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Face à une équipe souvent affrontée par le passé, l'Alsatia s'est imposée en quatre sets 31-29, 25-17, 16-25, 25-21. Prochain rendez-vous la semaine prochaine, à l'extérieur face à Lyon.
Volodia Petropavlovsky et Antoine Terrel
La saison reprend pour le club de volley de l'Alsatia Neuhof. Troisièmes des play-off l'année dernière, les hommes de Frédéric Falsetti entament leur deuxième saison en Nationale 2. Après un match amical jeudi dernier, l'équipe effectuait vendredi son dernier entraînement, avant le début du championnat, dimanche, face à Sennecey-le-Grand, au gymnase Reuss.
En mai 2015, la Ville a ouvert sa troisième consultation autour de l'habitat participatif. Cinq terrains sont proposés à la vente aux particuliers souhaitant se lancer dans l'auto-promotion immobilière. Victime de son éloignement du centre, un terrain du Neuhof, dans le Stockfeld, peine à attirer les postulants.
En 2009, la Ville de Strasbourg se lançait dans l'habitat participatif, suivant l'impulsion de l'association Eco-quartier, qui regroupe des familles volontaires pour se lancer dans la construction de leur propre immeuble ou commerce en se passant des services d'un promoteur immobilier. Aujourd'hui, 17 terrains disséminés à travers la ville, du Neudorf à la ZAC Etoile, font l'objet d'une option ou sont déjà en cours de construction. Malgré des débuts balbutiants, deux consultations sur l'auto-promotion ont été lancées par le service des projets urbains. Le principe : permettre à des groupes de particuliers de postuler à l'achat de terrains disponibles et gérés par la collectivité. Depuis mai 2015 et jusqu'au 9 octobre, une troisième consultation s'est ouverte, mettant à disposition cinq terrains : deux à la Robertsau, un à Cronenbourg, un au Neudorf, et un dernier au Neuhof, au beau milieu du Stockfeld... qui semble n'intéresser personne. A moins d'un mois de la clôture du dépot des candidatures, le jardin de la rue des Chanoines-Lux devrait rester en friche encore un bout de temps.
"A ce stade, il est trop tôt pour se prononcer définitivement, nuance Alain Kuntzmann, du service des projets urbains. Mais il est vrai qu'aucune candidature n'a été déposée. Une famille était intéressée à l'ouverture de la consultation, mais ils n'ont pas pu constituer un groupe assez solide." Quand on se rend sur les lieux, difficile de projeter la construction de quoi que ce soit : le terrain, envahi par les herbes folles, semble à l'abandon. Contre la clôture défraichie, une voiture prend la poussière. Au fond du terrain s'empilent outils de jardinages, bâches, vieilles bottes et déchets en tout genre. Seules quelques tomates et plants de salades mettent un peu de vie. A première vue, l'endroit peine à faire rêver les architectes et futurs co-propriétaires. Pourtant, au-delà de cette première impression, il n'est dénué ni de potentiel, ni d'intérêt.
Au coeur d'un quartier tranquille, mais proche de l'artère de la route d'Altenheim et à quinze minutes à peine de l'arrêt Rodolphe Reuss (tram C), le terrain permettrait la construction de deux à trois logements sur 300 mètres carré constructibles environ, avec un jardin donnant sur la rue. Aux alentours, on trouve la Ferme apicole, des commerces et banques, une église, et le collège du Stockfeld. Si le quartier est résidentiel, il n'est pas non plus coupé de tout. Mais pour l'aspirant autopromoteur type, ce n'est pas suffisant.
"Pour être tout à fait honnête, avoue Alain Kuntzmann, on a constaté au fil des consultations que plus un terrain était proche du centre, plus il était convoité. La plupart des postulants sont dans une démarche écolo et se sont plus ou moins affranchis de la voiture. Alors ils veulent être proche du centre-ville, et surtout qu'il y ait un arrêt de tram à proximité." Si le premier critère des postulants est une surface constructible adaptée à leur projet, la centralité et l'accessibilité sont en effet essentielles. Co-gérante de Baugroupe, lauréat de la deuxième consultation, Fabienne Commessie confirme : "Nous sommes trois familles à venir du centre-ville et nous y sommes très attachés." S'il avait trouvé un terrain répondant à ses diverses attentes (jardin, bonne exposition pour des performances énergétiques) situé au Neuhof, le groupe aurait-il candidaté ? "Je ne pense pas, répond-elle. Trop loin. Un terrain non-desservi par le tram ne nous intéressait pas du tout." Du côté du collectif E-Zero, autre lauréat, même son de cloche : "Très peu de nos membres possèdent une voiture, explique Alexandre Braboszcz, co-gérant. On voulait avant tout être vite arrivés au centre, proche des commerces et des activités pour les enfants."
Toujours est-il qu'avec une charge foncière évaluée entre 105 000 et 120 000 euros, le terrain du Neuhof est l'un des plus accessibles de cette troisième consultation. Un tarif peu élevé qui ne jouera cependant peut être pas en sa faveur à l'issue des dépots de candidatures, le 9 octobre. Alain Kuntzmann espère que le bouche-à-oreille fonctionnera et permettra au terrain de trouver preneur à la consultation suivante : "Le Neuhof est une entité à part, avec une vraie vie de quartier. Si les gens du coin voulaient investir, ils seraient très certainement ravis du terrain. Mais les gens du centre, qui postulent le plus, non."
Nina Moreno et Antoine Terrel (photos)
La nouvelle médiathèque de Hautepierre a ouvert ses portes au public le 11 août. Résultat d’une fusion des deux anciennes bibliothèques adulte et jeunesse du quartier, elle fait l’unanimité auprès des usagers.
Sons et photos Hélène Capdeviole et Christelle Pravixay
Pensée en 2008 dans le cadre du plan de rénovation urbaine, la nouvelle médiathèque a finalement ouvert ses portes au mois d’août. L’espace fusionne les anciennes bibliothèques adulte et jeunesse à la maison de Hautepierre. Le gain de place est indéniable : de presque 300 m2, le nouveau site s’étale maintenant sur 800 m2. Des services inédits, comme l’espace presse ou la salle multimédia, s’ajoutent aux nouveaux livres commandés au cours de l’été. “Il y avait une volonté de créer un équipement culturel conséquent à la maison de Hautepierre, indique Gabrielle Kolb, directrice adjointe. Avec 85m2 pour accueillir les jeunes, nous ne pouvions plus suivre.”
Le projet ne s’est toutefois pas fait sans mal. Toute la maison de Hautepierre a été bâtie sur les bases d’un ancien supermarché qui contenaient de l’amiante, ce qui a retardé les travaux. L’ouverture officielle, prévue début juillet, a été décalée plusieurs fois avant d’être fixée au 11 août.
Le déménagement a représenté un travail conséquent pour l’équipe. “Lors du calcul du mobilier, nous nous sommes vite rendus compte que nous avions beaucoup trop de documents, explique Gabrielle Kolb. Certains disques, romans, documentaires étaient devenus obsolètes.” Les collections ont été renouvelées, certains ouvrages ont été sortis des rayonnages. Ce travail de “désherbage”, qui se fait tous les étés, a été effectué cette fois-ci de façon plus drastique. Trente mille documents ont également été équipés d’un système d’identification à puce, pour que les utilisateurs puissent les emprunter et les retourner aux automates. “Dans une carrière de bibliothécaire, on participe rarement à une ouverture. Ça représente énormément de travail, mais nous sommes fiers d’avoir pris part à cette aventure, souligne Gabrielle Kolb. Ça a remotivé l’équipe.”
L'inauguration de la nouvelle médiathèque aura lieu le 3 octobre. Photo Hélène Capdeviole.
Un espace pour les adolescents
Victime de son succès, la médiathèque est bien plus sollicitée depuis le déménagement. “Avant, nous devions démarcher les écoles, maintenant ce sont eux qui viennent vers nous”, s’enthousiasme Gabrielle. Selon l’adjointe, la raison de leur réussite tient à l’agrandissement et aux nouveaux équipements. “Ça donne envie, c’est agréable de travailler ici”, estime-t-elle.
Le public, loin d’être surpris, s’est approprié le lieu très rapidement. L’"adosphère”, espace dédié aux adolescents et nouveauté dans le réseau des médiathèques strabourgeoises, a été très vite investi. Seul bémol : l’équipe doit souvent rappeler aux enfants plus jeunes qu’ils n’y ont pas accès. “Ils ont du mal à comprendre que tout l’espace n’est pas pour eux”, constate Gabrielle.
Si l'équipement a ouvert il y a plus d’un mois, derrière les rayons, le déménagement n’est pas complètement terminé. “Nous n’avons rien vu passer depuis l’ouverture, avoue Gabrielle. Ce n’est pas évident de s’approprier un espace tout neuf. Pour le public, la médiathèque roule déjà, pour l’équipe il ne manque plus grand chose.”
L’affluence lors de l’ouverture a prouvé que les habitants du quartier attendaient une offre culturelle plus développée. Ils devraient être au rendez-vous le 3 octobre, lors de l’inauguration en présence des élus. “On m’a demandé un jour si les gens lisaient à Hautepierre. Aujourd’hui, la réponse est toute trouvée”, se réjouit Gabrielle.
Y aller
Maison de Hautepierre, 8, avenue Tolstoï, 67200 Strasbourg - 03 68 98 51 71.
Accès : tram A, arrêt Le Galet ; bus n°17 arrêt Dutzenheim ; bus n°70 arrêt Karine.
Horaires : du mardi au vendredi, de 13 à 18h ; samedi de 10 à 18h.
Hélène Capdeviole et Christelle Pravixay
L'association Entre ici et Mada organisait, samedi dans la salle Kléber de Schilitigheim, une soirée malgache au profit de l’ONG Vozama. Une centaine de personnes s’était réunie pour l’occasion. « Nous proposons plusieurs manifestations dans l’année pour récolter des fonds, explique le président de l’association Frédéric Stecyk. Cela sert à financer l’alphabétisation à Madagascar pour une trentaine d’enfants. »
A mi-chemin entre l’Alsace et la Grande Île, l’association schilikoise servait tartes flambées et bière malgache. Marie-Hélène, Malgache d’origine, vit en France depuis dix ans. Comme chaque année, elle est venue à la soirée organisée par Entre ici et Mada, « pour prêter main forte ». « Nous avons un devoir important quand on est loin du pays, c’est celui de s’impliquer. Nous devons donner un coup de pouce », estime-t-elle.
Dans un coin de la salle, près de l’entrée, Dominique, bénévole depuis sept ans, vend de l’artisanat malgache. Sur son stand, elle propose des petites voitures fabriquées à partir de cannettes, des trousses, mais aussi des sacs brodés à la main. Les objets, ramenés de Madagascar par les membres de l’association, coûtent entre 2 et 14 euros. « Tout est renvoyé là-bas pour aider les enfants », rappelle-t-elle.
Happy Days en alsacien
Pendant le repas, le groupe Tsylef et la chorale Gasy Gospel Singers ont présenté à tour de rôle les rythmes de Madagascar. « Nous avons voulu valoriser la culture malgache, avec des groupes différents », indique Frédéric Stecyk. Gasy Gospel Singers répète à Schiltigheim deux fois par mois, dans l’église protestante de La Trinité. « Nous chantons en français, anglais, malgache ou africain. Nous avons même repris Happy Days en alsacien ! », explique Maryse, présidente du groupe de gospel. La chorale, fondée par des Malgaches, accueille aussi des Français et un Anglais. « Nous sommes 24 choristes et musiciens. Nous sommes polyvalents, chacun amène ce qu’il peut. Et nous recherchons de nouveaux membres ! »
Entre Ici et Mada organisera son habituelle bourse aux jouets le dimanche 8 novembre, à la salle Kléber. Inscription jusqu’au 20 octobre à l'adresse: frederic_stecyk@hotmail.com
Jérémy Bruno et Elodie Troadec
Proposée à l'occasion des journées du patrimoine, une visite guidée du côté français des Deux-Rives nous fait découvrir les jardins éphèmeres ou plutôt ce qu'il en reste. Seize parcelles avaient été inaugurées en 2004 lors du festival horticole qui avait marqué l'ouverture de ce jardin emblématique de l'amitié franco-allemade. Neuf sont devenues pérennes et traitent du thème de l'enfance. Sept sont toujours "éphémères" et plutôt peu entretenus. Un patrimoine négligé qui ne demande qu'à être exploré.
Anna Riva, Nicolas Serve
Jeudi 17 septembre, bénévoles et compagnons d'Emmaüs ont préparé des dizaines de cartons en partance pour le nord de la France. Il y a une semaine, la communauté lançait un appel aux dons pour les migrants de Calais et Dunkerque. A quelques jours du départ, tout le monde s'active pour tout ranger : sacs de couchage, conserves, tapis, vêtements chauds...
Le camion, avec à son bord cinq personnes, quittera Strasbourg mardi, et rentrera vendredi après trois jours passés au côté des migrants.
Aurélie Sipos et Romain Boulho