C'est vous et vos collègues qui avez mobilisé plus de 50 milliards d'euros de soutien à l'Ukraine [jusqu’en 2027] dans le cadre du programme Ukraine facility”, se réjouit Rouslan Stefantchouk président de la Rada, le parlement ukrainien. Devant les eurodéputés, ce colosse en tenue militaire salue les efforts de l'Union européenne, en ce jour de commémoration des trois ans de l’invasion russe, il attend de “bonnes nouvelles” du Parlement.
Mais ces appels à intensifier l’aide financière ne font pas l'unanimité au sein du Parlement européen. Certains groupes parlementaires d’extrême droite expriment des réserves, voire une franche opposition, à l’augmentation de l’aide. “Alors que l'économie de l’UE est en stagnation, où est-ce qu'on va puiser pour trouver cet argent ?’’, s’interroge Csaba Domotor (Patriotes Pour l'Europe, extrême droite) au cours de la séance.
Alors que Donald Trump a suspendu les aides étrangères américaines, l’Union européenne se retrouve en première ligne pour soutenir l’Ukraine. Lors d’un débat au Parlement européen, plusieurs eurodéputés ont plaidé pour une augmentation de l’aide au-delà des 50 milliards d’euros déjà prévus jusqu’en 2027 pour soutenir la reconstruction de l’Ukraine.
Zoom sur la France
Pour ce faire, la rapporteure Aurore Lalucq (S&D, gauche) a annoncé la mise en place d’un "système d’échange d’information entre les autorités fiscales" et d’un "formulaire standard en ligne". Un nouveau système qui devrait lutter contre l’évasion fiscale tout en réduisant "la charge administrative qui pèse sur les groupes d’entreprises", avance le rapport parlementaire. De cette manière, à l’échelle européenne on passerait de 180 000 entités déclaratives avant la directive à 4 000 après sa mise en place.
En cas de suspicions de déclarations erronées, les États pourront également demander à consulter une déclaration déposée auprès d’un autre Etat membre. Dans l’ensemble, la directive a pour objectif de simplifier la communication entre pays grâce à une plus grande transparence.