Vous êtes ici

Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.

Mais Antoine Johner ne compte pas s’arrêter là côté nouveautés. Toujours à la recherche de chansons atypiques pour faire danser les seniors de “l’été dansant” - “J’essaye de leur faire danser de la valse sur du Blur !” - il proposera aussi en novembre des stages d’une journée de hula hoop et de tribal fusion - “de la danse orientale mixée à du hip-hop”. De quoi patienter avant le retour de l’été, des danses en plein air… et de l’élection de Miss Guinguette nationale. Remportée par une Alsacienne l’an dernier, elle aura lieu le 14 juillet 2014 à la Guinguette du Rhin.

Verena Hölzl

Florence Stollesteiner

“L’été dansant”, auberge de jeunesse des Deux-Rives, jardin des Deux-Rives, rue des Cavaliers. Prochaine session : mardi 29 octobre de 14h à 18h. Tarifs : membres de la Guinguette du Rhin, 6 euros ; non-membres 8 euros. Renseignements et programme : http://laguinguettedurhin.fr/

Pauline, Flavien et Dan : trio d'improvisateurs. (Crédit : F.D. / Cuej)

LEGENDE

Dans le casting, on retrouve Pauline, présente depuis deux ans, qui joue une poule, une princesse vivant recluse et une maman oiseau. Dan est, entre autres, un génie colérique et un crapaud qui devient prince. Des personnages totalement improvisés dans l'instant, avec leur voix et leurs gestes pour entraîner les enfants dans leur monde. «Il faut être hyper-attentif et intégrer ce qui se passe dans le public, on est vraiment dans l’interactivité », raconte Dan.

 

Un public exigeant

 

Par exemple, « qu'est-ce qu'on trouve dans un nid ? », demandent les conteurs. « Un bébé », « des oiseaux », « des jouets » et « une voiture ! », crient les jeunes. Et c'est parti pour l'histoire d'une famille de volatiles qui trouve par hasard un bébé dans une forêt. Accompagnement musical à la guitare assuré par Flavien compris. Les enfants font semblant de voler sur leurs sièges pour accompagner les conteurs et imitent les cris du bambin perdu dans la forêt.

Mélanger la magie des contes et la liberté de l'improvisation, c'était la mission de la Compagnie du Théâtre de l'Oignon ce mercredi à la médiahèque de Robertsau.

Un renard végétarien, un crapaud bavard et un génie qui aime les bonbons, ce bestiaire fantastique n'est pas tiré d'un livre mais de l'imagination débridée des trois conteurs de la compagnie du Théâtre de l'Oignon. A la médiathèque de la Robertsau, ce mercredi, les Contes Improvisés étaient à l'honneur. Et les enfants ont joué le rôle de la petite étincelle. Celle qui sert à créer les histoires, en rapportant un livre pioché dans le stock de la médiathèque, ou en lançant des mots à la demande des acteurs. Un jeune public auquel la troupe doit s'adapter.

Depuis mi-septembre, la Guinguette du Rhin prolonge la saison estivale avec son “Eté dansant” à l’auberge de jeunesse du Jardin des Deux-Rives. Une nouveauté qui ravit les habitués.

Valse, tango, salsa, samba… Et puis cette danse, là, “qu’est-ce que c’est déjà ?”, demande une habituée, dubitative. “Du Quickstep !”, répond Antoine Johner, président de la Guinguette du Rhin. Il y en a pour tous les goûts cet après-midi à “l’été dansant” - un jeu de mots évoquant les fameux thés dansants, sourit Antoine Johner. “C’est une continuité de ce qui se passe l’été, les danses qu’on fait dehors, près du Rhin. Je me suis dit que ce serait super de continuer ce moment de danse estival, mais l’hiver, à l’abri. Il n’y a plus de dancings à Strasbourg, et il y avait une demande des danseurs.” Aujourd’hui, ils sont une quinzaine, âgés de 60 à 86 ans, à fouler le parquet de la petite salle de l’auberge de jeunesse des Deux-Rives. Et ils sont visiblement ravis de ce prolongement des festivités.

Livres, CD, DVD et jeux vidéos

Depuis le début de l'année, le bibliobus s'est équipé, comme toutes les médiathèques de la Communauté urbaine de Strasbourg de consoles de jeux. Par souci de place, Christelle Schoenstein a opté pour les plus petites, deux Nintendo DS installées sur la banquette arrière. Trente-cinq jeux sont disponibles. « On a un nouvel attrait. Il y a un concours de celui qui arrivera en premier pour pouvoir y jouer. Il n'y en a que deux de disponibles donc ça part vite, il y a un peu d'émulation », s'amuse la responsable. « Certains enfants ont l'autorisation de leurs parents pour venir jouer une heure. On en a qui ont perdu l'intérêt de la lecture ou qui viennent pour accompagner les copains. En entrant, ils vont peut-être à force regarder du côté des livres. On profite qu'ils soient présents pour essayer de leur faire découvrir d'autres choses. »

D'un mercredi à l'autre, la fréquentation est très variable. « Parfois une vingtaine de personnes sont là en même temps, et d'autres fois seulement deux ou trois », compte Christelle Schoenstein. Si les enfants passent pour la plupart chaque semaine, les adultes empruntent plus mais moins régulièrement.

Un père de famille vient tous les mercredis chercher des bouquins pour son fils. Pour lui, l'offre n'est pas forcément satisfaisante. « Je préfère me rendre à Lingolsheim ou à Malraux, avoue-t-il, même si je jette toujours un coup d'oeil aux étagères, j'ai déjà trouvé quelques trucs intéressants. »

Sans remplacer le service d'une médiathèque traditionnelle, le bibliobus apparaît comme un outil d'appoint dans des quartiers excentrés comme Koenigshoffen. La bibliothèque mobile se déplace du mardi au samedi dans quatre autres quartiers de Strasbourg : le mardi au Wacken, le jeudi à la Montagne Verte, le vendredi à la Musau et à l'Esplanade et le samedi à l'Orangerie.
 

Margaux Velikonia 

Photos : Romain Geoffroy

 

  • Informations pratiques : le bibliobus est présent à Koenigshoffen le mercredi
    de 10h00 à 11h30, rue Virgile devant le centre socio-culturel
    de 13h30 à 16h00 rue Gerlinde

Pour palier l'absence de médiathèque dans le quartier, le bibliobus de la Communauté urbaine de Strasbourg s'arrête chaque mercredi à Koenigshoffen. Les parents viennent y emprunter des bouquins pour toute la famille, les enfants y passent l'après-midi. Cette bibliothèque de proximité tente de réduire les inégalités d'accès aux livres entre le centre-ville et les quartiers périphériques.

Il apparaît au coin de la rue, ralentit, se gare le long du trottoir. Deux fillettes le suivent de près, leurs sacs en toile jaune à l'épaule. On est mercredi, c'est le jour du Biblio'bus dans le quartier de Koenigshoffen. Le matin sur le parking du centre socio-culturel rue Virgile, l'après-midi à deux pas de l'église Saint-Joseph rue Gerlinde.

« Le but est d'apporter les médiathèques au cœur du quartier, à proximité des gens », explique la responsable du bus Christelle Schoenstein.

Koenigshoffen, malgré ses 4800 jeunes de moins de 14 ans, ne possède pas de médiathèque. La plus proche est celle de Hautepierre, de l'autre côté de l'autoroute. Dans le bibliobus, 5000 livres, revues, CD et DVD sont à portée de main. Les enfants sont les plus nombreux à profiter du service.

Sybellia, 10 ans, vient chaque semaine toute seule emprunter des ouvrages. Le bibliobus lui permet d'être indépendante.

LEGENDE

(Crédit  : C.L./CUEJ)

Pages