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Créée en 2011 dans cette Zone franche urbaine (ZFU), un territoire dans lequel les entreprises peuvent bénéficier d’une exonération de charges, la pépinière ne s'adresse pas spécialement aux entrepreneurs du quartier "mais à tous les habitants de l'Eurométropole", précise Patrick G'Styr. "On a une attention beaucoup plus importante pour ceux d'Hautepierre", ajoute-t-il. Sur les 45 projets qui ont été hébergés par la pépinière ou qui le sont toujours aujourd'hui, "huit sont portés par des personnes qui résident ou qui ont résidé à Hautepierre ; à l'échelle de l'Eurométropole, le quartier est donc le plus représenté parmi nos locataires", indique le gérant. Ces huit entreprises étaient toutes du secteur tertiaire.

L’emplacement de la pépinière au cœur d’une Zone urbaine sensible (ZUS) n’est pas anodin : “L'Eurométropole voulait intégrer la pépinière dans une ZUS pour montrer que ces quartiers aussi ont le droit de bénéficier d’acteurs économiques". Pourtant, le directeur le reconnaît : "Le but des entreprises, ce n’est pas de faire réussir Hautepierre, mais de développer leur activité économique.” Patrick G’Styr précise tout de même : "On essaie de s’intégrer avec le monde associatif". Pour tenter de casser l’image d’un établissement enclavé dans le quartier, certains chefs d’entreprise de la pépinière font des interventions dans les collèges d’Hautepierre. Récemment, la pépinière a accueilli un artiste de l’association Horizome en résidence.

Justin Delépine, Valentin Ehkirch, Christelle Pravixay

 

Patrick Wies, co-fondateur de Synovo, une entreprise qui développe un logiciel pour faciliter le transport des patients par les ambulanciers, considère la pépinière d’entreprise de Hautepierre comme un véritable catalyseur. Après plus d’un an, sa société est passée de quelques salariés à presque une trentaine aujourd’hui. Pour répondre à cette croissance rapide, elle s’est installée en janvier dans ses nouveaux locaux d’une surface de 500 m2, à la Meinau.

 

 

Juste devant l'arrêt de tram Dante, au milieu du quartier, ce beau bâtiment neuf dénote. L'activité de la pépinière de Strasbourg est assez méconnue par les habitants du quartier. "Je pense que beaucoup d'entre eux savent que la pépinière est ici, mais ne connaissent pas vraiment ce qui s'y fait", concède Patrick G'Styr, directeur du lieu. "La pépinière a pour but de développer l’entreprenariat en proposant aux jeunes dirigeants un espace où s’installer et un accompagnement", poursuit-il. 

Les 1800m2 de bureaux accueillent aujourd’hui 22 nouvelles entreprises qui profitent du creuset offert par la pépinière pour faire croître rapidement leurs sociétés. Les entrepreneurs bénéficient de locaux, dont l’aspect professionnel permet de recevoir des clients. Etienne Faivre, dirigeant de Holistic Environnement, société de conseil dans le développement durable, a pris confiance en lui grâce à ses locaux et a ainsi développé ses activités.

Déjà ouvert pour les adultes, le centre socioculturel de l'Elsau a mis en place à la rentrée un atelier d'échecs pour les enfants. C'est Louise Roos, chargée de mission au CSC et fille de Jean-Luc Roos, maître international, qui anime cette session tous les mardis de 17h à 18h. A terme, le CSC souhaite créer un club à l'Elsau pour participer à des compétitions. 

 

 

Concentration, mémoire, raisonnement... Le jeu d'échecs est très formateur pour les enfants.

Romain Boulho et Estelle Pattée

LEGENDE

Donner l'envie et les moyens aux femmes du quartier de créer leur activité : c'est l'objectif de Studiobjet. Cet incubateur à projets leur propose depuis la mi-septembre des ateliers d'apprentissage, autour de la couture, du bois, ou encore du métal.

Depuis le 14 septembre, Studiobjet, incubateur à projets implanté au Neuhof, fait un nouveau pari. Celui d’aller chercher des femmes, le plus souvent issues de l’immigration, et de faire naître en elles une fibre entrepreneuriale.  Ainsi, jusqu’au 18 décembre, dix groupes de dix femmes vont profiter du dispositif techniques et matières nouvelles pour les femmes, proposé gratuitement. Après une découverte des techniques de couture,  les semaines suivantes seront consacrées à d’autres matières comme le bois ou le métal.

Une initiative qui repose sur deux constats. « Traditionnellement dans nos statistiques on avait, parmi les gens qui venaient en tant que postulants à la création d’entreprise, un ratio de 40 % de femmes et 60 % d’hommes. L’an dernier, le pourcentage des femmes est tombé à 18 % sans que l’on ait d’explication. On s’est alors dit que nous allions relever le défi et que nous allions mettre des actions spécifiques en direction du public féminin », explique Henry Beillet, le gérant de cet incubateur technique implanté à l'arrière du campus de l'Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA). Un public féminin qui « s’autocensure » selon Anouk Terrier, chef de projet. « Même si elles étaient d’excellentes couturières dans leurs pays, elles vont souvent se contenter ici de faire de la retouche ».

Retraitées fan de couture et quadra sortie d'un burn-out

Ce mercredi matin, elles sont sept à s’affairer autour des machines à coudre. Se déplacant de poste en poste, Bada Aguilar, la formatrice, multiplie les conseils, les retouches. Cette semaine, elles travaillent sur des bâches de récupération, initialement utilisées à des fins publicitaires par les villes de la CUS, afin de les transformer en sacs à main et autres accessoires pour vélos. Parmi elles, deux retraitées passionnées de couture, Cécilia et Rosa, et Caroline* une ancienne cadre sortant tout juste d’un burn-out, venue parce qu'elle n'a pas droit aux formations Pôle emploi. Pas vraiment les profils de futurs entrepreneurs. Une diversité des profils qu’assument les responsables. « On sait qu’elles ne vont pas toutes créer leur activité en sortant, concède Anouk Terrier. Quant aux retraitées, elles peuvent devenir des portes paroles dans les familles et dans le quartier, et donner des idées aux autres. » L’objectif est donc surtout de mettre en place une dynamique. « On peut aussi faire découvrir d’autres matières, donner des idées. En plus, on est à l’AFPA, elles peuvent avoir envie de bénéficier d’autres formations », conclut Henry Beillet, qui pense déjà à élargir et améliorer le dispositif. « Courant décembre, une mission parallèle se mettra en place. Une plateforme “Techstyle“. L’idée est de monter un outil matériel commun autour duquel rassembler des couturières isolées, créer une sorte de coopérative.»

Parmi les trente projets passés par l’incubateur, filière de Starthop, société de conseil en création d’entreprise implantée dans le Neuhof, neuf se sont concrétisés.

*Le prénom a été modifié à sa demande.

Bada Aguilar, la formatrice, raconte son parcours.

 

Audrey Altimare et Antoine Terrel

 

 

Mardi soir, le centre nautique de Schiltigheim accueillait près de 350 enfants pour la rentrée du club de natation Léo Lagrange. Une rentrée un peu particulière, puisque les licenciés retrouvaient leur piscine, fermée pendant quatorze mois pour des travaux.  

Jérémy Bruno, Benjamin Hourticq et Elodie Troadec

Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.

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Heide Hilzinger apprend la langue allemande à des familles du Kosovo. Photos : Anna Riva (image à gauche) / DR ( image à droite) - See more at: http://www.cuej.info/blogs/benevoles3#sthash.IE4LIusB.dpuf
Heide Hilzinger apprend la langue allemande à des familles du Kosovo. Photos : Anna Riva (image à gauche) / DR ( image à droite) - See more at: http://www.cuej.info/blogs/benevoles3#sthash.IE4LIusB.dpuf

Photos : Anna Riva (image à gauche) / DR (image à droite)

Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?

Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine. 

Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?  

La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.    

Comment vous sentez-vous après les cours ?

C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.      

Anna Riva, Nicolas Serve

Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.

Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?

Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine. 

Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?  

La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.    

Comment vous sentez-vous après les cours ?

C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.  

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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.

Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?

Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine. 

Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?  

La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.    

Comment vous sentez-vous après les cours ?

C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.  

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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.

Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?

Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine. 

Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?  

La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.    

Comment vous sentez-vous après les cours ?

C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.  

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Croissants, pains au chocolat, kouglofs et autres viennoiseries. Recruteurs et demandeurs d'emplois se sont retrouvés mardi 22 septembre pour un Café-contact emploi, autour d'un petit-déjeuner au centre médico-social de la Montagne-Verte.

Ils étaient une petite centaine de demandeurs d'emploi et une dizaine de recruteurs à participer ce mardi au Café-contact emploi organisé au centre médico-social. La manifestation se veut moins formelle que les habituels salons et autres forums de l'emploi. Mais qu'est-ce qui attire les recruteurs à cette rencontre ? Qu'est-ce que cela apporte de plus que les circuits d'embauche « classiques » ? Eléments de réponse à travers le portrait de trois recruteurs présents lors de l'événement.

 

Alexandre Rousset et  Aurélie Sipos

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