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Du tsar à l'indépendance, des hordes de la steppe aux fusées de Baïkonour, la Seconde guerre mondiale et la découverte du pétrole... Le siècle passé a forgé l'identité du Kazakhstan d'aujourd'hui. L'histoire du pays, marquée par l'ère soviétique, a été vécue et partagée par d'innombrables nationalités. Elle est encore visible dans les larges avenues d'Almaty, dans la plaine d'Ushkonyr qui a vu naître l'indétrônable Noursoultan Nazarbaïev, et à travers les gratte-ciel de verre de la nouvelle capitale Astana. 

Le Kazakhstan se dévoile encore un peu plus dans l'édition augmentée du News d'Ill.

 

Entre 1992 et 2014, le PIB par habitant kazakhstanais a bondi de 169 à 12 184 dollars. L’économie du pays a suivi la trajectoire de celle de la Russie, y compris dans les périodes de crise comme en 1998-1999 (crise du rouble), en 2008-2009 (crise économique mondiale) et en 2013-2014 (crise financière russe). Au cours de ces années, on observe dans les deux pays un reflux du PIB par habitant, même s’il a été moins important au Kazakhstan grâce à la richesse de ses ressources naturelles.

A noter qu’en 2015, le PIB par habitant kazakhstanais, comparable à celui de la Pologne, devrait même dépasser pour la première fois celui de son grand voisin russe.

Maxime Battistella

Après l’indépendance en 1991, les Kazakhstanais ont vu leur niveau de vie augmenter considérablement. Si la progression du PIB par habitant a été lente dans les années 1990 après l’effondrement de l’URSS, elle s’est accélérée considérablement dans les années 2000. 

LEGENDE

Crédit photos : Maxime Battistella et Anika Maldacker

Source : FMI

Vous trouverez dans ce dossier multimédia tous les éléments correspondant à ma candidature pour France Télévisions.

Mon premier news est un décryptage sur le phénomène de la déflation qui a démarré en France en février dernier. Il a été réalisé le 19 février 2015.

Mon second news est une présentation des trois réalisateurs asiatiques en compétition au festival de Cannes pour la palme d'or. Il a été réalisé le 17 avril.

Mon dossier multimédia porte sur la réforme de l'éducation prioritaire. À la rentrée 2015, se mettent en place les réseaux d'éducation prioritaires, une nouvelle forme de ZEP. L'objectif fixé par le gouvernement est cette fois de se recentrer sur les établissements difficiles, tant sur des critères sociaux que scolaires, qui en ont plus besoin. Et pour ce faire, un nouvelle carte de l'éducation prioritaire a été mise en place en plus de nouveaux critères de sélection. De ce fait, certaines écoles et collèges quittent le dispositif, d'autres entrent. Ce dossier est composé d'un article qui relate la situation alsacienne qui a connu tous les cas de figure. Ensuite intervient une analyse de cette réforme et le bilan qui peut être tiré de celles précédentes. Enfin, le dossier se termine sur une frise chronologique complétée d'une interview de deux professeurs ayant 17 et 27 ans d'expérience, dans le but de revenir sur les 34 années d'éducation prioritaire.

Bonne lecture à vous.

Julien Pruvost.

 

De 1981 à aujourd'hui, les ZEP ont mué plus d'une fois. Durant les vingt-cinq premières années, le dispositif a connu une nette inflation en nombre d'établissements concernés, avant de connaître une diminition à partir de 2006. Il en va de même du nombre de dispositif qui se sont superposés à l'éducation prioritaire, souvent mis en place dans le cadre de la politique de la ville. Mais le bilan des ZEP reste toujours aussi difficile à déterminer. Retour sur 34 années d'éducation prioritaire.

"Malheureusement, on a tendance à faire un peu du surplace"

Jacqueline Notter, est professeur de SVT depuis 27 ans au Collège Solignac, dans le quartier défavorisé du Neuhof, au sud de Strasbourg. Sa collègue, Claudine Giedinger, enseignante en anglais, en est à sa 17e année. Elles ont connu plusieurs réformes de l'éducation prioritaire. Elles reconnaissent que certaines leur ont facilitées la tâche. Mais d'autres leur donnent l'impression que l'éducation prioritaire fait du "surplace".

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