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Un projet qui ne fait pas l'unanimité

Né il y a plus de quinze ans, le projet prend enfin forme à Koenigshoffen. Mais les travaux commencés en janvier 2018 modifient la vie économique du quartier. Les commerces riverains du chantier ont vu leur chiffre d’affaires diminuer : le gérant du bar Au Poilu évoque une baisse de 30%. Chez Filiz Esthetique, on parle d’une perte de 40%.  Le propriétaire de la boulangerie Aux Pains Rustiques Mustafa Turan précise quant à lui que son "chiffre d’affaires n’a pas pu augmenter avec les travaux". Il a racheté le commerce il y a un an, sans avoir eu d’informations sur le chantier qui allait se tenir devant sa porte.

En cause, le manque de places de stationnement. Le chantier empiète sur la route et les places de parking ont dû être supprimées pour ne pas gêner la circulation des voitures. Les clients ne peuvent donc plus s’arrêter devant les commerces pour faire leurs achats. "Tous les clients se plaignent des travaux. Ils tournent au moins trois ou quatre fois pour trouver une place. Ça les démotive", explique Esra Ucar, gérante de Filiz Esthetique. Chez Aux Pains Rustiques, l’un des clients explique avoir été verbalisé deux fois pour stationnement gênant en seulement trois jours. "Si les clients prennent des PV, ils ne viennent plus", souligne Mustafa Turan.

Les travaux impactent aussi directement les commerces. C’est le cas pour la Pharmacie du Soleil dont le chantier rend difficile l’accès pour les personnes âgées ou handicapées, ou encore pour le bar Au Poilu dont la terrasse est restée inutilisable en octobre. "Pendant trois semaines, ils ont creusé dans ma terrasse, et je n’ai pas vu grand monde travailler dessus", précise le gérant.

 

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En cuisine, Dominique Furst et sa femme touillent une dernière fois la marinade de harengs avant le service. © Nicolas Robertson

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               © Thémis Laporte, Emma Conquet & Laurie Correia

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A la demande des résidents du quartier, la Tour du Schloessel est silencieuse après 22 heures. © Stacy Petit et Julia Toussaint

 

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Hassan, 37 ans, marié, deux enfants
Proches installés au Hohberg : parents

Partie basse du jardin

Le jardin Fridolin est encore très foisonnant pour un mois de novembre. © Sophie Piéplu

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© Mélissa Antras

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© Pierre Boudias

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