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Fin septembre, la CUS annonçait la création de six aires d'accueil pour les gens du voyage, dont une à Strasbourg. Depuis, elle laisse planer le mystère sur l'emplacement choisi. La Robertsau serait-elle une piste? Cette éventualité a en tout cas été évoquée lors de la dernière réunion du bureau du conseil de quartier. Le terrain visé se situerait au sud du Fuchs am Buckel, de l'autre côté de la route de la station d'épuration. Un projet plus détaillé devrait être présenté prochainement aux conseillers.

La loi du 5 juillet 2000, relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage, prévoit que les communes de plus de 5000 habitants installent une ou plusieurs aires d'accueil aménagées. Le schéma départemental adopté en 2002 impose un minimum de 82 places d'accueil à la Ville pour ne pas être hors-la-loi. Mais Strasbourg ne compte aujourd'hui qu'une aire de 40 emplacements. Ce nouveau terrain devrait permettre d'éviter le stationnement sauvage, qui coûte cher à la municipalité en procédures d'expulsion.

 

 

Anna Benjamin et Marion Kremp

Plongeons-canard, apnée et vidages de masque. La piscine de la Robertsau propose aux enfants une initiation à la plongée sub-aquatique.

 

A la différence des autres piscines de la Communauté urbaine de Strasbourg, la Robertsau ne se limite pas aux simples « baptêmes de plongée », puisqu'elle offre aux jeunes de 8 à 12 ans une formation de long terme, tous les mercredis matins, de 10h30 à 11h40. L'objectif est de permettre aux enfants de découvrir le matériel et les méthodes nécessaires à l'exploration de l'univers sous-marin.

 

 


 

Renaud Février

Vinca Schiffman se définit comme « styliste et plasticienne ». C'est aussi une femme à la fibre sociale, qui croit aux bienfaits du fil et de l'aiguille. En 2004, elle a créé l'association Humeur Aqueuse pour permettre aux femmes des quartiers strasbourgeois de s'exprimer à travers la création textile.

Tous les mardis matin, depuis cinq ans, elle pose ses machines à coudre en plein cœur du Neuhof, dans les locaux du centre socioculturel, rue Brantôme. En collaboration avec le styliste Farid Merah, elle aide une quinzaine de femmes du quartier à réaliser leur projets. L'association rembourse une partie des achats de tissus.

Anne-Claire Poirier et Thomas Richard

Du 2 au 28 mai 2010, le Centre d'enseignement du journalisme s'est installé en Bosnie-Herzégovine, quinze ans après les accords de Dayton qui ont mis fin à la guerre. Près de cinquante étudiants ont enquêté à Sarajevo, Mostar et Banja Luka. En quatre semaines de reportages, ils ont réalisé et produit un magazine radio, un numéro spécial de News d'Ill et des reportages vidéo et multimédia.

Les accords de Dayton ont mis fin à la guerre, ils ont échoué à construire la paix. Rencontres à Mostar, où Bosniaques et Croates se partagent le territoire, à Banja Luka, la ville dont les Serbes veulent faire leur capitale, et près de Sarajevo, où se sont implantés des réfugiés qui nourrissent, ou non, des rêves de retour.

A l'occasion de la semaine bleue, quatres membres de l'association protestante Les disciples se sont rendus chez des personnes âgées immobilisées du quartier pour leur jouer quelques morceaux et leur chanter des cantiques.

Thibaut Gagnepain et Victor Patenôtre

L’un se dit Serbe de Bosnie, l’autre se veut musulman et Bosniaque. A l’école ou au café, 
c’est chacun son histoire et chacun chez soi. Pour tous, la carte du parti est un sésame, 
dans un pays où les ressources sont plus que rares. D’une voix l’autre, itinéraire sonore.


Magazine diffusé le 3 juin 2010 dans «Et pourtant elle tourne» sur France Inter.
Le 10 juillet 2010, le magazine de la rédaction de France Culture était 
également réalisé par les étudiants du CUEJ.

Les fronts de Neudorf : une entrée de quartier au potentiel immense. Depuis le réaménagement d'une partie de la presqu'île Malraux et la construction de Rivétoile, les projets sur cette bande de cinq kilomètres se multiplient. Objectif : assurer la continuité urbaine entre le centre-ville et le quartier de Neudorf.

Le quartier Port du Rhin (au centre) bénéficiera du passage du tramway qui ralliera Kehl, en 2015. Cette extension de la ligne D (depuis l'arrêt Aristide Briand) enjambera le Rhin grâce à la construction d'un nouveau pont. (Photo - document CUS)

Aujourd'hui, la phase d'urbanisation s'accélère à l'ouest, dans le secteur du Heyritz, autour du bassin de l'hôpital. Tout est repensé autour des canaux. D'un côté des logements tournés vers l'eau. De l'autre, des bureaux tournés vers la route du Rhin.

Plus à l'ouest, ça bouge aussi. De la ZAC Danube jusqu'au port du Rhin, il s'agit de conquérir les parties centrales des friches portuaires. Et ce pour lutter contre l'étalement urbain et les prix élevés des logements qui provoquent l'exode des classes moyennes.

Découvrez ci-dessous les projets d'urbanisation d'ouest en est, jusqu'à Kehl.
Repères : vert > en projet. Rouge > en travaux. Violet > à réhabiliter. Bleu > bâtiments venant d'être livrés.

Pour une meilleure visibilité, cliquez ici.


Difficulté majeure au port du Rhin : adapter les terrains dévoués à l'industrie dont les sols sont lourdement pollués. Deuxième défi : lier cette nouvelle urbanisation aux infrastructures routières et ferroviaires existantes en valorisant ces morceaux de territoires enclavés entre des infrastructures portuaires. Une logique de production d'habitat de la ville de plus en plus difficilement conciliable avec le développement des entreprises au port du Rhin.

Mais pour ne pas enclaver ces quartiers, le tramway doit précéder l'urbanisation. Les sept « bulles » qui accueilleront des logements et des commerces seront accessibles grâce à une extension de la ligne D et à des pistes cyclables. Chaque station de tram desservira un lieu de vie (espaces verts, commerces, bureaux...)

A l'horizon 2030, le secteur des deux rives devrait accueillir 11 000 habitants. Actuellement, 13 000 personnes sont employées par les 320 entreprises du port autonome. Un chiffre qui devrait doubler d'ici 20 ans.

François Régnier et Jessica Trochet

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