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L'association Cadr 67 propose désormais des nouveaux cours de vélo à l'Elsau. Des cours qui s'adressent essentiellement aux adultes en insertion. Un moyen, pour les bénéficiaires, de gagner en autonomie et en confiance en eux.  Un apprentissage en vingt séances encadrées par un moniteur breveté d'Etat. 

Montage: Alexandra Zevallos-Ortiz
Photos: Luana Sarmini-Buonaccorsi

Inauguré en février 2013, le service de placement transfrontalier de Kehl fait office de passerelle entre les demandeurs d'emplois et les entreprises des deux pays. Et de nombreux français tentent leur chance, en dépit des difficultés.

 

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A Kehl, l'Agentur für Arbeit, le Pôle Emploi allemand, abrite dans ses locaux le service de placement transfrontalier. Photo M. I

 

Le Service de placement transfrontalier de Kehl, hébergé dans les locaux du Bundesagentur für Arbeit, le Pôle Emploi allemand, est devenu en un an et demi le passage obligé pour les chômeurs français désireux de s'établir en Allemagne. Si le service s'adresse aux Français comme aux Allemands, ces premiers sont très largement majoritaires : « 95% des candidats sont des Français ou des résidents français qui souhaitent travailler en Allemagne ». Selon elle, ce n'est pas étonnant : « Dans la région de l'Ortenau (arrière-pays de Kehl), seulement 4% des gens sont au chômage, contre 10 % en Alsace ».

 

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Anne François, coordinatrice du service transfrontalier. Photo Anika Maldacker

 

Des demandeurs d'emploi mieux encadrés qu'en France

 

Quatre conseillers, deux Français et deux Allemands, encadrent les 500 candidats à l'embauche qui défilent chaque année. « Pour 2014, le but est de placer 100 demandeurs d'emploi sur le marché du travail. Nous en sommes déjà à 75, l'objectif devrait donc être atteint pour cette année », se réjouit Anne François.

 

Kassem, 29 ans en recherche d'emploi dans la région, évoque « l'efficacité » de la structure transfrontalière : « Ma conseillère m'appelle quatre ou cinq fois par moisJ'ai cherché à Strasbourg pendant près d'un an. J'ai des diplômes et de l'expérience mais pendant 9 ou 10 mois, le Pôle Emploi ne m'a envoyé aucune offre. Le mode de fonctionnement est bien plus efficace ici, on m'aide au maximum alors qu'en France, rien. »

 

Mais pour Anne François, il est difficile de renvoyer les deux structures dos à dos. Avant de venir à Kehl, elle a longtemps travaillé à Pôle Emploi en France.  « Kehl, c'est un service privilégié, le nombre de candidat est réduit. On a plus d'efficacité car les chiffres ne sont pas les mêmes. Mon portefeuille de suivi est de 40 personnes et mes collègues en ont une grosse centaine chacune. A Strasbourg en revanche, les conseillers doivent orienter 250 personnes en moyenne, gèrent l'accueil et effectuent des journées d'information aux demandeurs d'emplois. Le travail est incomparable. »

 

Maîtriser l'allemand : compétence incontournable

 

A l'image du reste de l'Allemagne, le district de l'Ortenau est en recherche incessante de main d'oeuvre. « Les secteurs les plus porteurs sont le bâtiment, l'industrie, les transports et la logistique. Dans ces domaines-là, on a de bonnes chances de retrouver un emploi. En revanche, un bon niveau d'allemand sera demandé même si les compétences et les qualifications sont suffisantes. Un manutentionnaire devra pourvoir communiquer avec ses collègues, un cadre lire un contrat », précise Anne François.

 

La maîtrise de la langue allemande est un obstacle pour beaucoup de francophones qui tentent leur chance de ce côté du Rhin. Et ils sont nombreux à se casser les dents dès l'entretien avec la conseillère. Leur niveau, qu'ils croyaient bon, s'avère insuffisant. Hugues, 47 ans, en a fait l'expérience : « C'est mon premier rendez-vous et visiblement, il faut que je me remette à l'allemand. Mon niveau est un peu limite pour ce qui est demandé sur le marché de l'emploi. » 

 

 

Les Allemands se méfient du CAP

 

L'autre difficulté qu'ont les travailleurs français désirant s'établir en Allemagne est la réticence des employeurs à reconnaître les diplômes français. Les Allemands sont très attachés à la formation de leurs apprentis qui dure trois ans. Or, en France, les titulaires du CAP ne sont formés que pendant deux ans. Cette divergence soulève un problème de légitimité et de compétence outre-rhin.

 

« C'est ancré dans la mentalité allemande, ici, on forme les apprentis qui montent au sein de l'entreprise. C'est pas comme cela en France et les employeurs allemands sont méfiants à ce propos », détaille Anne François. Pour tenter de surmonter ces difficultés, le Service transfrontalier finance depuis peu au candidat un programme d'alternance en entreprise et en centre de formation pendant un an.

 

Mark Ionesco et Anita Maldacker

Cette semaine, une dizaine de bénévoles de l'école Graine de cirque ont monté un nouveau chapiteau en quatre jours. Il permettra d'étendre les activités de l'école dès sa mise en service, en novembre.

Maurane Speroni

 

Des riverains du quartier Gare s'inquiètent de la pollution générée par le trafic routier dans le secteur, sur l'A35 et les grands boulevards. Le 10 octobre prochain, l'Association des habitants du quartier Gare (AHQG) organise une réunion d'information sur la pollution atmosphérique. 

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Photo : Assata Frauhammer

Un flux incessant de voitures et de camions sous leurs fenêtres. Les habitants du quartier gare, qu'ils soient proches de l'A35, où à proximité directe du boulevard de Lyon et du boulevard de Nancy subissent tous les jours ou presque les conséquences de ce trafic routier. Si la plupart n'y font plus attention, d'autres s'inquiètent des dangers invisibles de cette pollution. Les membres de l'Association des habitants du quartier gare (AHQG) organisent le 10 octobre prochain une réunion d'information.

En 2013, Anne-Marie Victor, membre de l'association chargée de cette question, avait déjà alerté l'opinion publique sur les dangers de cette pollution qui cause 110 décès par an dans dans l'agglomération strasbourgeoise. Dans la revue du quartier,  Du côté de la gare, elle s'inquiètait alors : « Mon adjoint de quartier me l'a dit : "C'est le quartier le plus pollué de Strasbourg". Mon médecin aussi. Et fin mars 2013, nous avons subi une alerte aux particules. » Depuis, l'AHQG a interpellé les candidats aux dernières élections municipales sur le sujet, sans grande réussite : « Ce qui me choque c'est la façon dont les politiques traitent la question », déplore la riveraine.

Un quartier victime des axes routiers

 

Ci-dessus : les trois zones de vigilances établies par le Plan de protection de l'atmosphère

« Le quartier est plus exposé que d'autres », admet Emmanuel Rivière, directeur-adjoint de l'Association pour la surveillance et l'étude de la pollution atmosphérique (ASPA). Cet organisme mesure le phénomène au niveau de l'agglomération strasbourgeoise. Deux types de pollution sont particulièrement surveillés, celle aux particules fines et celle au dioxyde d'azote, liées – entre autre – à la circulation sur l'autoroute et les grands axes strasbourgeois. 

La station de mesure installée par l'ASPA le long de l'A35, à proximité directe du sud du quartier Gare, relève des dépassement des valeurs limites fixées en 2010 par la Commission européenne. Pour les particules fines, le seuil est fixé à 50 microgrammes (μg)  par m3 en moyenne journalière, à ne pas franchir plus de 35 jours par an. « En 2013, on dépasse ce seuil sur 77 jours », alerte Michaël Bertin, chargé de mission pour l'élaboration du Plan de protection de l'atmosphère (PPA) de Strasbourg. « C'est aujourd'hui la zone la plus polluée, mais aussi la plus densément peuplée près de l'A35. Car le carrefour de la porte de Schirmeck (NDLR : où est installée la station de mesure) génère énormément de trafic ». Il note toutefois que « la valeur moyenne annuelle pour le dioxyde d'azote a été respectée, à environ 30 µg/m³ », soit en en deça du seuil des 40 µg/m³ autorisés au niveau européen.

Le boulevard de Lyon et le boulevard de Nancy ne sont pas non plus étrangers à ce phénomène de pollution atmosphérique. En 2008, cette grande ligne droite voyait passer en moyenne plus de 21 700 véhicules par jour. Mais le quartier, pris en étau entre plusieurs axes routiers, subit également les nuisances des très fréquentées avenue des Vosges et route de Schirmeck – parmi les plus polluées de la ville en dioxyde d'azote.  

Pourtant, selon les études de terrain, le phénomène est en train de se résorber : « La pollution liée au trafic routier baisse depuis environ cinq ans », justifie Michaël Bertin. L'A35 a vu ainsi son trafic diminuer. Quelque 180 000 véhicules y circulaient il y a dix ans contre 160 000 actuellement. La politique de développement des transports en commun aide. Le trafic en entrée de ville a baissé de 18 % entre 2000 et 2012. 

Hélène Perrin

A consulter ci-dessous : le Plan de protection atmosphérique de l'agglomération strasbourgeoise

 

Pour la première fois, l'équipe féminine du Football club de la Montagne Verte intègre le championnat. Crampons aux pieds, les filles du quartier préparent leur premier match avec détermination.

« Mon rêve, c'était de monter une équipe de filles dans le clubJe voulais casser le tabou dans les quartiers.» Trois ans après, Mounir Boukhriss, éducateur sportif au Football club de la Montagne Verte, a atteint son objectif : depuis la rentrée, elles sont une dizaine de 15 à 17 ans à s'entraîner deux fois par semaine. Si certaines avaient déjà commencé l'année dernière, c'est la première fois qu'elles intègrent le championnat. Mercredi soir, c'était le troisième entraînement mené par Nisrine, éducatrice spécialisée : « C'est la première fois que je travaille avec des filles. J'appréhendais un peu... elles ont un certain caractère. Mais elles sont aussi motivées et déterminées que les garçons. » Une détermination qui leur sera nécessaire lors de leur premier match officiel.

Hélène Deplanque et Luana Sarmini-Buonaccorsi

EDIT : Suite à des problèmes administratifs, le match de samedi prévu contre Hohengoeft à été reporté à une date encore inconnue.

Personnage central d'un documentaire sorti cet été et consacré aux gens du voyage, Ringo, figure incontournable du Polygone, rêve désormais de passer derrière la caméra. A 47 ans, Jean-Claude Weiss, selon l'état civil, veut tourner aux Etats-Unis un film documentaire confrontant les modes de vie des tziganes américains et des Amérindiens.

 

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Jean-Claude Weiss, dit «Ringo». Photo: CUEJ - Manuel Fritsch

Une intervention à Harvard ou des rencontres avec les Indiens américains, Ringo a déjà tout planifié. Cette figure du Polygone s'est trouvée cet été au centre du deuxième film que Jean-Marie Fawer a consacré aux gens du voyage sédentarisés au Neuhof. A 47 ans, Jean-Claude Weiss, dit Ringo veut maintenant passer de l'autre côté de la caméra. Son idée: interroger et rapprocher les modes de vie des tribus amérindiennes et des tziganes américains. « Le voyage, les chevaux, les histoires et la musique au coin du feu: les Indiens sont à 80% comme nous manouches », explique-t-il. Des voyageurs dans l'âme.

Arrivé au Polygone à l’âge de 5 ans, Ringo et sa famille étaient loin d’être sédentarisés. « On a fait Strasbourg-Lourdes chaque année. Mais tout tranquillement en passant par Perpignan, par Nice ou par Marseille », se souvient-il. Le Polygone était un lieu de rencontres. Peu à peu, les gens ont décidé d’y rester. La famille de Ringo a été une des premières à s’arrêter sur le terrain, « sans jamais cesser le voyage », souligne Ringo. «  Si on veut partir, personne ne pourra nous en empêcher », assure-t-il.

Dans sa communauté, Ringo est à cheval entre deux générations. Son grand-père a encore connu le périple en roulotte, ses parents ont commencé à se sédentariser. Lui a connu les deux : la caravane et la maison, le français aussi bien que le manouche. « Les jeunes partent. Ils ne veulent plus parler la langue de nos ancêtres. Mais à un certain âge, ils reviennent et ils remarquent, qu’ils ne connaissent plus la langue, qu’ils ont perdu les liens à leur culture », se plaint Ringo. Il voudrait  ouvrir une école pour leur apprendre le manouche, pour transmettre les valeurs, qu’il estime en danger de disparition.

Une fois son documentaire bouclé, cet infatigable paraplégique, rêve « de faire la route 66 en chaise roulante ». Pour le moment, il cherche encore des sponsors, mais s’il veut partir, personne ne pourra l’en empêcher…

Manuel Fritsch

Le 13 novembre, l'association Femmes de Paroles prend ses quartiers dans l'ancienne Maison Mimir, située rue de l'Abbé-Lemire. Les locaux regrouperont une micro-crèche, un accueil de jour ainsi qu'un centre d'hébergement et de réinsertion.

 

Spécialisée dans l'aide aux femmes isolées et en difficulté, l'association Femmes de Paroles, emménagera le 13 novembre prochain dans de nouveaux locaux situés rue de l'Abbé-Lemire. Un second souffle pour cette structure absorbée en 2010 par le Home Protestant suite à des difficultés financières. 

 

« Quand nous avons repris l'activité de Femmes de Paroles, il était déjà question de chercher un nouveau local, plus adapté, explique Régine Kessouri, directrice de l'association Home protestant. Le petit appartement du boulevard de Metz ne comprend que trois chambres pouvant accueillir 15 personnes. Il ne répond pas à toutes les normes de sécurité. On savait qu'on ne pourrait pas y rester définitivement ».

Ancienne halte-garderie jusqu'en 2008, puis squat d'artistes par la suite - la fameuse Maison Mimir, installée depuis dans l'ancien foyer Prechter - la bâtisse du 7, rue de l'Abbé-Lemire accueillera l'ensemble des activités de l'association. Les travaux de réfection des locaux, en quasi-ruine, devraient débuter dans les jours qui viennent. Un retard dû à quelques soucis financier.

 

L'association Plurielles fait sa rentrée cette semaine. Oeuvrant pour l'insertion sociale des femmes immigrées et l'apprentissage de la langue française, elle accueille 150 femmes cette année.

 

Carole Joucquet

Coralie Jacquot, médiatrice interculturelle, accompagne les femmes depuis plus de cinq ans.

« Si je parle trop vite, si je dis des mots trop difficiles, vous me le dites ». Dans la salle de réunion de l'association Plurielles, Coralie Jacquot, médiatrice interculturelle, tente de rassurer les vingt femmes qui l'entourent. Venues d'Arménie, de Russie, de Chine, d'Afghanistan, d'Iran ou d'ailleurs, toutes viennent pour apprendre le français. Ce jeudi matin, les réponses sont un peu timides, encore mal assurées.

Depuis 1995, Plurielles dispense des cours quotidiens destinés exclusivement aux femmes et les accompagne dans leur insertion. Ce matin-là, Coralie Jacquot leur présente le programme qui va les occuper pendant une année entière. Outre l'apprentissage de la langue, l'association donne des cours d'informatique et de droit des femmes. Quelques médecins viennent aussi donner des conseils de santé. Les femmes écoutent en silence. La médiatrice précise : « Je parle beaucoup aujourd'hui, mais bientôt ça sera votre tour ! ».

«  Que le français, toujours le français »

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Lorsqu'elle intègre l'association Plurielles, chaque femme signe un contrat d'assiduité.

« Cette année, il y a beaucoup de nouvelles inscrites. » Beaucoup sont arrivées en France il y a à peine un an. Lusine, une jeune Arménienne, a quitté son pays en 2013. Tout en souriant, elle se plaint de son français imparfait : « Je connais beaucoup de mots sans pouvoir en faire des phrases. » La jeune trentenaire parle couramment le russe et l'anglais, qu'elle enseignait dans son pays natal. Pour le français, c'est encore un peu hésitant : « Dès que je peux, quand je vais chez le médecin, je demande s'il parle anglais. Je mélange aussi les langues. »

Pour suivre entre six et huit heures de cours par semaine, les 150 femmes inscrites ont déboursé 50 euros et ont signé un contrat : « Vous avez des engagements. Il faut assister régulièrement aux cours et prévenir quand vous ne venez pas », insiste Coralie Jacquot. Pour la plupart des femmes, contraintes par leur vie de famille et leur travail, c'est difficile d'être assidues. Consciente des difficultés, Coralie Jacquot les encourage : « Il faut parler, parler encore, écouter et pratiquer le français en dehors de l'association. Par exemple avec vos enfants. Si vous avez l'occasion de regarder la télé, ça aide aussi ».

Ces efforts, Fatma les applique tous les jours. La jeune mère de 26 ans a quitté la Turquie pour Strasbourg il y a plus de cinq ans. Avant de se consacrer à sa famille, elle a travaillé un temps comme hôtesse de caisse dans un supermarché de l'Elsau. Timide, elle cherche ses mots : « Mon mari m'a dit : "Allez ! Parle français !" mais je n'y arrive pas. ».

 

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Lusine ( à gauche) a quitté l'Arménie pour la France en 2013. Elle parle couramment l'anglais et le russe.

Un cheminement semé d'embûches

Le processus d'apprentissage est variable d'une femme à l'autre : de deux ans, pour celles qui sont allées à l'école dans leur pays d'origine, à cinq, voire dix ans, pour celles qui étaient au départ analphabètes. Plurielles suit des femmes sur plusieurs années. Depuis 2010, c'est le cas de Nadia, née en France de parents algériens. Elevée ici par sa grand-mère « qui parlait un peu l'alsacien mais pas le français », elle part ensuite en Algérie où elle rencontre son mari, avec qui elle a sept enfants. Sur place, elle perd l'usage du français mais ne se sent pas pour autant à l'aise dans son pays d'accueil : «Je n'avais pas de papiers algériens et je ne suis pas allée à l'école là-bas.» En 2004, elle revient à nouveau habiter à Strasbourg : «Je suis partie perdue, je suis revenue perdue.» Pourtant, aujourd'hui âgée de 51 ans, elle fait partie des élèves les plus à l'aise.

Pour encourager les femmes, les quatre salariés et la vingtaine de bénévoles de l'association défendent des projets à long terme, comme ce projet d'écriture collective, « Quand j'étais petite », un recueil de textes rédigés entre 2010 et 2014 par une vingtaine de femmes. Moteur dans l'intégration des femmes immigrées, Plurielles se protège des commentaires politiques. Alors que lundi, lors du conseil municipal, l'élue FN Julie Abraham a fustigé l'attribution d'une subvention à une structure, qui selon elle, contribue à « trouer les comptes publics et à inciter ces populations à venir [sur notre sol]», l'association n'a pas souhaité commenter. Elle préfère se concentrer sur sa rentrée.

Hélène Perrin

Depuis le mardi 23 septembre, le flamenco a débarqué au centre social et culturel de Hautepierre. Les cours de danse sont assurés par l'Argentine Galatea Knobel.

Un petit air d'Andalousie au coeur de la maille Catherine : la danseuse Galatea Knobel propose depuis le 23 septembre des cours de flamenco au centre social et culturel du Galet à Hautepierre tous les mardis de 20 heures à 21 h 30.

Originaire de Buenos Aires, Galatea a découvert la fameuse danse andalouse il y a neuf ans, l'enseigne depuis deux ans et a aussi créé l'association Aire Flamenco Strasbourg. A côté de cette initiation pour les adultes, elle anime un atelier à l'école élémentaire Camille Hirtz de Cronenbourg à destination des enfants.

Si Galatea donne des cours d'espagnol dans une école de commerce pour gagner sa vie, elle espère à terme pouvoir vivre de sa passion. « Le premier cours au centre social et culturel est gratuit : je ne vais pas demander aux gens de payer si finalement le flamenco ne les intéresse pas », assure-t-elle.

Maxime Battistella et Jonathan Klur

Prochain cours le mardi 30 septembre de 20 heures à 21 h 30. Centre social et culturel « Le Galet », 4 avenue Tolstoï.

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